LA
REVUE DE PRESSE
Semaine du 29 janvier au 4 février 2024
Les armées dynamisent la gestion de leur parc immobilier
:
la Société nationale immobilière sort de son cocon de société de gestion des logements de l’armée pour devenir une société immobilière de plein exercice. Son capital été porté par ses actionnaires – l’Etat à 74 % et la Caisse des Dépôts à 26% – de un million à un milliard de francs, par l’apport des actifs immobiliers que gère la société, et ses statuts ont été modifiés pour lui permettre de nouveaux modes d’intervention. L’objectif est de moderniser l’offre de logements et les méthodes de gestion pour s’adapter aux besoins. « Même dans l’armée, personne n’accepte, aujourd’hui, de se voir attribuer d’autorité un logement » explique André Yché, son PDG. Pour sortir du « logement administré », la société, qui ne fait pas partie de la sphère HLM et fonctionne comme une société commerciale classique, a dû moderniser ce parc immobilier de plus de 63.000 logements, en apportant la qualité et les services nécessaires à une clientèle qui n’est plus captive et qui se loge ailleurs si elle n’est pas satisfaite. Elle a ainsi lancé des opérations de restructuration urbaine dans une trentaine d’agglomérations, notamment à Viry-Châtillon dans le cadre du « Grand projet de ville » qui va inclure son parc de 2.000 logements, et le réaménagement de très belles casernes à Saint-Germain-en-Laye. Un programme de cessions a été mis en route, de 1.000 logements l’an dernier et 3.500 à venir cette année. En sens inverse, 600 à 700 logements devraient être construits chaque année, et le par devrait aussi s’agrandir par croissance externe. L’an dernier, une SCPI, Elysée II qui représente 300 logements a été acquise pour 250 millions de francs.
Les armées dynamisent la gestion de leur parc immobilier
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la Société nationale immobilière sort de son cocon de société de gestion des logements de l’armée pour devenir une société immobilière de plein exercice. Son capital été porté par ses actionnaires – l’Etat à 74 % et la Caisse des Dépôts à 26% – de un million à un milliard de francs, par l’apport des actifs immobiliers que gère la société, et ses statuts ont été modifiés pour lui permettre de nouveaux modes d’intervention. L’objectif est de moderniser l’offre de logements et les méthodes de gestion pour s’adapter aux besoins. « Même dans l’armée, personne n’accepte, aujourd’hui, de se voir attribuer d’autorité un logement » explique André Yché, son PDG. Pour sortir du « logement administré », la société, qui ne fait pas partie de la sphère HLM et fonctionne comme une société commerciale classique, a dû moderniser ce parc immobilier de plus de 63.000 logements, en apportant la qualité et les services nécessaires à une clientèle qui n’est plus captive et qui se loge ailleurs si elle n’est pas satisfaite. Elle a ainsi lancé des opérations de restructuration urbaine dans une trentaine d’agglomérations, notamment à Viry-Châtillon dans le cadre du « Grand projet de ville » qui va inclure son parc de 2.000 logements, et le réaménagement de très belles casernes à Saint-Germain-en-Laye. Un programme de cessions a été mis en route, de 1.000 logements l’an dernier et 3.500 à venir cette année. En sens inverse, 600 à 700 logements devraient être construits chaque année, et le par devrait aussi s’agrandir par croissance externe. L’an dernier, une SCPI, Elysée II qui représente 300 logements a été acquise pour 250 millions de francs.
