Les courtiers : un aiguillon
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Jusqu'à une époque récente, les banques refusaient de travailler avec des courtiers, qui avaient la réputation de drainer une clientèle risquée.
Internet a relancé la profession. Dans un premier temps, plusieurs sites de crédit immobilier, qui se contentaient de transmettre aux banques des questionnaires types de demandes de crédits remplis par les internautes, ont vu le jour. Les résultats ont été calamiteux, très peu de dossiers ayant abouti. Beaucoup de sites sont mort-nés (E-loan, Mynewdeal, 123prêt). Les rescapés se sont recyclés dans le courtage, en ouvrant parfois des agences sur rue, comme Selectaux et Meilleurtaux.com, où les clients peuvent rencontrer des conseillers financiers. Discountis a complété son site d'un accès téléphonique à ses conseillers. Cafpi, un courtier installé de longue date, a pour sa part fait le chemin inverse. Il a ouvert un site en complément de ses 45 agences (votrepret.com) et réalise un chiffre d'affaires significatif, avec 12 900 crédits souscrits en 2001, soit environ 1 milliard d'euros. ACE, créée en 1995, affiche une production enviable de 6 000 prêts, en 2001, soit 610 millions d'euros...
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