La concurrence entre banques profite aux emprunteurs
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Les emprunteurs français ne sont pas à plaindre : ils bénéficient à la fois de la meilleure protection juridique d'Europe, d'une concurrence acharnée entre banques, notamment sur les crédits immobiliers, et d'une conjoncture économique qui autorise des taux d'intérêt très bas. Les taux, courts et longs, ont perdu 1 point depuis 2001, ce qui permet d'emprunter, sur quinze ans, autour de 4,5 % à taux variable et de 5,5 % à taux fixe : "Les taux ont dégringolé au mois d'août et les banques commencent à répercuter la baisse dans leurs tarifs, qui retrouvent, aujourd'hui, leur niveau historiquement bas de 1999", observe Joël Boumendil, fondateur de la société de courtage ACE.
Les taux des prêts consentis aux particuliers sont calculés à partir du coût auquel les banques se financent sur les marchés financiers, auquel s'ajoute une marge commerciale. Un prêt à taux fixe est adossé aux taux d'intérêt à long terme, le taux des obligations assimilées du Trésor (OAT dix ans), c'est-à-dire les emprunts d'Etat, faisant référence. Il se situe aujourd'hui autour de 4,5 %...
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