Mon voisin, mon tourment
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La plainte date du 23 mars 1773, recueillie par la sénéchaussée de Lyon. " Seroit intervenue la femme du nommé Mercier, charpentier, demeurant dans la même allée, laquelle, sans aucun sujet, auroit invectivé et dit nombre d'injures au plaignant qui luy a représenté fort doucement qu'elle avoit tort de se fâcher, puisqu'il ne lui faisoit aucun dommage de faire de l'eau [d'uriner] dans son allée ". Un texte que rapporte le sociologue Olivier Zeller dans La Société des voisins (éd. Maison des Sciences de l'homme, 2005). Plus de deux siècles plus tard, si la langue a changé, la guerre des voisins, elle, se poursuit...
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