LA
REVUE DE PRESSE
Semaine du 22 au 28 janvier 2001
Les ventes de logements à Toulouse se stabilisent à un niveau élevé
:
la promotion immobilière profite à plein de la croissance de la population toulousaine. Les ventes dans les communes de banlieue ne cessent de progresser.
En 2000, le marché de la promotion immobilière se stabilise à un niveau élevé. Après une année 1999 qualifiée d'exceptionnelle par les professionnels de la Ville rose avec plus de 5.000 mises en vente, le nombre de transactions devrait s'établir entre 3.600 et 4.000 en 2000, selon l'observatoire de l'immobilier. Sur les dix premiers mois de l'année, l'agglomération toulousaine a enregistré 3.266 ventes réparties entre les appartements neufs et les résidences pavillonnaires. Avec un marché dominé à plus de 80 % par les ventes investisseurs, la diminution en 2000 par rapport à 1999 trouve sa première justification dans la fin du dispositif de défiscalisation de la loi Perissol en décembre 1999. Le relais pris par la loi Besson a eu des effets d'une moindre ampleur, qui n'ont été perceptibles qu'à partir du second semestre de l'année 2000.
La répartition des ventes réalisées l'an passé sur l'ensemble de l'agglomération toulousaine témoigne d'un nouveau phénomène : le déplacement du marché de la promotion vers les communes périphériques. La rareté des terrains dans la Ville rose s'est soldée l'an dernier par une augmentation des prix du foncier qui dépasse les 1.000 francs par m2 contre 700 francs les années précédentes.