Pourquoi les prix flambent en Ile-de-France
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Les professionnels parient sur une bonne tenue du marché de l'immobilier d'habitation, en dépit d'une légère hausse des taux de crédit.
Les investisseurs peuvent partir en vacances l'esprit tranquille : en septembre, ils (re)trouveront un marché de l'immobilier tonique... et toujours aussi saturé sur Paris et sa petite couronne. « C'est un signe de bonne santé ! » remarquent, confiants, les professionnels. « Le premier semestre 2002 a fait preuve d'une activité soutenue, avec des résultats en hausse de 20 % par rapport à ceux des six premiers mois de 2001 », note, chez Foncia, Didier Blot, qui avoue ne même plus chercher à calmer l'ardeur de certains vendeurs à placer la barre très haut. « On compte un vendeur pour dix acheteurs, à tel point que tout se vend en moins d'un mois. Près de 80 % de notre activité consiste à rechercher des produits. » Ce qui n'est pas une mince affaire. En effet, les éventuels vendeurs ne lâchent leur bien qu'à la condition de réinvestir ailleurs, assurance que les professionnels ne peuvent pas leur donner. En outre, la Ville de Paris exerce, selon les professionnels, de plus en plus souvent son droit de préemption sur certains immeubles (afin de les destiner à des logements sociaux), raréfiant d'autant l'offre sur la capitale et favorisant la spéculation dans cette ville la moins chère d'Europe...
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