Le 'temps partagé' doit encore être assaini
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Les formules juridiques de la multipropriété varient d'un pays à l'autre.
Les professionnels de la multipropriété ont beau assurer que les résidences qu'ils gèrent peuvent offrir une solution de vacances souple et économique, il n'en reste pas moins que nombre de propriétaires se sentent piégés dans cette formule et que le secteur est sans cesse secoué de scandales financiers. Le 1er mars, le tribunal correctionnel d'Angoulême condamnait le gérant d'une société de "time-share" ("temps partagé"), Leader Loisirs, basée à Agen, pour escroquerie envers une centaine de victimes. Il s'agit cependant d'un amateur, comparé à l'escroc milliardaire britannique John Palmer qui, le 23 avril, a été condamné, à Londres, à huit ans de prison et à rembourser la somme record de 56 millions d'euros à 360 plaignants. Palmer est soupçonné par la police d'être associé à un vaste réseau, la Derbah Organisation, opérant à Ténérife, dans les îles Canaries, qui a escroqué quelque 50 000 clients dans toute l'Europe, en leur vendant des appartements qui n'existaient pas...
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