Le logement boudé par les investisseurs
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L'immobilier a longtemps souffert d'un manque de données fiables pour mesurer ses performances. L'intérêt des investisseurs américains pour l'immobilier français, depuis 1996, a introduit une exigence de rigueur et une vision plus financière de ce placement.
Investment Property Databank France (IPD), société anglaise créée en 1985, a pour objet d'étudier la performance de l'immobilier d'investissement dans douze pays européens. Elle rassemble, pour la France, les données issues de 42 propriétaires institution-nels qui détiennent près de 30 000 immeubles (50 % du marché). La performance mesurée prend en compte la valorisation des immeubles, expertisés deux fois par an, et les revenus qu'ils génèrent.
Pour 2001, cette agence estime le rendement global à 9,6 %, dont 3,6 % de valorisation des immeubles et 6 % de revenus locatifs nets. Les bureaux et les commerces y sont pour beaucoup. Les premiers ont procuré un rendement de 10,4 % en 2001, contre 19 % en 2000, et 15,6 % en rythme annuel sur trois ans. Les commerces font mieux, avec 13,2 % en 2001 (17,2 % en 2000) et 17 % sur trois ans. Face à ces scores, le secteur résidentiel affiche une performance de seulement 6,9 % (8,8 % en 2000)...
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