Pour lutter contre la ségrégation sociale un indice statistique pourrait évaluer les quartiers
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Le revenu, la composition du ménage et l'âge seraient pris en compte.
Pour combattre les phénomènes de ségrégation urbaine, il faut d'abord les déceler. C'est, en teneur, ce que disait, il y a près d'un an, Marie-Noëlle Lienemann après la publication d'une "note" du GELD sur les discriminations dans l'habitat social (Le Monde du 15 mai 2001). A l'époque, la secrétaire d'Etat au logement souhaitait la création d'"un indice de la mixité sociale qui pourrait être établi par quartiers, par territoires et par organismes [HLM]". Dans son esprit, il s'agissait à la fois de connaître le profil des habitants et, à partir de ce diagnostic, de "voir comment rétablir les équilibres nécessaires là où, manifestement, les logiques de ségrégation prennent le pas sur l'intégration".
Le vœu formé en 2001 est en train de prendre tournure. Au cours d'un colloque organisé le 12 avril par SOS-Racisme à l'Assemblée nationale, Benoît Filippi, directeur de l'Atelier d'études des marchés de l'habitat (Athema), a dévoilé son projet "d'indicateurs locaux de mixité sociale". La méthode d'analyse qu'il est en train de mettre au point à la demande de Mme Lienemann vise à cartographier les différenciations sociales à l'aune de trois critères : le revenu, la composition du ménage et l'âge de la "personne-référence"...
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