Le rendez-vous manqué de l'immobilier avec la Bourse
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Les valeurs immobilières auront accompli en Bourse, en 2001, une année pour rien, ce qui n'est déjà pas si mal comparé au plongeon de l'indice CAC 40. Cette absence de performance cache pourtant les bons résultats.
Les plus grandes valeurs foncières de la Bourse de Paris ont, en 2001, enregistré une forte progression des revenus provenant des loyers des immeubles qu'elles possèdent. Les revenus de Simco ont augmenté de 16 %, ceux de la Foncière Lyonnaise de 20 %, ceux d'Unibail de 21 %, ceux de Klépierre de 35 % et ceux de Sophia de 51,7 %. Trois raisons expliquent ces résultats. A l'échéance des baux, les propriétaires ont pu répercuter les hausses fulgurantes des loyers observées en 1999 et 2000 : " Un étage de la tour Winterthur de la Défense s'est libéré en 2001 et nous avons pu le louer 53 % plus cher", se réjouit Rémy Gansel, président de Sophia. L'indice du coût de la construction, qui a progressé de 3,81 % au deuxième trimestre 2001, de 4,76 % au troisième trimestre, est venu doper les loyers des baux en cours. Cette tendance devrait se prolonger encore une année. Les loyers commerciaux, indexés sur le chiffre d'affaires de leurs utilisateurs, ont fait preuve d'une remarquable résistance à la crise, suivant l'appétit des consommateurs...
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