L’indice INSEE de référence des loyers (IRL) du 4ème trimestre 2005 est paru et marque sur un an une progression de 2,30%, identique à celle du trimestre précédent, et en décélération par rapport à celles des valeurs recalculées des indices du 2ème et du 1er trimestre, respectivement de 2,60% et 2,79%. Rappelons que cet indice est venu remplacer la moyenne sur 4 trimestres (dite "moyenne associée") de l’indice du coût de la construction (ICC) qui servait de référence jusqu’au 31 décembre 2005 pour les révisions annuelles des loyers des baux d’habitation ; cette moyenne associée a augmenté pendant le même temps de 2,44% au 4ème trimestre 2005, 2,31 au 3ème , 3,63% au 2ème, et 4,83% au 1er (voir toutes les valeurs dans notre section des indices et chiffres-clés) !
L’IRL tient donc pour le moment ses promesses en tant qu’amortisseur de hausse.
Par contre, il ne s’applique de manière obligatoire qu’aux baux soumis à la loi du 6 juillet 1989, ceux des logements non meublés loués à titre d’habitation principale ; les baux meublés, baux commerciaux, et autres locations (garages et parkings, remises, etc.) se réfèrent aux valeurs brutes de l’ICC qui après une accalmie s’envolent à nouveau : +4,96% au 4ème trimestre après 0,47% au 3ème, 0,71% au 2ème, et 3,36% au 1er…
Le calcul de l'ICC est effectué chaque trimestre à partir d'un échantillon représentatif retraçant l’évolution des prix de la construction de quelques 6000 logements neufs suivie au travers de 320 dossiers. Les hausses des coûts de construction et, plus récemment, la flambée de l'acier et de certaines matières premières ont expliqué le dérapage de cet indice en 2004 et 2005...
L’IRL est quant à lui calculé pour 20% à partir de l'ICC, pour 60% de l'indice général des prix à la consommation (IPC) et pour 20% de l'indice des prix de l'entretien et de l'amélioration du logement (IPEA). Chacun de ces indices est pris en compte dans le calcul en moyenne annuelle glissante…
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