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Partage des frais de logement dans les couples : le sondage de la Saint Valentin oublie une question essentielle...
15/2/2014
"St Valentin : en amour, on partage tout… même le loyer !" : ainsi conclut l'institut de sondages Ipsos une enquête réalisée pour le site d'annonces Se Loger. Les résultats du sondage révèlent une subtilité : si la majorité des Français estime qu'une répartition des frais adaptée aux revenus de chacun est idéale, la répartition des frais à 50/50 est, en réalité, la solution la plus appliquée au sein des couples.
Loyer, remboursement de prêt immobilier, taxes d'habitation, charges… Le logement et les frais qui y sont associés représentent le premier poste de consommation des ménages. Un budget important et volontiers partagé ! 55% des sondés estiment, qu'une répartition proportionnelle aux revenus de chacun est idéale. 39% pensent, en revanche, qu'une participation à parts égales est préférable. Mais parmi les personnes interrogées vivant en couple, seulement 43% pratiquent ce mode de répartition des frais, alors que 53% se révèlent adeptes de la formule 50/50, Paris et sa région faisant toutefois figure d'exception. En effet, 58% des Franciliens et 59% des Parisiens ont choisi un partage qui tient compte des revenus financiers de chacun.
Ce qu'oublie ce sondage et qui rend les résultats peu exploitables, c'est de faire la part des couples qui font caisse commune et ceux qui gardent chacun son argent et contribuent par alimentation d'un compte commun ou par de savants calculs - "je paye ci, tu payes ça" - aux diverses charges du ménage. Or une enquête récente de l'INSEE (1) a mis en évidence que 64% des ménages pratiquent une mise en commun totale de leurs revenus, et 18% une mise en commun partielle. Or si l'on prend au moins les premiers, nous avons 64% des couples au minimum qui pratiquent par la force des choses le partage en fonction des revenus, sans compter ceux qui, faisant caisse séparée optent quand même pour cette solution...
Les sondeurs d'Ipsos auraient-ils oublié un des principes de base de la profession, que de la qualité des questions dépend celle des résultats ?