C'est en tous cas l'impression qui pouvait être retirée de la confrontation des points de conjoncture immobilière faite par les délégations de 28 pays invitées par la FNAIM (Fédération nationale de l'immobilier) à l'occasion de son congrès annuel les 7 et 8 décembre : pays européens mais aussi Etats-Unis, Canada, Brésil, Mexique, Turquie, Israël, Egypte, Inde, Indonésie, Thailande, Russie, Ukraine, Nigeria, etc.
Certes, la plupart connaissent un ralentissement du marché et une baisse des prix en 2009 : - 7 à -8% comme en France, pour le Royaume Uni, l'Espagne, les Etats-Unis, ou la Thailande ; - 10 à -12% pour le Danemark et la Russie, le record revenant à la Bulgarie et l'Ukraine avec respectivement -28 et -34% ! L'Allemagne et le Canada s'en tirent avec -3%, l'Inde avec -2,4%, le Portugal et la Finlande avec une stabilité, et d'autres avec des hausses : la Suisse, la Chine et l'Italie avec +2 à +3%, le Brésil avec +5%, l'Australie avec +6%, Israël avec +14%...
Les pays qui ont le plus fort ralentissement des transactions (parmi ceux dont les données étaient fournies) sont l'Autriche avec -5%, les Pays-Bas avec -10%, l'Italie avec -14%, la France et le Portugal avec -19 et -21%, et surtout l'Irlande et la Bulgarie avec -30% et -31% ; La Belgique, la Suisse et la République Tchèque sont en palier, et d'autres ont un marché en progression : l'Allemagne avec +5%, la Suède avec +10%, et surtout la Roumanie avec +49%...
Pour 2010, pour la FNAIM comme pour les délégations étrangères présentes à ce congrès, l'optimiste était de mise. : presque tous les pays s'accordent à dire que le marché est sur la bonne voie...
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