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Le viager hypothécaire et l'hypothèque rechargeable boudés par les banques ?
22/6/2006
L'ordonnance du 23 mars 2006 créant ces deux nouveaux modes de financements accessibles aux propriétaires de biens immobiliers a déjà trois mois et aucun organisme financier n'a encore commencé à les distribuer. C'est le constat que fait le magazine Investir, qui rappelle que les banques n'ont jamais été enthousiastes sur ces crédits ; ils ont été souhaités par le Ministre de l'économie Thierry Breton qui espère que ceux-ci relanceront la consommation...
Il semble toutefois selon ce magazine que le groupe Caisse d'épargne, Crédit Foncier et réseau des Caisses d'épargne s'apprêteraient à répondre à la demande de leurs clients sur ces deux types de prêts. Des offres commerciales seraient lancées en septembre...
Il sera intéressant de voir alors quel accueil leur fera la clientèle, et si ces nouveautés répondent à une vraie demande, notamment des clients âgés...
Concernant l'hypothèque rechargeable, deux limitations risquent d'en brider le succès :
- le fait que le "rechargement" implique de repasser chez le notaire et de payer des frais conséquents, même s'ils ont été réduits par rapport à ce qu'ils étaient pour les constitutions d'hypothèques conventionnelles avant la réforme ;
- le fait que la capacité d'emprunt dégagée par le remboursement du crédit précédent est limitée pour souscrire un nouveau crédit à la valeur initiale de l'hypothèque, même si la valeur du bien a doublé ou triplé entretemps...
Par contre, le prêt viager hypothécaire comporte un important avantage par rapport au viager classique : le texte retient le principe du plafonnement de la dette à la valeur de l'immeuble estimée à l'échéance du terme (décès, vente ou aliénation, remboursement anticipé) ; si la dette est inférieure à la valeur de l'immeuble, la différence entre cette valeur et le montant de la créance est versée, selon le cas, à l'emprunteur ou à ses héritiers. Une formule qui ne désavantage donc pas les héritiers...