Une sélection d'actualité sur l'immobilier
chaque semaine ; en quelques clics, tout ce qui vaut le détour
Recherche :
Page 1 sur 1
1
Nouveau gouvernement : le logement à nouveau sans titulaire direct
4/6/2005
Après avoir appartenu sous Gilles de Robien à un vaste ministère de l'équipement, des transports, du logement, du tourisme et de la mer, puis avoir fait l'objet avec Marc-Philippe Daubresse d'un secrétariat d'Etat et enfin d'un ministère délégué, voilà le logement à nouveau sans titulaire, fondu dans le superministère de l'emploi, de la cohésion sociale et du logement confié à Jean-Louis Borloo.
Certes, Marc-Philippe Daubresse, en tant que ministre délégué au logement et à la ville, dépendait déjà de ce dernier et d'un grand ministère de l'emploi, du travail et de la cohésion sociale, mais Jean-Louis Borloo, déjà en première ligne avec la lutte pour l'emploi, devra désormais assumer la responsabilité de ce département en direct, au risque de ne pas être en mesure d'y accorder une attention à la hauteur de la crise qui sévit dans ce secteur !
Si l'attribution des portefeuilles reflète les priorités de chaque gouvernement, la disparition d'un ministère, même délégué, ne sera probablement pas considéré comme de bonne augure. Première à s'exprimer, l'UNPI (Union nationale de la propriété immobilière) regrette ce recul, et appelle, face aux difficultés croissantes liées à la hausse des prix et de loyers et de la pénurie de logement locatif, à un "changement radical dans la manière d'aborder la politique du logement". "Le parc privé est prêt à se mobiliser pour résoudre la crise du logement mais les propriétaires ont des demandes, ils ont des propositions et veulent qu'elles soient prises en compte" a averti son président.
Dans la foulée, l’ancienne secrétaire d’Etat au logement sous le gouvernement Jospin et l’actuelle présidente de la Fédération nationale des sociétés coopératives d’HLM, Marie-Noëlle Lienemann s'est déclarée "choquée", se demandant : "Dominique de Villepin sait-il qu’il existe une crise du logement et qu’il s’agit de la seconde préoccupation des français après l’emploi ?"