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Paris: un prêt à taux zéro pour éviter l'exode...
25/2/2004
Le maire de Paris Bertrand Delanoë a présenté les grandes lignes d'un "Prêt Paris Logement 0%", qui sera proposé le 1er mars au conseil de Paris. Il remplacera le dispositif en place depuis 1996 de doublement du prêt à taux zéro et, qui, compte tenu des contraintes – plafonds de ressources, obligation d'au moins 35% de travaux dans l'ancien – n'a pas eu le succès escompté. Il s'agit d'un prêt complémentaire, sans intérêt, d'une durée de 15 ans, accordé par les banques signataires d'une convention avec la ville, qui devrait faciliter l'acquisition d'un logement neuf ou ancien avec ou sans travaux.
Les bénéficiaires devront respecter les plafonds de ressources correspondant à ceux exigés pour accéder à un logement intermédiaire de type PLS (2558 euros de revenu net mensuel pour un célibataire), ne pas être déjà propriétaires de leur résidence principale et habiter Paris depuis au moins trois ans.
Le montant du prêt devrait s'élever à 22 000 euros pour une personne seule et à 36 000 euros pour l'ensemble des autres ménages.
Plusieurs catégories de population pourraient bénéficier de ce prêt : les célibataires de moins de 35 ans, les ménages dont un membre serait âgé de moins de 35 ans, les locataires quittant un logement du parc social pour accéder à la propriété et les personnels de la Ville de Paris, du département et du centre d'action sociale de la Ville. Les policiers de la préfecture de police, les sapeurs-pompiers de Paris et le personnel soignant de l'Assistance publique, ainsi que les personnes qui achètent un logement adapté en vue de son occupation par un handicapé physique sont également concernés par ce prêt.
Ce nouveau dispositif, doté dans un premier temps d'un budget de 4 millions d'euros, vise à freiner l'exode des classes moyennes vers la périphérie comme l'ont montré de nombreuses études récentes ; le préambule annonce la couleur : "sans intervention publique forte pourrait se dessiner un Paris réservé aux ménages aidés (ceux qui sont logés dans le parc social) et aux ménages aisés, excluant peu à peu les classes moyennes"...