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Le marché de la fenêtre plombé par la crise et la réduction des aides
7/2/2013
C'est ce qui ressort d'un dossier thématique réalisé par la société de conseil et d'études TBC : réalisée auprès de plus de 500 professionnels (artisans menuisiers, poseurs, réseaux, gammistes, constructeurs, négoces et grandes surfaces de bricolage), elle révèle que le repli du marché de la fenêtre, observé depuis 2009, s'installe dans la durée. Ainsi, le marché de l'installation a représenté 9,73 millions de fenêtres en 2012, soit un recul de 3,2% en un an. La rénovation, qui représente 60% de ce marché est un peu plus en repli (-4%) que la construction neuve.
En cause : les difficultés de financement des projets à cause du contexte économique, de la réticence des banques et de la baisse progressive des incitations gouvernementales : suppression du crédit d'impôt pour les remplacements de fenêtres en maison individuelle, hausse du taux de TVA à 7%, etc.
La fenêtre en aluminium progresse, représentant désormais près du quart du marché en grignotant des parts au PVC (62% du marché total) et au bois (11%). Progression également de la couleur (+4%), 22% des fenêtres commercialisées – aluminium ou PVC – présentant une coloration (15%), voire plusieurs (4%) ou une décoration imitation bois (4%).
Du point de vue des performances, 76% des fenêtres vendues présentent un coefficient Uw (définissant la valeur d'isolation thermique) inférieur à 1,6, en progression de 16% depuis 2008, les produits les moins performants (Uw > 2) disparaissent quant à eux peu à peu du marché (passant de 13% en 2008 à 3% en 2012) tandis qu'à l'autre extrémité du classement, les plus performants (Uw < 1,2) sont apparus en 2010 et représentent maintenant 5% du marché. Une autre étude réalisée en octobre 2012 mettait en avant les économies d'énergie rendues possibles par le seul changement des menuiseries, pouvant atteindre les 50 kWh/m²/an et permettre à un logement de passer d'une classe énergétique à la supérieure (de "E" à "D" ou de "D" à "C").
Il n'en reste pas moins que les perspectives de 2013 sont moroses pour les professionnels : une majorité prévoit une stagnation (41%) ou une baisse (24%) des ventes. Seuls 24% espèrent une augmentation de leur activité...