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Le moral des ménages explique l'atonie du marché immobilier
13/10/2009
C'est ce qui ressort d'un sondage IFOP (1) réalisé pour la FNAIM (Fédération nationale de l'immobilier), et publié à l'occasion de la présentation des chiffres du 3ème trimestre. Si 39% des sondés estime que la période est favorable à l'achat, 90% considèrent qu'elle est défavorable à la vente. Le blocage du marché immobilier par celui de la revente ne s'explique pas autrement ! Ils ne sont que 22% pour considérer que c'est le moment de revendre son logement pour en acheter un autre...
Autre fait marquant, 57% ne trouvent pas que les taux d'intérêt soient attractifs (!) et 81% pensent qu'il n'est pas facile d'obtenir un crédit ! pourtant plus de la moitié pensent que l'époque est propice pour faire de bonnes affaires, et une petite moitié qu'il y a une offre de logements intéressante dans le neuf comme dans l'ancien...
Si les français ont bien perçu que les prix avaient baissé, ils ne sont que 20% à croire qu'ils vont continuer dans les 6 prochains mois, et par contre 57% à estimer qu'ils resteront stables. 6% d'entre eux expriment l'intention d'effectuer un achat immobilier dans les 12 prochains mois, ce qui n'est pas un mauvais taux (cela correspond à une durée moyenne de 16 ans pour la propriété d'un bien). Ce taux est meilleur chez les jeunes et il monte à 17% chez les CSP+ !
Surprise : parmi les critères de choix d'un bien à acheter, la performance énergétique vient en 1er avec 84% de citations, puis l'impact sur la distance domicile-travail.
Parmi les freins à l'achat, le financement vient en tête : apport personnel insuffisant (62%), taux d'intérêt encore trop élevés (60% !), difficulté à obtenir un crédit (55%), bien avant la difficulté de trouver un bien qui plait (51%) ; la crainte de baisse des revenus et le taux d'endettement trop fort recueillent encore une petite moitié de citations alors que le fait que les prix de l'immobilier soient trop élevés n'est cité que par 3% des sondés !
de manière générale, 71% des sondés disent être impactés par la crise, dont 29% "beaucoup" ; 59% déclarent des difficultés à faire face aux besoins de la vie quotidienne, 42% rencontrent "quelques" difficultés, et 17% "beaucoup"...
69% sont touchés par une baisse de leurs revenus, 37% par des risques de licenciement ou de chômage, 35% par un accès à l'emploi difficile ou retardé, 33% par les difficultés d'obtenir un crédit, 29% par une vraie perte d'emploi !
(1) sondage réalisé du 1er au 2 octobre 2009 par téléphone sur un échantillon national représentatif de 871 Français âgés de 25 ans et plus (représentativité assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, catégories socio-professionnelles), après stratification par région.