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TeaPot
Contributeur senior

72 réponses

Posté - 28 déc. 2007 :  14:52:03  Voir le profil
Bonjour !

Je suis locataire d'un appartement (situé dans une résidence comptant plusieurs immeubles appartenant à un institutionnel) depuis 1999 (bail privé de 6 ans). Une partie de ces immeubles a été vendue en 2001 à des particuliers.
En ce qui concerne mon immeuble : par une note glissée dans les boîtes aux lettres en "juillet 2002" (et antidatée "juillet 2001"), les résidants ont appris que cet immeuble avait été vendu en juillet 2001 à un autre institutionnel (le gestionnaire n'ayant pas changé, celui-ci a servi de paravent). Cette note précisait que le changement de propriétaire ne changeait rien pour les locataires...
Mais qu'en est-il du droit de préemption ?

Peu de temps après, nous avons appris que le nouveau bailleur était un organisme social. Et depuis l'an dernier, celui-ci fait le forcing pour que les résidants (certains sont là depuis 30 ans) cassent leur bail en cours afin d'en signer un nouveau d'une durée de 3 mois, avec augmentation significative de loyer (pour mise à niveau) et nouveau dépôt de garantie à verser, le tout suivi de la mention "en cas de refus, le bailleur se réserve le droit de résilier le bail en cours". Ceux qui ont refusé de signer ont eu la visite d'huissiers porteurs du bail "à signer".
Est-ce légal ?

D'autre part, nous avons appris que le bailleur actuel s'apprêtait à vendre (à l'insu des locataires) l'immeuble à un autre institutionnel en février prochain. (les appartements libérés ne sont pas reloués et des portes anti-vandalisme cachent désormais les portes d'entrée).
Hormis le fait que selon la loi, ce type d'organisme ne peut vendre un bien avant une période de 10 ans à partir de la date d'achat, une bonne âme pourrait-elle m'éclairer sur le droit des locataires concernés ?
Merci d'avance pour les lumières apportées.


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Numero6
Modérateur

4444 réponses

Posté - 28 déc. 2007 :  15:36:04  Voir le profil  Voir la page de Numero6
Il y aura probablement quelqu'un pour vous répiondre mais cela parait être un domaine assez pointu ( mais qui devient courant hélas).
Essayer de trouver une association qui connait bien ce problème, il doit bien y en avoir.
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quelboulot
Modérateur

6445 réponses

Posté - 28 déc. 2007 :  16:08:47  Voir le profil
Citation :
Peu de temps après, nous avons appris que le nouveau bailleur était un organisme social. Et depuis l'an dernier, celui-ci fait le forcing pour que les résidants (certains sont là depuis 30 ans) cassent leur bail en cours afin d'en signer un nouveau d'une durée de 3 mois, avec augmentation significative de loyer (pour mise à niveau) et nouveau dépôt de garantie à verser, le tout suivi de la mention "en cas de refus, le bailleur se réserve le droit de résilier le bail en cours". Ceux qui ont refusé de signer ont eu la visite d'huissiers porteurs du bail "à signer".
Est-ce légal ?



Totalement illégal.
Citation :
D'autre part, nous avons appris que le bailleur actuel s'apprêtait à vendre (à l'insu des locataires) l'immeuble à un autre institutionnel en février prochain. (les appartements libérés ne sont pas reloués et des portes anti-vandalisme cachent désormais les portes d'entrée).
Rapprochez-vous de la Mairie de votre ville (on ne sait ou vous vous situez au regard du "profil" que vous avez enregistré!)


Les élections approchent, et les maires n'aiment pas vraiment ce genre de bidouillages à ces moments là. Le reste du temps il s'en accomodent parfois ou en sont les initiateurs...

Essayez également de convaincre quelque gazetier du coin de soulever le pb lors de l'une de leur chroniques locales (tv, radio, journaux etc...)

Mais auparavant essayez de constituer un dossier le plus étayé qui soit avec + de certitudes que de conditionnel.

Christophe

Location - Loi n°89-462 du 6 juillet 1989 - Décret n° 87-713 du 26 août 1987 - Décret n°87-712 du 26 août 1987 - Copropriété - Loi n°65-557 du 10 juillet 1965 - Décret n°67-223 du 17 mars 1967

Edité par - quelboulot le 28 déc. 2007 16:09:58
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quelboulot
Modérateur

6445 réponses

Posté - 28 déc. 2007 :  16:24:54  Voir le profil
Votre bail est régit par la loi de 1989 qui stipule
Citation :
http://www.legifrance.gouv.fr/texteconsolide/ACECQ.htm


Publication au JORF du 8 juillet 1989

Loi n°89-462 du 6 juillet 1989

Loi tendant à améliorer les rapports locatifs et portant modification de la loi n° 86-1290 du 23 décembre 1986
Chapitre II : De la durée du contrat de location.
Article 10
Modifié par Loi n°94-624 du 21 juillet 1994 art. 14 I, II (JORF 24 juillet 1994).


Le contrat de location est conclu pour une durée au moins égale à trois ans pour les bailleurs personnes physiques ainsi que pour les bailleurs définis à l'article 13 et à six ans pour les bailleurs personnes morales.

Si le bailleur ne donne pas congé dans les conditions de forme et de délai prévues à l'article 15, le contrat de location parvenu à son terme est soit reconduit tacitement, soit renouvelé.

En cas de reconduction tacite, la durée du contrat reconduit est de trois ans pour les bailleurs personnes physiques ainsi que pour les bailleurs définis à l'article 13, et de six ans pour les bailleurs personnes morales.

En cas de renouvellement, la durée du contrat renouvelé est au moins égale à celles définies au premier alinéa du présent article.

L'offre de renouvellement est présentée dans les conditions de forme et de délai prévues pour le congé, à l'article 15. Le loyer du contrat renouvelé est défini selon les modalités prévues au c de l'article 17.

Par ailleurs, si les loyers sont à réévaluer, la "personne morale" doit respecter les termes de l'article 17c de cette même loi
Citation :
Article 17
Modifié par Loi n°2006-872 du 13 juillet 2006 art. 48 III (JORF 16 juillet 2006).


a) Le loyer :
- des logements neufs ;
- des logements vacants ayant fait l'objet de travaux de mise ou de remise en conformité avec les caractéristiques définies en application des premier et deuxième alinéas de l'article 6 ;
- des logements conformes aux normes définies par ledit décret, faisant l'objet d'une première location ou, s'ils sont vacants, ayant fait l'objet depuis moins de six mois de travaux d'amélioration portant sur les parties privatives ou communes, d'un montant au moins égal à une année du loyer antérieur, est fixé librement entre les parties.
b) Le loyer des logements vacants ou faisant l'objet d'une première location qui ne sont pas visés au a ci-dessus est fixé par référence aux loyers habituellement constatés dans le voisinage pour des logements comparables dans les conditions définies à l'article 19, s'il est supérieur au dernier loyer exigé du précédent locataire.
Les dispositions de l'alinéa précédent sont applicables jusqu'au 31 juillet 1997. Avant cette date, le Gouvernement présentera au Parlement un rapport d'exécution permettant d'établir la comparaison entre l'évolution des loyers des logements vacants selon qu'ils relèvent du a ou du b du présent article.
Toutefois, le Gouvernement présentera au Parlement, dans un délai d'un an à compter de la promulgation de la loi n° 92-722 du 29 juillet 1992 portant adaptation de la loi n° 88-1088 du 1er décembre 1988 relative au minimum d'insertion et relative à la lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale et professionnelle, un rapport d'information sur les logements vacants dans les agglomérations de plus de 200 000 habitants au sens du recensement général de la population, spécifiant, entre autres, les motifs et la durée de la vacance.
En cas de non-respect par le bailleur des dispositions de l'article 19, le locataire dispose, sans qu'il soit porté atteinte à la validité du contrat en cours, d'un délai de deux mois pour contester le montant du loyer auprès de la commission de conciliation.
A défaut d'accord constaté par la commission, le juge, saisi par l'une ou l'autre des parties, fixe le loyer.

c) Lors du renouvellement du contrat, le loyer ne donne lieu à réévaluation que s'il est manifestement sous-évalué.
Dans ce cas, le bailleur peut proposer au locataire, au moins six mois avant le terme du contrat et dans les conditions de forme prévues à l'article 15, un nouveau loyer fixé par référence aux loyers habituellement constatés dans le voisinage pour des logements comparables dans les conditions définies à l'article 19.
Lorsque le bailleur fait application des dispositions du présent c, il ne peut donner congé au locataire pour la même échéance du contrat.
La notification reproduit intégralement, à peine de nullité, les dispositions des alinéas du présent c et mentionne le montant du loyer ainsi que la liste des références ayant servi à le déterminer.
En cas de désaccord ou à défaut de réponse du locataire quatre mois avant le terme du contrat, l'une ou l'autre des parties saisit la commission de conciliation.
A défaut d'accord constaté par la commission, le juge est saisi avant le terme du contrat. A défaut de saisine, le contrat est reconduit de plein droit aux conditions antérieures du loyer éventuellement révisé. Le contrat dont le loyer est fixé judiciairement est réputé renouvelé pour la durée définie à l'article 10, à compter de la date d'expiration du contrat. La décision du juge est exécutoire par provision.
La hausse convenue entre les parties ou fixée judiciairement s'applique par tiers ou par sixième selon la durée du contrat.
Toutefois, cette hausse s'applique par sixième annuel au contrat renouvelé, puis lors du renouvellement ultérieur, dès lors qu'elle est supérieure à 10 p. 100 si le premier renouvellement avait une durée inférieure à six ans.
La révision éventuelle résultant du d ci-dessous s'applique à chaque valeur ainsi définie.


d) Lorsque le contrat de location prévoit la révision du loyer, celle-ci intervient chaque année à la date convenue entre les parties ou, à défaut, au terme de chaque année du contrat.
L'augmentation du loyer qui en résulte ne peut excéder la variation d'un indice de référence des loyers publié par l'Institut national de la statistique et des études économiques, dont les modalités de calcul et de publication sont fixées par décret en Conseil d'Etat. Ces modalités de calcul s'appuient notamment sur l'évolution des prix à la consommation, du coût des travaux d'entretien et d'amélioration du logement à la charge des bailleurs et de l'indice du coût de la construction. A défaut de clause contractuelle fixant la date de référence, cette date est celle du dernier indice publié à la date de signature du contrat de location.
e) Lorsque les parties sont convenues, par une clause expresse, de travaux d'amélioration du logement que le bailleur fera exécuter, le contrat de location ou un avenant à ce contrat fixe la majoration du loyer consécutive à la réalisation de ces travaux.

Dons votre bailleur "social" actuel est "hors les clous" et les locataires qui ont signé de nouveaux bails sous la pression d'huissiers ont tout intérêt à se regrouper et à prendre contact avec l'ADIL locale.

Christophe

Location - Loi n°89-462 du 6 juillet 1989 - Décret n° 87-713 du 26 août 1987 - Décret n°87-712 du 26 août 1987 - Copropriété - Loi n°65-557 du 10 juillet 1965 - Décret n°67-223 du 17 mars 1967
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quelboulot
Modérateur

6445 réponses

Posté - 28 déc. 2007 :  16:31:52  Voir le profil
Citation :
Cette note précisait que le changement de propriétaire ne changeait rien pour les locataires...
Mais qu'en est-il du droit de préemption ?
Pour ce qui est de la vente de biens immobiliers ou d'immeuble le locataire ne jouit d'un droit de préemption que lorsqu'il sagit d'une vente "libre", voir article 15 de la loi de 1989.

En cas de vente du bien loué, le locataire ne béneficie d'aucun droit particulier et son bail se poursuit selon les conditions de bail signées initialement.

Christophe

Location - Loi n°89-462 du 6 juillet 1989 - Décret n° 87-713 du 26 août 1987 - Décret n°87-712 du 26 août 1987 - Copropriété - Loi n°65-557 du 10 juillet 1965 - Décret n°67-223 du 17 mars 1967
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TeaPot
Contributeur senior

72 réponses

Posté - 28 déc. 2007 :  20:32:49  Voir le profil
Merci "quelboulot".
Le problème est que, vu les enjeux financiers du site sur lequel sont implantés les immeubles en question, il m'est difficile pour l'instant d'afficher mon profil. Quant au maire de l'endroit, il est en période de "flatterie" pré-électorale. Après les municipales, ce sera un tout autre discours...
La presse ? oui bien sûr, nous y pensons.
Un bouquin sur le sujet ? Il pourrait bien valoir son pesant de cacahouètes !!!
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TeaPot
Contributeur senior

72 réponses

Posté - 28 déc. 2007 :  20:47:36  Voir le profil
Essayer de trouver une association qui connait bien ce problème, il doit bien y en avoir.

Merci Numéro6.
Mais face à la complexité de notre cas, nous n'avons pas encore trouvé d'association assez calée ou assez costaud. Même l'ADIL reste perplexe face à nos questions.
Bonne soirée.
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ribouldingue
Pilier de forums

11304 réponses

Posté - 28 déc. 2007 :  20:48:57  Voir le profil
Citation :
Cette note précisait que le changement de propriétaire ne changeait rien pour les locataires...
Mais qu'en est-il du droit de préemption ?
Il n'y en n'a pas. Il n'y en aurait eu que si le propriétaire vous avait donné congé pour vendre votre lot ou si c'était la première vente d'un immeubel de plsu de dix lots.

Citation :
Peu de temps après, nous avons appris que le nouveau bailleur était un organisme social. Et depuis l'an dernier, celui-ci fait le forcing pour que les résidants (certains sont là depuis 30 ans) cassent leur bail en cours afin d'en signer un nouveau d'une durée de 3 mois, avec augmentation significative de loyer (pour mise à niveau) et nouveau dépôt de garantie à verser, le tout suivi de la mention "en cas de refus, le bailleur se réserve le droit de résilier le bail en cours". Ceux qui ont refusé de signer ont eu la visite d'huissiers porteurs du bail "à signer".
Est-ce légal ?
Jusque la je ne vois rien d'illégal, mais plutot une action tendencieuse qui tendrait a faire penser a un risque. Le risque est peu clair, car le non renoouvelleemnt du bail doit avoir un des motifs invoqués par la loi, et ici je ne vois pas lequel peut être invoqué.

Citation :
D'autre part, nous avons appris que le bailleur actuel s'apprêtait à vendre (à l'insu des locataires) l'immeuble à un autre institutionnel en février prochain.
Il a tout a fait le droit de vendre 'a l'insu' de vous, selon votre expression.

Citation :
(les appartements libérés ne sont pas reloués et des portes anti-vandalisme cachent désormais les portes d'entrée).
Cen'est pas illégal.
Citation :
Hormis le fait que selon la loi, ce type d'organisme ne peut vendre un bien avant une période de 10 ans à partir de la date d'achat,
Tiens, selon quelle loi?
Citation :
une bonne âme pourrait-elle m'éclairer sur le droit des locataires concernés ?
Les locataires conservent leur bail comme si de rien n'était. Au renouvelleemnt ils ne peuvent le perdre que pour un de smotifs invoqués par la loi de 1989, cad
>> vente du lot (ce qui parait peu probable mais peut exister),
>> habitation par le propriétaire, mais si c'est uen société, ce ne sera pas le cas,
>> ou motif légitime et sérieux tel que non paiement des loyers ou immeuble insalubre, ou très gros travaux.




Je ne comprends pas la réponse de quelboulot qui me parait hors sujet.

Il serait illégal de casser le bail du locataire pour imposer un loyer plus important, mais il n'est pas illégal de peersuader le locataire d'accepter de le casser. Audit locataire de ne pas se laisser faire, ou bien de conclure un deal qui satisfasse les deux parties....

Après tout, il est illégal de piquer dans la poche du voisin l'argent qu'on veut dépenser, mais il n'y a rien d'illégal à persuader le voisin de vous le donner....




Festina lente

Edité par - ribouldingue le 28 déc. 2007 20:53:39
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quelboulot
Modérateur

6445 réponses

Posté - 28 déc. 2007 :  22:07:21  Voir le profil
Citation :
Je ne comprends pas la réponse de quelboulot qui me parait hors sujet.
Il serait illégal de casser le bail du locataire pour imposer un loyer plus important, mais il n'est pas illégal de peersuader le locataire d'accepter de le casser. Audit locataire de ne pas se laisser faire, ou bien de conclure un deal qui satisfasse les deux parties....

Après tout, il est illégal de piquer dans la poche du voisin l'argent qu'on veut dépenser, mais il n'y a rien d'illégal à persuader le voisin de vous le donner....

Est-il "hors sujet" de supposer que certains locataires se sont fait abuser (en fonction de leur âge, capacité, etc...) par des moyens de pression tels qu'intervention d'huissiers etc...

Je ne suis pas avocat, ne m'appelle par Collard qui tout comme certains de ses "illustres" confrères fond sur tout ce qui mérite la surexposition médiatique... mais je suis quasi certain qu'avec une certaine opiniatreté/des connaissances juridiques/ des "sous" (ce qui n'est certainement pas le cas) ou cette fameuse exposition médiatique il y aurait du grain à moudre pour un bon cabinet d'avocats situé de préférence politiquement (si çà existe encore) dans l'opposition à la mairie actuelle...

Une piste de plus pour TeaPot qui a bien déjà dû y penser, n'est-ce point ?

Christophe

Location - Loi n°89-462 du 6 juillet 1989 - Décret n° 87-713 du 26 août 1987 - Décret n°87-712 du 26 août 1987 - Copropriété - Loi n°65-557 du 10 juillet 1965 - Décret n°67-223 du 17 mars 1967
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TeaPot
Contributeur senior

72 réponses

Posté - 29 déc. 2007 :  00:03:51  Voir le profil
Citation :
Initialement posté par ribouldingue
Il n'y en aurait eu que si le propriétaire vous avait donné congé pour vendre votre lot ou si c'était la première vente d'un immeubel de plsu de dix lots.
Eh non ! ce n'était pas la 1ère vente. De plus, il y a eu division de la résidence a 3 reprises en l'espace de 9 ans.
... Ceux qui ont refusé de signer ont eu la visite d'huissiers porteurs du bail "à signer".
Est-ce légal ?
Jusque la je ne vois rien d'illégal, mais plutot une action tendencieuse qui tendrait a faire penser a un risque. Le risque est peu clair, car le non renoouvelleemnt du bail doit avoir un des motifs invoqués par la loi, et ici je ne vois pas lequel peut être invoqué.
Il ne s'agit pas d'un renouvellement de bail. Il s'agit de baux (de 6 ans - voir mon 1er post)qui courrent encore jusqu'en 2008, 2009, 2010, 2011, 2012... et que le bailleur tente de casser par tous les moyens (en récupérant pas mal d'argent au passage. De plus, exiger un nouveau dépôt de garantie auprès de locataires présents depuis belle lurette, est absolument illégal). Les huissiers ? une pression, voire de l'intimidation.
Citation :
D'autre part, nous avons appris que le bailleur actuel s'apprêtait à vendre (à l'insu des locataires).
Il a tout a fait le droit de vendre 'a l'insu' de vous, selon votre expression.
Je ne le pense pas. Si nous avons des baux privés, notre "nouveau" bailleur est un organisme social. La loi (Borloo) veut que les appartements soient proposés en 1er lieu aux locataires, à leur conjoint, à leur(s) descendant(s)ou descendant(s)

Citation :
(les appartements libérés ne sont pas reloués et des portes anti-vandalisme cachent désormais les portes d'entrée).
Cen'est pas illégal.
Certes... Ceci dit, lorsque l'on connaît les problèmes de logement dans notre pays, c'est plutôt étrange, voire douteux.

Citation :
Hormis le fait que selon la loi, ce type d'organisme ne peut vendre un bien avant une période de 10 ans à partir de la date d'achat,
Tiens, selon quelle loi?
La loi Borloo... entre autres

Citation :
une bonne âme pourrait-elle m'éclairer sur le droit des locataires concernés ?
Les locataires conservent leur bail comme si de rien n'était. Au renouvelleemnt ils ne peuvent le perdre que pour un de smotifs invoqués par la loi de 1989, cad
>> vente du lot (ce qui parait peu probable mais peut exister),
>> habitation par le propriétaire, mais si c'est uen société, ce ne sera pas le cas,
>> ou motif légitime et sérieux tel que non paiement des loyers ou immeuble insalubre, ou très gros travaux.
Aucune des 3 propositions n'entre dans le cadre.

Je ne comprends pas la réponse de quelboulot qui me parait hors sujet.

Il serait illégal de casser le bail du locataire pour imposer un loyer plus important
Malheureusement, c'est le cas.
, mais il n'est pas illégal de persuader le locataire d'accepter de le casser.
Ceci ne s'apparenterait-il pas à de la manipulation?...Surtout que certains (pas tous) ont perçu de l'argent en échange. Le motif ? "trop perçu de loyer sur une période de tant de mois ou de tant d'années"

Après tout, il est illégal de piquer dans la poche du voisin l'argent qu'on veut dépenser, mais il n'y a rien d'illégal à persuader le voisin de vous le donner....
Je n'en suis pas sûre... La manipulation est un délit.



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TeaPot
Contributeur senior

72 réponses

Posté - 29 déc. 2007 :  00:44:16  Voir le profil
Citation :
Initialement posté par quelboulot

Citation :
Je ne comprends pas la réponse de quelboulot qui me parait hors sujet.
Il serait illégal de casser le bail du locataire pour imposer un loyer plus important, mais il n'est pas illégal de peersuader le locataire d'accepter de le casser. Audit locataire de ne pas se laisser faire, ou bien de conclure un deal qui satisfasse les deux parties....

Après tout, il est illégal de piquer dans la poche du voisin l'argent qu'on veut dépenser, mais il n'y a rien d'illégal à persuader le voisin de vous le donner....

Est-il "hors sujet" de supposer que certains locataires se sont fait abuser (en fonction de leur âge, capacité, etc...) par des moyens de pression tels qu'intervention d'huissiers etc...
Non, vous n'êtes pas du tout "hors sujet". La pression a été telle que beaucoup ont signé : jeunes, moins jeunes et personnes âgées. Le plus étrange est qu'aucun d'entre eux n'a vu la durée de bail de "3 mois" au moment de la signature. Il faut dire que des choses importantes stipulées en gras, celle-ci était la seule à ne pas l'être...

Je ne suis pas avocat, ne m'appelle par Collard qui tout comme certains de ses "illustres" confrères fond sur tout ce qui mérite la surexposition médiatique... mais je suis quasi certain qu'avec une certaine opiniatreté/des connaissances juridiques/ des "sous" (ce qui n'est certainement pas le cas)
Effectivement, ce n'est pas le cas...
ou cette fameuse exposition médiatique il y aurait du grain à moudre pour un bon cabinet d'avocats situé de préférence politiquement (si çà existe encore) dans l'opposition à la mairie actuelle...
Du grain à moudre pour les avocats (opposition ou pas, il s'agit d'en trouver un costaud et "intègre" qui préfère faire sa pub par le bouche à oreille plutôt que par les caméras...), pour la presse (très achetable malheureusement. Et l'argent n'a pas d'odeur.), mais aussi pour tous ceux qui rencontrent de gros problèmes avec leur propriétaire(qu'il s'agisse d'une personne physique ou morale): entre bail, charges, réparations, entretien, blabla.

Une piste de plus pour TeaPot qui a bien déjà dû y penser, n'est-ce point ?
Quelle perspicacité !Oui bien sûr, ceci dit mieux vaut bien s'entourer et recueillir le plus de renseignements possible (style : les petits alinéas qui passent souvent inaperçus) avant de se lancer. A propos, savez-vous si une action en justice peut stopper une vente (ou la retarder)?
Merci.


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ribouldingue
Pilier de forums

11304 réponses

Posté - 29 déc. 2007 :  08:19:00  Voir le profil
Citation :
Eh non ! ce n'était pas la 1ère vente. De plus, il y a eu division de la résidence a 3 reprises en l'espace de 9 ans.
Qu'appelez-vous division? Y'a t'il plusieurs propriétaires? Est-ce donc une co-propriété?

Je croyais comprendre que vous parliez d'une vente d'immeuble, pas d'appartement.

Citation :
Il ne s'agit pas d'un renouvellement de bail. Il s'agit de baux (de 6 ans - voir mon 1er post)qui courrent encore jusqu'en 2008, 2009, 2010, 2011, 2012... et que le bailleur tente de casser par tous les moyens (en récupérant pas mal d'argent au passage. De plus, exiger un nouveau dépôt de garantie auprès de locataires présents depuis belle lurette, est absolument illégal). Les huissiers ? une pression, voire de l'intimidation.
Ce que je dis est en relation avec votre premier post que je rapelle:
Citation :
celui-ci fait le forcing pour que les résidants (certains sont là depuis 30 ans) cassent leur bail en cours
Vous ne dites pas que le bailleur casse le bail mais tente de le faire casser au locataire.
Cela signifie donc bien que le locataire a le choix et peut ne pas le casser.
Si dans les faits, ce que vous décriverz se passe différemment, et que en particulier, en gardant le même bail, le nouveau bailleur exige un dépôt de garantie augmenté, ça, c'est évidemement illégal.
Si le locataire accepte de signer un nouveau bail, il est tout a fait normal et cela n'a rien d'illégal que le nouveau depôt de garantie soit en rapport avec le nouveau loyer.

Citation :
Citation :
D'autre part, nous avons appris que le bailleur actuel s'apprêtait à vendre (à l'insu des locataires).
Il a tout a fait le droit de vendre 'a l'insu' de vous, selon votre expression.
Je ne le pense pas. Si nous avons des baux privés, notre "nouveau" bailleur est un organisme social. La loi (Borloo) veut que les appartements soient proposés en 1er lieu aux locataires, à leur conjoint, à leur(s) descendant(s)ou descendant(s)
Vous parliez d'instituteur institutionnel.

Maintenant vous parlez de bailleur social, ce qui est différent. Quel est donc ce bailleur? Sont-ce des HLM ou des ILM par exemple?

D'autre part, s'agit t'il de ventes d'appartements comme le prétend votre réponse (Et dans ce cas, vous avez en effet raison, sans même la loi Borloo), ou d'une vente d'immeuble comme le disait votre premier post? Merci de préciser...
Quand a la loi Borloo,j'aimerais des précisions: Quel texte précis?

Citation :
Citation :
les appartements libérés ne sont pas reloués et des portes anti-vandalisme cachent désormais les portes d'entrée.
Ce n'est pas illégal.
Certes... Ceci dit, lorsque l'on connaît les problèmes de logement dans notre pays, c'est plutôt étrange, voire douteux.
En quoi est-ce douteux? Il n'est pas interdit de conserver vacant un logement, simplement dans certains cas, le propriétaire paiera un impôt sur les logemnets vacants.
Merci de me préciser en quoi il est illégal de conserver un logement vacant (Quelle loi)?

Citation :
Citation :
Hormis le fait que selon la loi, ce type d'organisme ne peut vendre un bien avant une période de 10 ans à partir de la date d'achat,
Tiens, selon quelle loi?
La loi Borloo... entre autres
Excusez moi mais si je me souviens bien il s'agit d'un ensemble de modifications de lois existantes, et la réponse ne me donne aucune indication.
Voici la liste des lois en cours, pouvez-vous me dire ou chercher, parce que la, on peut jouer au chat et à la souris longtemps en précisant que il existe bien une loi qui...

http://www.universimmo.com/accueil/unijur000.asp


Citation :
Citation :
Il serait illégal de casser le bail du locataire pour imposer un loyer plus important


Malheureusement, c'est le cas.
Encore une fois, ce n'est pas ce que dit votre post initial.
Donc confirmez-vous que c'est bien UNILATERALEMENT le bailleur qui casse les baux?
Avec les éléments que vous avez ajoutés dans la réponse et que je discute ci-dessous, je pense le contraire....


Citation :
Citation :
mais il n'est pas illégal de persuader le locataire d'accepter de le casser.

Ceci ne s'apparenterait-il pas à de la manipulation?...Surtout que certains (pas tous) ont perçu de l'argent en échange. Le motif ? "trop perçu de loyer sur une période de tant de mois ou de tant d'années"
Si il y a eu concession de part et d'autre, cela se nomme une transaction, et je vous demande en quoi le locataire qui accepte la transaction est lésé?

De même en quoi accepter une transaction transforme celle-ci en manipulation?
Je ne veux pas dire qu'il n'y a certainement pas eu manipulation, mais en tout cas, avec les éléments que vous apporortez, je n'en vois pas de claire.

Citation :
[quote]Après tout, il est illégal de piquer dans la poche du voisin l'argent qu'on veut dépenser, mais il n'y a rien d'illégal à persuader le voisin de vous le donner....
Je n'en suis pas sûre... La manipulation est un délit.
Certes, mais il faut des éléments prouvant la manipulation, et pour l'instant je n'en vois pas.
Encore une fois, cela ne veut pas dire qu'il n'y a pas manipulation....


Festina lente

Edité par - ribouldingue le 29 déc. 2007 08:58:09
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