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Luc Standon
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 61 PostĂ© - 28 oct. 2011 :  03:37:16  Lien direct vers cette rĂ©ponse  Voir le profil
Revue de Presse :

- Crise de la zone euro : peut-on encore gagner du temps avant un suicide économique ? Ah tiens, il n'est pas fait référence dans cet article d'une troisième solution.

- Marianne 2 > Jacques Sapir : l'accord signé ne fait que prolonger l'agonie de l'euro. La seule solution, désormais, réside dans une sortie de l'euro, qu'elle soit négociée ou non.

- Sondage : 48 % des Français n’ont confiance ni en Sarkozy ni en Hollande pour réduire la dette. Ce qui laisse tout de même une brèche de 52% à se partager entre l'UMPS, non ?

- Les banques françaises veulent se recapitaliser par leurs propres moyens. Oui, enfin c'est tout de même pas la bataille de la Bérézina, à l'exception de...

- Dexia qui a besoin de 1,7 milliard d'euros pour se recapitaliser. Tel le Phoenix, la good part de la bad banque renait de ses cendres.

Côté technique, le cash mis à disposition des banques très largement au dessus des besoins :

citation:
(AOF / Funds) - Dans sa note quotidienne, Natixis relève que les banques sont censées lutter pour obtenir de la liquidité mais, "force est de constater que la demande au VLTRO 12 mois est restée relativement limitée ce qui rassure un peu sur le fonctionnement du marché interbancaire". Finalement, ce sont 56,9 milliards d'euros qui ont été demandés par 181 banques à échéance 12 mois. Dans le même temps le LTRO 3 mois n'a été renouvelé que partiellement. Ainsi sur les 85 milliards qui arrivaient à échéance seulement 44,6 milliards ont été demandés, note Jean-Francois Robin.

"On peut donc penser qu'une partie du 3 mois qui arrivait à échéance a été rollé sur le 12 mois. De plus, une partie du collatéral est peut-être mis de côté pour se concentrer sur le prochain VLTRO 13 mois du 21 décembre prochain qui aura l'avantage de couvrir le passage de fin d'année à la fois 2011 comme celui d'aujourd'hui, mais aussi celui de 2012."

"Surtout, les banques ont moins d'incitation à aller au VLTRO en l'absence de portage positif (le swap 10 mois était au-dessus du repo) comme c'était le cas lors du premier VLTRO 12 mois en juin 2009 (442 milliards avaient alors été demandés). Avec un Eonia à 0,93% il est relativement moins intéressant d'aller emprunter du cash à 1,5% pour le reprêter ensuite sur le marché du repo. Lors du deuxième VLTRO en 2009, la demande avait été nettement moindre en l'absence de portage positif."

"On peut aussi penser qu'après le premier jumbo VLTRO il y avait aussi moins de collatéral disponible après coup. Comme en 2009, la fourniture de liquidité va de nouveau s'inverser et pencher en faveur des LTRO (67% de la liquidité fournie par la BCE) au détriment des MRO (33% du total). La maturité moyenne de la liquidité va ainsi nettement s'allonger avec les deux VLTRO qui viennent s'ajouter au LTRO 6 mois exceptionnel d'aout et aux 3 mois réguliers."

"Elle est déjà en moyenne de plus de 4 mois après le VLTRO d'aujourd'hui contre un peu plus d'un mois précédemment. Elle pourrait approcher les 6 mois après le prochain VLTRO. Si finalement l'excédent de liquidité n'a pas beaucoup augmenté (+17 milliards), le cash mis à disposition des banques dépasse très largement les besoins avec un surplus de plus de 100 milliards désormais."

Comprenne qui peuvent, pas le temps d'expliquer

- BFM TV > UE : l'accord ne règle pas les problèmes de fond

Signature de Luc Standon 
Conformément à la Loi "informatique et libertés" du 6 janvier 1978 modifiée (cf. CNIL), je bénéficie et dispose d'un droit d'accès, de rectifications, de modifications et de suppression des données et des informations me concernant.
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Édité par - Luc Standon le 28 oct. 2011 04:14:20

Luc Standon
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Revenir en haut de la page 62 PostĂ© - 28 oct. 2011 :  15:48:39  Lien direct vers cette rĂ©ponse  Voir le profil
citation:
Initialement posté par andre78fr

Libre à vous de croire qui vous voulez, je ne suis de toute façon pas qualifié pour donner des leçons de macro-économie, mais je répète que les points de vue de Luc ne sont absolument pas des vérités partagées par la majorité des économistes et je vous invite à vous documenter en dehors de ce forum et de ces monologues partisans.


Je vous prends au mot, et on ne m'accusera pas de du prosélytisme ou d'être propagandiste, et je vais essayez de (dé-) monter (en plusieurs messages) que bien au contraire de nombreux économistes et politiciens, et autres acteurs, tout clivage politique confondu (donc hors partisianisme idéologique, ni autre parisianisme sans "t" ) doutent sérieusement de la construction de la zone euro et sont critiques à l'égard de la monnaie unique.

Certes pour certains d'entre eux, ils étaient déjà opposé. Pour d'autres, ils sont devenus méfiant, au point de revenir sur leurs décisions initiales (après tout ne dit on pas qu'il n'y a que les cons qui ne changent pas d'avis ?). Sachant qu’en matière d'€urope, les différences de conception sont marginales entre l'UMP et le PS (UMPS).

26 octobre 2011 : Marianne 2 > Les Européens font comme les Shadoks, ils creusent, ils creusent... Les dirigeants européens réunis à Bruxelles ont effacé la moitié de la dette grecque et garanti les banques pour permettre leur recapitalisation. Le Fonds de stabilisation a été abondé à hauteur de 1000 milliards et la création d'un fonds de garantie privé, où sont espérés les capitaux notamment chinois, est envisagée et doit faire l'objet d'une rencontre entre Nicolas Sarkozy et le numéro un chinois. Mais les solutions trouvées ressemblent au gag d'un feuilleton célèbre diffusé au temps de l'ORTF, lorsqu'on ignorait ce qu'était une crise financière.

Je commence rétrospectivement par quelques articles du site de Gaullisme.fr :

- 25 octobre 2011 : Les dirigeants européens travaillent en aveugles - Entretien de Jean-Pierre Chevènement au site internet de Public Sénat, lundi 24 octobre 2011.

- 11 octobre 2011 : Les économistes «atterrés» redoutent un «krach social et démocratique» de l’Europe : A l’invitation de Mediapart, six de ces économistes «atterrés» ont repris, jeudi 6 octobre à Paris, leur bâton de pèlerin. De l’agonie grecque à la chute de Dexia, ils ont décrit le nouveau virage de la crise, et tiré à boulets rouges sur l’Union européenne, qui n’y est pas pour rien dans les tourmentes en cours. Voici la vidéo de la première partie du débat (1h25):
- http://www.dailymotion.com/video/xl...s#rel-page-1

Plusieurs intervenants, dans le public, ont pressé les économistes à se prononcer, à quatre jours du premier tour de la primaire socialiste, sur leurs préférences politiques. Montebourg, Joly, Mélenchon, etc., y aurait-il un candidat «atterré» à leurs yeux ? A quoi serviraient les «atterrés», si ce n’est pour soutenir un candidat ? Et ce fut, sur scène, la cacophonie. Voir la séance de questions-réponses avec le public
- http://www.dailymotion.com/video/xl...tterres_news

Manifeste des économistes atterrés (la révolte des économistes atterrés est soutenue par le PS Européen): CRISE ET DETTE EN EUROPE : 10 FAUSSES EVIDENCES, 22 MESURES EN DEBAT POUR SORTIR DE L’IMPASSE (PDF) :



- 11 octobre 2011 : De l’incompétence à l’irresponsabilité… Le sauvetage de la banque DEXIA révèle à quel point nos dirigeants sont complices d’un système bancaire aux abois. Une fois de plus l’Etat vient avec l’argent du contribuable au secours d’un établissement bancaire, sans pour autant imposer les contreparties indispensables. C’est un véritable scandale. Rien sur la séparation des activités de marché et des activités de dépôt. Rien sur la responsabilité des dirigeants. Rien sur la réduction des rémunérations extravagantes et la distribution des bonus. L’irresponsabilité générale d’une petite bande protégée par l’Etat est confortée. Et au même moment le Président de la République et le Premier Ministre nous expliqueront que les Français sont dispendieux, qu’il faut se serrer la ceinture, supprimer toujours plus d’enseignants dans les écoles, de policiers dans les commissariats ! Plus que jamais il est urgent de nettoyer au karcher ce secteur bancaire qui a failli à sa mission première qui est de financer l’économie réelle.

- 16 septembre 2011 : L'agonie de l’Euro par Jacques Sapir - La crise de l’Euro est désormais entrée dans sa phase terminale, comme cela a été prévu à la fin de 2010. La crise actuelle est appelée à s’aggraver, rythmée par le défaut de la Grèce (octobre ou novembre), le déclenchement de la crise Espagnole et une crise bancaire généralisée dans les pays de la Zone Euro. Le temps de la crise s’impose désormais aux politiques. Les conditions de gouvernance de la zone Euro sont clairement inadaptées, mais les conditions de réformes de cette dernière sont incompatibles avec la temporalité de la crise. Nous sommes donc face à l’agonie de l’Euro.

- 7 septembre 2011 : Crise boursière : le château de cartes financier au bord de l’effondrement

- 6 septembre 2011 : La vraie nature de la crise par Georges Berthu (ancien député européen) : Alors que le lancement de la monnaie unique européenne avait été une réussite technique, la situation s’est retournée avec une incroyable rapidité. Dix ans plus tard, les observateurs les plus sérieux regardent comme une possibilité la désintégration de la zone euro. Que s’est-il passé ? A vrai dire, tout était prévisible, et prévu. Source : http://www.observatoiredeleurope.com/

- 18 août 2011 : Un couple Franco-allemand de plus en plus germanique : En route vers une €urope supranationale, le couple Franco-Allemand, s'emploie à trouver un équilibre budgétaire qui empêche le gouvernement d'un état nation membre de la zone euro de choisir librement sa politique économique intérieur.

- 6 août 2011 : Crise financière et de l’euro ou l’échec des idéologues ! par Jacques MYARD, Député UMP (Pdt du Cercle Nation et République) : Les bourses chutent, les agences de notation dégradent les États les uns derrière les autres, les gouvernements colmatent les brèches et s’endettent davantage provoquant l’inquiétude croissante des marchés... Alors que faire ? Prendre conscience, avant toute chose, des réalités, aidez la Grèce c’est jetez l’argent par la fenêtre en pur perte, ce sera demain la même chose pour l’Italie et l’Espagne. Ces Etats doivent IMPERATIVEMENT retrouver leur compétitivité perdue en dévaluant, alors l’aide internationale aura un sens et leur permettra de repartir ! Il y a bien sûr une autre solution pour dévaluer leur monnaie, en l’occurrence l’euro : La sortie de L’Allemagne de la zone euro !!! J’ai émis cette proposition il y a plus d’une année, les « sachants » m’ont ri au nez avec dédain ! Et aujourd’hui il est certain que ce serait la mesure la moins traumatisante pour éviter le choc systémique qui arrive à vive allure.

- 2 août 2011 : Paul Jorion regarde l’économie par le prisme de la philosophie auteur de « Le capitalisme à l’agonie », aux éditions Fayard

- 2 juillet 2011 : Il faut dévaluer l’euro par rapport au dollar : Il y a un peu plus d’un an, la Grèce était sur le point de faire défaut sur sa dette. La Commission de Bruxelles et la Banque centrale européenne (BCE) élaborèrent alors un plan qui devait éviter ce défaut. Ce plan comportait deux volets.... Un an plus tard, la Grèce est toujours au bord de la faillite, mais dans une situation économique détériorée par la rigueur qui lui a été imposée et un endettement qui a encore augmenté. Face à cette situation dramatique que croit-on que la Commission et la BCE proposent à la Grèce ? De rejouer le même scénario, avec le même plan en deux volets : premier volet, les Etats de la zone euro sont invités à remettre environ 100 milliards sur la table. Second volet, les Grecs sont priés de se serrer encore davantage la ceinture et de vendre une partie du patrimoine de leur pays à l’encan.... En vérité, la clé du problème se trouve entre les mains de la BCE. Car, de même que par sa politique monétaire, la BCE est la responsable, non pas unique mais essentielle, de la crise grecque, de même peut-elle, en changeant sa politique monétaire, résoudre la crise grecque et sauver l’euro (???)

- 17 juin 2011 : « La dette grecque sera les nouveaux emprunts russes! »

- 12 mai 2011 : L’arnaque de la dette par André-Jacques Holbecq (économiste) - Jusqu’en 1973, lorsque l’État avait besoin de trésorerie, il demandait à la Banque de France de le financer, de la même manière que procède toute entreprise ou ménage envers sa banque commerciale : en lui signant une « reconnaissance de dette ». Cette création monétaire, bien public, actuellement confiée à des banques privées auxquelles il est pourtant difficile de faire confiance doit revenir dans le giron de la collectivité. C’est aussi ce qui permettra d’honorer la dette sans asphyxier notre économie.



De l'autre côté... Forum est la revue théorique de Force Ouvrière (FO) : http://www.revueforum.fr/

- Entretien avec Emmanuel Todd : "La dette publique est un mécanisme d’exploitation financière des biens publics" - Pour l’essayiste le plus corrosif de sa génération, la réduction des moyens alloués aux services publics est un élément fondamental de la baisse du niveau de vie des citoyens. Anticipant une disparition prochaine de l’euro, sous sa forme actuelle, il prône la mise en place d’un protectionnisme au niveau européen. Et le format en PDF de l'entretien :





Bonne lecture Ă  tous et toutes. Que chacun se fasse sa propre opinion.
A suivre...
Signature de Luc Standon 
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Luc Standon
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Revenir en haut de la page 63 PostĂ© - 28 oct. 2011 :  17:32:49  Lien direct vers cette rĂ©ponse  Voir le profil
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Initialement posté par andre78fr

Monsieur Luc Standon, pourquoi n'allez vous pas discuter de ces questions dans des forums spécialisés sur les questions monétaires et économiques où vous aurez des vrais contradicteurs compétents ???

Moi je pense que les membres de ce forum sont assez compétents pour débattre sur ce forum de questions macro-économiques.

Certains prétendront que tout ceci n'a rien à voir avec l'immobilier ? Ce ne serait que de la pure mauvaise foi. Exemple : En Irlande, la crise financière qui dure depuis trois ans, continue de faire des ravages. Malgré le plan de sauvetage du gouvernement, le marché immobilier reste sinistré. Certains constructeurs, en faillite, ont tout simplement abandonné leurs chantiers.

BFM TV le 27 octobre 2011




Rappelez-vous simplement comment le NON Irlandais à l’adoption du TCE (version Lisbonne) a été bafoué (comme en France, entre autre) : premier référendum les irlandais votent NON. Un an après, le gouvernement irlandais, dit au Peuple Irlandais qu'ils ont rien compris et qu'il fallait voter OUI à l'adhésion de l'Irlande au Traité Européen qui était proposé par l'EU. Donc l’Irlande refait un référendum auquel il fallait répondre forcément OUI ou OUI.

Laissant ainsi penser que la formule de Jean-Paul Sartre (PS ?) "Elections, pièges à cons" sied parfaitement à l'expression des Peuples au sein de la zone euro. L'affaire a été plié ainsi, c'est ce qui est rappelé par une précédente vidéo de Nigel FARGE postée dans un précédent message.

En voici une nouvelle pour vous faire comprendre la différence entre les ennemies de la démocratie, les faux-amis de la démocratie, et ceux qui respectent un vote démocratique (la voix des Peuples) :



Quand bien même vous n'approuveriez pas les idées de Nigel FARGE, avouez qu'il est un excellent orateur.



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Édité par - Luc Standon le 28 oct. 2011 17:43:05

Ankou
Contributeur vétéran

1014 message(s)
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Revenir en haut de la page 64 PostĂ© - 28 oct. 2011 :  18:37:29  Lien direct vers cette rĂ©ponse  Voir le profil
citation:
Initialement posté par Luc Standon
Quand bien même vous n'approuveriez pas les idées de Nigel FARGE, avouez qu'il est un excellent orateur.
Jue n'approuve pas ses positions, mais il a un réel talent d'orateur, les deux faits me semblant intimement liés.

Je ne savais pas qu'on pouvait couper le micro aux orateurs du parlement européen.

Ils sont grassement payés nos députés, avec une belle retraite, et ils ont l'air de bcp s'amuser!

quelboulot
Modérateur

3752 message(s)
Statut: quelboulot est déconnecté

Revenir en haut de la page 65 PostĂ© - 28 oct. 2011 :  21:23:20  Lien direct vers cette rĂ©ponse  Voir le profil
Pour compléter ce qu'andré78 indiquait à Luc standon...

citation:
Initialement posté par andre78fr

Monsieur Luc Standon, pourquoi n'allez vous pas discuter de ces questions dans des forums spécialisés sur les questions monétaires et économiques où vous aurez des vrais contradicteurs compétents ???



Et Ă  qui ce dernier indique

citation:
Moi je pense que les membres de ce forum sont assez compétents pour débattre sur ce forum de questions macro-économiques.



Je crois que luc standon est doté d'une vértitable logorrhée écrite (comparable à la logorrhée verbale = Perturbations du langage dans sa dynamique, se caractérisant par un flux de paroles débité rapidement pendant un long moment ) difficilement contrôlable qui lui permet même de tenir quasiment tout seul un sujet... même sans contradicteurs, ou à peine...

Tiens, pour renouveller/compléter le sujet, que pensez-vous donc cher Luc de ce discours ?

citation:
http://www.rue89.com/2011/10/27/les...elles-225996

Les Espagnols, cocus des accords de Bruxelles ?

ou, en dehors de l'article lui même, un commentaire me paraît intéressant

Redroom
La V2, une grosse *****

Et si on commençait la démondialisation financière ?

Les investisseurs étrangers — au tout premier rang desquels les banques françaises et allemandes — détiennent 70 % de la dette grecque. Une situation qui place la politique du pays sous tutelle des institutions financières, et qui pourrait s'étendre à l'Espagne, à l'Italie ou au Portugal. Il existe pourtant un moyen d'assurer la souveraineté de la délibération politique : renationaliser la dette.
par Frédéric Lordon, mai 2010

Conformément à la logique éternelle des faux débats, le tumulte de commentaires suscités par la crise grecque prend bien soin de maintenir étanche la séparation entre questions à poser (inoffensives) et questions à ne pas poser (plus gênantes), et notamment celle des façons d'envisager le financement des déficits publics. Interrogation que les traités européens s'efforcent de déclarer forclose : ce financement se fera exclusivement sur les marchés de capitaux, sous la tutelle des investisseurs internationaux, et pas autrement. La simple observation des dégâts qui naissent de l'exposition des finances publiques grecques aux marchés obligataires pourrait pourtant donner l'envie d'explorer des solutions moins désastreuses, comme, par exemple, le recours au financement monétaire des déficits (1).

Elle pourrait également inciter à méditer le cas singulier du Japon, un pays aussi superlativement endetté... qu'il est absent de la chronique des crises de dette souveraine. Car si l'on fait grand cas de la dette grecque, son encours (270 milliards d'euros, soit 113 % du produit intérieur brut [PIB] en 2009, 130 % prévus pour 2010) reste pourtant des plus modestes comparé à celui de la dette japonaise, dont le ratio atteindrait les 200 points de PIB en 2010 — record incontesté parmi les pays de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Comment comprendre que le détenteur de la plus importante dette publique au monde, affligé en outre de la solvabilité apparente la plus dégradée (si on lui donne pour mesure sommaire son ratio sur PIB), soit à ce point ignoré des investisseurs internationaux ?

La réponse, simplissime, est : parce que les investisseurs internationaux ne sont pas les souscripteurs de la dette publique japonaise. Laquelle est détenue à plus de 95 % par les épargnants nationaux. A l'exact inverse des Etats-Unis, le Japon affiche un taux d'épargne des ménages rondelet, largement suffisant pour couvrir les besoins de financement de l'Etat et, au-delà, des entreprises. Aussi les marchés ne sont-ils pas sollicités par la dette publique japonaise — qui s'arrange très bien sans eux — et, par conséquent, n'ont-ils pas la possibilité de soumettre la politique économique du Japon à leurs normes absurdes. Pour que les marchés fassent ingérence en cette matière, il faut qu'ils en aient l'instrument, à savoir les titres de la dette. Pas de détention, pas d'immixtion.

Pour qui voudrait bien la saisir, la crise grecque, éclairée à la lumière contrariante du cas japonais, offre donc l'occasion de revenir sur la logique même de la déréglementation financière internationale, qui doit moins aux prodiges de la théorie économique standard — toujours disponible pour promettre monts, merveilles, croissance et emploi quand il est question de déréglementation — qu'aux solides intérêts qui l'ont promue. A partir du milieu des années 1980, en effet, les Etats-Unis se trouvent confrontés à la question suivante : comment financer des déficits (extérieur et budgétaire) quand on n'a plus d'épargne nationale (2) ? Tout simplement en faisant venir l'épargne des pays qui en ont. Soit, à l'époque (comme d'ailleurs aujourd'hui), le Japon et l'Allemagne, et désormais la Chine. La déréglementation financière est donc la réponse stratégique qui consiste à installer les structures de la circulation internationale des capitaux pour dispenser l'économie américaine d'avoir à boucler le circuit épargne-investissement sur son espace national.

Disons tout net que, inconscients de ce qui les attendait ensuite, bon nombre d'autres pays ne sont pas restés insensibles aux charmes circulatoires de la déréglementation financière internationale. Car, du fait du ralentissement de croissance survenu dans les années 1970, les déficits à financer deviennent le problème endémique de la plupart des économies du Nord. Parmi ces pays, la France a très explicitement conçu sa propre déréglementation d'abord au service du financement non monétaire de son déficit budgétaire (3). Mais tous, se précipitant dans la géniale trouvaille du recyclage international de l'épargne, ne vont pas tarder à découvrir les sujétions qui en sont les contreparties. En effet, dans la relation entre débiteurs et créanciers, les structures des marchés de capitaux libéralisés font basculer le rapport de forces en faveur des seconds. Et les Etats s'aperçoivent progressivement qu'emprunter sur les marchés, c'est se soumettre au verdict des marchés.

Le verdict serait-il éclairé, on pourrait y voir un moindre mal. Mais il ne l'est pas, et surtout il ne peut pas l'être (4). De l'imposition de taux d'inflation aussi bas que possible à la sanction de toute dérive du déficit budgétaire, même la mieux fondée, en passant par l'interdiction de son financement monétaire et par la sanctuarisation du modèle de la banque centrale indépendante, il est assez facile de faire le tour, même superficiellement, de l'ampleur des renoncements de politique économique impliqués par la tutelle des marchés.
Une souveraine tranquillité

Or la contrainte « en régime » vire au cauchemar en situation de crise, car la méfiance des investisseurs s'exprime par des ventes de titres de la dette publique, dont résulte une hausse des taux d'intérêt, c'est-à-dire du coût de financement des Etats. Le supplément de tension financière qui s'ensuit peut aller jusqu'à imposer aux budgets publics des coûts exorbitants, comme s'en aperçoivent douloureusement les Grecs. Les emballements collectifs qui se cristallisent autour de l'hypothèse d'un défaut souverain ont pour effet d'emporter la masse des opérateurs dans un sens qui accuse tous les traits de la doctrine normalisatrice des marchés et rend la mise au pas de la politique économique plus mordante encore — il n'est que de voir l'ampleur des sacrifices exigés à très court terme de la Grèce par les investisseurs contre un semblant de retour au calme...

C'est précisément là que le cas du Japon pourrait faire école. Pour s'affranchir du pouvoir de bailleurs abusifs, il faut... changer de bailleurs. C'est ce que le Japon a eu la sagesse de faire, ou plutôt a-t-il eu celle de ne pas effectuer le premier changement, celui qui a jeté la plupart des autres Etats dans les pattes d'investisseurs à qui les structures des marchés déréglementés ont permis d'entrer sur les marchés domestiques... et donné tout pouvoir de coercition sur les politiques économiques locales. A rebours de l'idéologie de la mondialisation qui fait l'apologie de la suppression de toutes les frontières, et spécialement de celles qui pourraient être opposées aux mouvements de capitaux, le cas japonais, en tout cas en matière d'endettement de l'Etat, offre l'exemple d'une configuration non seulement viable mais dotée d'assez bonnes propriétés.

On n'en conclura pas que la solution japonaise constitue la parade infaillible qui permettrait aux dettes publiques d'être financées sans limite et hors de toute contrainte — à 200 points de PIB, il se pourrait que le Japon, lui aussi, finisse un jour par tomber sur un bec —, mais au moins lui reconnaîtra-t-on la capacité d'avoir porté un haut niveau de dette souveraine dans d'excellentes conditions de stabilité. On n'omettra pas non plus la série des conditions annexes qui, outre la détention résidente, ont rendu ce portage possible, et notamment le travail coordonné des pouvoirs publics et des institutions de collecte de l'épargne des ménages. Par un compromis typique de la façon japonaise, système bancaire et caisses de retraite ont en effet activement « joué le jeu », c'est-à-dire orienté massivement les avoirs des ménages vers les titres de la dette publique. Les épargnants n'ont pas eu à s'en plaindre : depuis deux décennies, le marché des actions est sinistré et ne livre que des rapports fort modestes. Quant à la politique monétaire de taux quasi nuls, elle a tiré tous les rendements à des niveaux très bas, à côté desquels les petits pour cent servis par les titres publics sont simplement royaux.

Le cas japonais fournit en tout cas l'occasion de redécouvrir qu'en matière d'allocation de l'épargne les épargnants eux-mêmes ne sont rien et que tout le pouvoir échoit aux intermédiaires, c'est-à-dire aux collecteurs institutionnels qui jouent pour eux. Mais la chose surprenante tient surtout au fait que ce pouvoir peut parfois ne pas être exercé pour le pire, puisque, à l'inverse de leurs homologues occidentaux qui se plaisent à jouer le jeu de l'arbitrage court-termiste et à déplacer frénétiquement leurs capitaux d'une classe d'actifs et d'un pays à l'autre, à la recherche du moindre différentiel de rentabilité, les investisseurs institutionnels japonais ont « fixé » une part importante de l'épargne de leurs mandants sur les titres publics, dont les conditions de financement se sont alors avérées d'une grande régularité et surtout soustraites à tous les emballements spéculatifs qui déstabilisent périodiquement les titres souverains des autres pays.

Il ne faut pas chercher plus loin les conditions de possibilité de la grande tranquillité qui a jusqu'ici accompagné l'impressionnante croissance du niveau de la dette publique japonaise... et pourrait nous permettre, sinon d'en faire autant — car 200 points de PIB ne sont pas un objectif désirable en soi ! —, du moins de détendre l'effrayante contrainte qui pèse sur l'endettement public au moment où il est le plus nécessaire : au cœur de la récession.

Il n'y a donc pas trente-six choix possibles — mais il y en a ! Soit se soumettre aux injonctions des investisseurs internationaux qui contraignent et le volume brut de la dette publique et les conditions dans lesquelles il est contracté. Ou bien, sous l'hypothèse (d'ailleurs discutable (5)) où l'on désire demeurer dans le registre du financement obligataire pur, opter pour la renationalisation majoritaire du financement des déficits en organisant l'allocation massive des épargnes nationales (évidemment pour les pays, comme la France, qui en disposent...) vers les titres de l'Etat. Comme les collecteurs d'épargne français ont de longue date pris un tout autre pli et qu'on les voit mal accepter spontanément un compromis à la japonaise, il faudra en passer par la coercition de règles contraignantes a minima, notamment en obligeant réglementairement les investisseurs nationaux à allouer une certaine part de leurs encours aux titres de la dette publique, en tout cas une part suffisante pour que cette dette soit en quasi-totalité couverte par des souscriptions nationales.

Tout bien considéré, c'est là une formule à laquelle on trouve pas mal d'avantages et assez peu d'inconvénients. En premier lieu, les titres d'Etat offrent une rémunération raisonnable de l'épargne, supérieure à celle des livrets (mais fiscalisée) sans toutefois tomber dans l'extravagance (puisque, en général, les bons du Trésor constituent l'actif dit « sans risque » et font la référence plancher de la hiérarchie des taux d'intérêt). Détourner l'épargne des produits actions est ensuite probablement l'un des meilleurs services à lui rendre à elle — en la prémunissant des ruines boursières régulières qui affligent les petits porteurs —, mais à la communauté également, puisque l'épargne-actions, économiquement dispensable (6), n'en est pas moins l'instrument même du pouvoir actionnarial et des contraintes qu'il fait peser sur le salariat.

Dira-t-on que le renoncement à la mobilisation des capitaux étrangers et l'aiguillage prioritaire de l'épargne nationale vers les titres publics réactiveront fatalement l'effet d'éviction (7) ? En fait il n'en est rien, puisque le taux d'épargne français est si élevé qu'il permet de couvrir à l'aise les besoins de financement de l'Etat tout en « en laissant » pour le secteur privé, et que, de toute façon, dans l'hypothèse qui est envisagée ici, les entreprises demeureraient parfaitement libres d'aller se financer sur les marchés internationaux.

Disons cependant les choses comme elles sont : il s'agit bien d'un système de contribution forcée. Non pas contribution instantanée directe — dont le nom est l'impôt —, mais contribution indirecte via le financement intertemporel des déficits publics — et contribution rémunérée tout de même ! On connaît forçages plus douloureux... Le parallèle entre ces deux modes de contribution offre d'ailleurs l'occasion de rappeler que l'une des voies, systématiquement écartée, de résolution du problème non pas du financement des déficits, mais des déficits eux-mêmes consisterait à revenir sur la série des défiscalisations à n'en plus finir (8).

Mais la démondialisation du financement des déficits aurait surtout un immense mérite, dont le sens est devenu presque entièrement étranger aux entendements d'économistes (orthodoxes) : un mérite politique et démocratique. Renationaliser la question du financement équivaut à en expulser le tiers des investisseurs internationaux et à la réintégrer entièrement dans le contrat social national, en restituant au corps politique la faculté d'arbitrer les conflits qu'induit nécessairement cette question. Comme l'ont bien montré Bruno Tinel et Franck Van de Velde (9), le conflit générationnel opportunément mis en avant sur le mode bêlant de « la dette que nous allons léguer à nos enfants » a surtout pour fonction de masquer le conflit fondamental — et parfaitement contemporain — entre les moins riches, qui, par leurs impôts, payent le service de la dette, et les plus riches, qui en détiennent les titres.

Les termes mêmes de cette redistribution instantanée des contribuables ordinaires vers les possesseurs de patrimoines financiers sont déterminés par le fonctionnement des marchés de capitaux, échappant par conséquent à toute délibération souveraine — rappelons quand même qu'avec le service de la dette il y va du deuxième poste budgétaire, juste derrière l'éducation nationale, une paille... et surtout un trou noir de la souveraineté politique, dont le budget de l'Etat est l'expression financière par excellence. Quel taux d'intérêt la dette publique doit-elle porter et quel doit être le montant de ces transferts ? Voilà une question qu'il revient entièrement au corps politique de trancher. Or la chose n'est possible que si la très grande majorité des détenteurs de la dette publique se comptent parmi les citoyens mêmes du pays. C'est-à-dire s'il est possible d'organiser dans le périmètre de la souveraineté la confrontation des intérêts antagoniques des créanciers et des débiteurs.

Alors, mais alors seulement, de la même manière que les candidats à l'exercice du pouvoir soumettent au peuple leurs choix fiscaux, ils pourraient lui soumettre leurs choix financiers. Un taux trop élevé... et la charge de la dette, par un effet d'éviction dont on parle moins, forcera à l'abandon de dépenses publiques utiles. Un taux trop bas... et les épargnants se trouveront lésés d'une insuffisante rémunération. Trop bas, également... et la force de rappel sur l'endettement public ne sera plus assez puissante, créant à terme une menace de perte de solvabilité et d'exposition des patrimoines des créanciers. Trop élevé... et les transferts vers les plus riches tomberont dans l'antiredistribution abusive, etc.

Parmi tous ces effets contradictoires, c'est le corps politique, en ses diverses fractions, qui doit trancher, et lui seul. Et certainement pas les investisseurs internationaux qui, conduits par leurs seuls intérêts de créanciers et parfaitement étrangers à la communauté politique, n'en sont pas moins en position de lui imposer certaines des décisions les plus lourdes de sa vie collective.

Comme il est devenu maintenant apparent, la doctrine libérale n'a rien eu de plus pressé que de déclarer l'espace national dépassé et de promouvoir les transformations structurelles (déréglementations en tout genre) susceptibles d'inscrire cette affirmation dans la réalité. L'histoire des XIXe et XXe siècles a donné suffisamment de raisons de se méfier de l'hypertrophie du principe national qui a pour nom « nationalisme ». Elle n'a cependant produit aucune conception opératoire alternative de la souveraineté politique. C'est pourquoi, détruisant l'idée de nation, le libéralisme détruit du même coup celle de souveraineté, en prenant bien soin, signe de sa parfaite hypocrisie, d'éviter toute reconstruction de souveraineté à des échelles territoriales élargies. Car l'idée de nation souveraine pourrait fort bien être étendue au-delà des ensembles territoriaux et culturels où elle a d'abord trouvé naissance, pour embrasser des ensembles autrement composites mais rendus cohérents par la mise en commun d'un destin — cela même qu'on appelle souveraineté —, extension au terme de laquelle il deviendrait plus clair que souveraineté et nation, c'est en fait tout un, et que l'une n'est qu'un autre nom de l'autre.
Vices et vertus
d'une vieille idée

Mais que ces ensembles constitués en corps politiques délibèrent, fixent leurs règles et les fassent appliquer, c'est ce dont le néolibéralisme ne veut à aucun prix. On l'a beaucoup laissé faire jusqu'ici, et la question est de savoir jusqu'où on le laissera aller encore. S'il est permis de solliciter de nouveau l'histoire récente, il y aurait vraiment lieu de se méfier des mouvements de reconstitution violente des souverainetés quand elles ont été trop agressées — car la souveraineté peut aussi se donner les formes les plus haïssables. Or on ne peut pas tout à fait exclure que, après deux décennies d'érosion et d'agression continues, on commence à se rapprocher dangereusement de ces points critiques. Aussi l'idée d'une reconquête ordonnée offre-t-elle une perspective politique qu'on pourrait juger intéressante, peut-être même urgente.

Elle a bien sûr dans un premier temps l'inconvénient d'épouser toutes les apparences du passéisme en remobilisant l'idée de nation ridiculisée par le néolibéralisme et tous ceux qui, à gauche, estiment utile de lui apporter leur concours, mais au prix de cette réduction qui la fait concevoir étroitement et toujours séparée de son corrélat essentiel : la souveraineté — il faudra bien un jour que tous ces braves gens disent si, désireux d'envoyer la nation aux poubelles de l'histoire, ils veulent y faire également passer l'idée de souveraineté.

A moyen terme en tout cas, il est possible de préférer le passéisme de la délibération politique, dans laquelle les arbitrages de l'endettement public seraient complètement réintégrés, à un monde mondialisé ébouriffant de modernité, dans lequel ce sont les marchés de capitaux qui fixent le tribut prélevé sur la richesse nationale par des créanciers des quatre coins du monde. Et il est possible de trouver quelque valeur à cette conclusion somme toute assez simple : si la mondialisation n'est en définitive pas autre chose que la dissolution des souverainetés par la marchéisation de tout, alors démondialiser c'est repolitiser.

Frédéric Lordon
Economiste, auteur de La Crise de trop. Reconstruction d'un monde failli, Fayard, 2009


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Édité par - quelboulot le 28 oct. 2011 22:02:25

Luc Standon
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Initialement posté par Ankou

Ils sont grassement payés nos députés, avec une belle retraite, et ils ont l'air de bcp s'amuser!

Si vous saviez...

Pourtant en France la Culture est littéraire, donc RDV à votre fnac local pour peu que vous ne l'aviez pas lu lorsqu'il était sortie :

- Quand tu seras président de Danny l'ex-rouge devenu vert et de BK le docteur consultant...

Effectivement, c'est une sacrée bande de rigolards, souvent près pour la gaudriole. Comme quoi il n'y a pas de quoi fouetter un chat avec l'affaire du CARLTON à Lille, alors que les Hôtels de Bruxelles sont de véritables baisodrômes diplomatiques. D'où l'idée plutôt amusante de certaines femmes de vouloir faire la grève du sexe pour forcer certains hommes politiques à faire les efforts nécessaires, mais bon... En attendant, tout ceci ne peut donner que l'envie de devenir €uro-député faute de devenir président, non ?

Quoiqu'il en soit, le scandale éhonté outre-Rhin des eurodéputés venant pointer pour soutirer de l’argent puis repartir vaquer à leurs propres affaires ne défraie pas l'actualité médiatique en France, poser vous la question pourquoi ?

A l’heure où on nous promet des baisses tout azimut, voilà qui va ravir ceux qui galèrent…

25 octobre 2011

Finalement la mafia se trouve partout : Ils badgent et quittent le parlement !
Pour eux c’est facile après de dire on diminue les salaires des gens,
on augmente les charges etc…..

Ses mêmes députés qui votent des lois contre le travail au noir, contre le travail dissimulé, contre la fraude généralisée ? Vue sous cette angle, L'Europe, ça peut effectivement rapporter gros pour certains.

Encore plus lucratif, comme je le disais dans d'anciens sujets, même sur l'ancien forum, pendant les crises des fortunes se défont et d'autres se forment... En disant tout haut ce que sont censés penser ses collègues traders tout bas, il a crevé l'écran. Alessio Rastani, un trader londonien indépendant, a fait sensation hier, lundi 26 septembre 2011, en décrivant sur BBC News comment les traders appréhendent la crise financière : en se réjouissant d'en tirer un maximum d'argent. Il assure que ceux qui actionnent "les marchés" ne croient pas aux plans de sauvetages européens, qu'ils se fichent de redresser l'économie et que c'est "Goldman Sachs qui gouverne le monde" ! Trop gros pour être vrai ?

le trader qui priait pour la RĂ©cession et le Krach !


D'un autre côté l'Islande, l'Irlande, la Grèce, l'Espagne, le Portugal ont déjà été victime de spéculation de ventes à découvert. Et miser à la baisse rapporte certainement plus en ce moment que de miser à la hausse. Au fait, ils sont où les décroissants du forum, les baissiers du bear market ? Ha là c'est technique !


Le sommeil de l'ours et la charge du taureau symbolisent les comportements humain
pendant les périodes baissières et haussières respectivement


Dans un même temps JL Mélenchon et F. Hollande débattent de l'accord européen, sur le plateau d'@si (http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=4427) : Un faux débat entre faux ennemie et vrai amis, tiens même Jacques Généreux (ex-PS) sera présent pour faire rire ou pour faire pot de fleur ?

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Revenir en haut de la page 67 PostĂ© - 28 oct. 2011 :  22:09:18  Lien direct vers cette rĂ©ponse  Voir le profil
Luc, désolé mais sur ce sujet :

citation:
Quoiqu'il en soit, le scandale éhonté outre-Rhin des eurodéputés venant pointer pour soutirer de l’argent puis repartir vaquer à leurs propres affaires ne défraie pas l'actualité médiatique en France, poser vous la question pourquoi ?


A l’heure où on nous promet des baisses tout azimut, voilà qui va ravir ceux qui galèrent…



Moi avoir été "preum's"



http://www.universimmo.com/forum_un...PIC_ID=11240
Posté - 26 oct. 2011 : 16:55:19

Il faut de temps en temps aller dans la cour de récré d'UI...

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Luc Standon
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Initialement posté par Luc Standon

D'un autre côté l'Islande, l'Irlande, la Grèce, l'Espagne, le Portugal ont déjà été victime de spéculation de ventes à découvert. Et miser à la baisse rapporte certainement plus en ce moment que de miser à la hausse. Au fait, ils sont où les décroissants du forum, les baissiers du bear market ? Ha là c'est technique !

@quelboulot : Quant on parle du loup, on en voit la queue

Question-réponse : ont ils réglé leur politique de censure sur RUE89 depuis 2007 ? C'est toujours la même équipe de rédac ?

citation:
Initialement posté par quelboulot

Je crois que lucstandon est doté d'une vértitable logorrhée écrite (comparable à la logorrhée verbale =Perturbations du langage dans sa dynamique, se caractérisant par un flux de paroles débité rapidement pendant un long moment) difficilement contrôlable qui lui permet même de tenir quasiment tout seul un sujet... même sans contradicteurs, ou à peine...

Et c'est là votre seul (et/ou dernier) argument contradictoire ? Malheureusement il n’existe pas encore de rubrique "blague du jour" sur le forum d'UI.

Mais je vous en prie, ré-ouvrons un sujet sur les courbes et le tunnel de Friggit

Qui sait, des anciens membres de l'ancien forum pourrait aussi refaire surface , ça réveillerait peut être les morts du nouveau forum

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quelboulot
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Revenir en haut de la page 69 PostĂ© - 28 oct. 2011 :  22:27:21  Lien direct vers cette rĂ©ponse  Voir le profil
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Et c'est là votre seul (et/ou dernier) argument contradictoire ? Malheureusement il n’existe pas encore de rubrique "blague du jour" sur le forum d'UI.



Luc standon, nous nous sommes mal compris, je n'ai aucun élément contradictoire à votre égard, je ne fais qu'un constat... vous vous occupez très bien tout seul...
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Ankou
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Initialement posté par Luc Standon
Mais je vous en prie, ré-ouvrons un sujet sur les courbes et le tunnel de Friggit
Ouiiiiiiiiii

Le Monsieur Friggit me paraissant bien discret ces temps-ci

Sauf à changer 3 fois d'ordonnée à ses courbes en 6 mois


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Revenir en haut de la page 71 PostĂ© - 29 oct. 2011 :  03:03:54  Lien direct vers cette rĂ©ponse  Voir le profil
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Initialement posté par quelboulot

Luc standon, nous nous sommes mal compris, je n'ai aucun élément contradictoire à votre égard, je ne fais qu'un constat... vous vous occupez très bien tout seul...

Je pose dans ce sujet quelques jalons nécessaires qui vont servir à répondre ultérieurement à bailleurx (dans un autre sujet important) et aux autres lecteurs qui n'interviennent pas, mais qui les lisent très probablement, vue le nombre croissant des visites dans les dits sujets.

andré78.fr (quelboulot aussi), me reprocha un côté partisan. Je vais essayer de démonter le contraire, pour le moment j'attaque avec des économistes de droite libérale, après j'enchainerais sur les économistes de gauche keynésienne : l'actualité aidant, il y en aura pour tout le monde.

Je simplifie en mettant des économistes dits néo-moderne, laissant le soins à chacun de relire les bases, Adam Smith, David Ricardo, Freidman, John Stuart Mill, Hicks, Hayek, Robert Merton, Karl Marx et Rosa Luxembourg, Alfred Marchall, (et même Aristote ), Mauris Allais, etc... La liste n'est pas exhaustive. Je vous épargne l'Histoire des courants de pensées économiques, ainsi que les différentes classifications des écoles de pensées économiques.

En fait, l'économie macro et micro est super passionnante : niveau cérébral c'est même très accessible à tous, tout en développant son sens critique (lire l'analyse critique socio-économique de ZORRO en fin de ce message, par exemple). En théorie, il n'y a aucun problème de conception : le hic vient lorsque l'on passe à la pratique et à la mise en application des théories.

Car c'est l'économie appliquée qui est très difficile, et pour cause : car là on ne joue pas à SIM-CITY impunément, on touche à la vie réelle avec de véritables êtres humains qui vont vivre les situations des mises en applications des différentes théories.

Et qui peut mettre en place les théories économiques, si ce ne sont d'autres que les politiciens de la Particratie Républicaine ? Sauf à passer à la gestion directe et à la démocratie directe : c'est pas gagné, encore faudrait il expliquer les différences sur l'anarcho-syndicalisme et le syndicalisme-révolutionnaire, les divergences entre fédéralisme et centralisme, le collectivisme versus le communisme, etc. Bref c'est comme si on expliquait les différences de notions qui existe entre la Charte d'Amiens versus la Charte de Paris à un actionnaire-capitaliste dont la seule ambition est de devenir délégué du Personnel pour bénéficier des avantages de la bureaucratie syndicale vous voyez déjà le paradoxe ! Non ?

Au sens noble du terme, donc, la politique est tout aussi intéressante que l'économie . Cf. Simone Weil : Note sur la suppression générale des partis politiques Extrait :


En aparté, j'anticipe, mais je parlerais ultérieurement d'Etienne CHOUARD*, ce qui devrait faire plaisir au moins à bailleurx.

Interlude... Trop drĂ´le...


Pour revenir à nos moutons (les mougeons ) et plus récemment à biquette, la candidate du "mouvement vers rien" à l'élection Présidentielle Française en 2012...

citation:
L'article 4 de la Constitution de 1958 dispose que : « Les partis et groupements politiques concourent à l'expression du suffrage. » Ne concourent-ils pas surtout, et corrélativement, à l'expression du mensonge ? C'est la question impie que Simone Weil posait déjà dans sa Note sur la suppression générale des partis politiques... Simone Weil est précieuse parce qu'elle appartient à un ancien régime de l'esprit, classique donc éternel, qui ne renonce jamais à poser les questions du « bien, de la vérité et de la justice » sur le plan politique. Observatrice particulièrement lucide des démocraties et des totalitarismes, la philosophe a vu les partis politiques mentir par vocation (en bon platonisme, rien ne s'oppose autant à la vérité que l'opinion) et par profession (propagande et servilité) : « Si l'on confiait au diable l'organisation de la vie publique, il ne pourrait rien imaginer de plus ingénieux. » Conclusion : « La suppression des partis serait du bien presque pur. »

Source : http://www.lefigaro.fr/lefigaromaga...litiques.php


Mais en France, et au nom de la République Particratie représentative, la noblesse a été guillotiné en 1789 (je vous le rappel au passage ). Heureusement, ils restaient quelques Chouans... Souviens toi des vendéens !



J'entends déjà andré78.fr me gueuler dessus qu'à présent je serais royaliste-souverainiste (ce qui est possiblement pour lui une métaphore pour radical-socialiste : Ne doit pas être confondu avec Parti radical dit « valoisien » associé à l'UMP et qui est la continuation légale du Parti républicain, radical et radical-socialiste de 1901, ni avec le Parti radical de gauche allié du Parti socialiste, issu de la scission de 1972. ), ce à quoi je lui répondrais que dans national-socialisme, il y a aussi le mot socialisme Je sais, mon humour ne fait rire que moi Bref..

Donc politiquement, chaque candidat berger a dans son programme électoral un programme de théorie économique qu'il faut que les électeurs mougeons sachent décrypter. Et pour se faire élire par le troupeau, chaque candidat berger se doit d'exposer son programme économique simplement afin de le faire comprendre au Peuple mougeons sensé l'élire lors d'un suffrage. Un peu comme dans "La Ferme des Animaux" de George Orwell.

Une fois que j'aurais posé ici dans ce sujet, quelques petits jalons nécessaires à la compréhension critique (chacun étant libre de lire ou pas les liens que je propose et à son rythme), je m'efforcerais de répondre aux interrogations de bailleurx dans l'autre sujet. Bien que je pourrais déjà envoyer une réponse lapidaire et incisive (comme à mon habitude), mais connaissant la susceptibilité de bailleurx, elle risquerait de mal le prendre (chose que je ne souhaite pas)



(*) Étienne Chouard : 10 raisons de sortir de l'Union Européenne...



Toutefois, d'un point de vue socio-économique : il manque aussi l'analyse et la critique du vertueux ZORRO qui, aidé par son fidèle serviteur muet, Bernardo (ce qui est précurseur avec les quotas de l'emploi à domicile des travailleurs handicapés) et pour se donner une bonne conscience morale face à sa position de rentier, défendait les intérêts de l’hacienda de son patriarche (un richissime expatrié espagnole installé à Las Vegas sous la bénédiction de sa majesté), en prenant aux riches compétiteurs du business familiale de la famille De Las Vegas (eux-mêmes protégés par le ridicule sergent Gracia, lui même un petit fonctionnaire exécutant et sans grande ambition, affecté au maintien de l'ordre dans la région) pour faire de la pseudo redistribution de richesse directement aux travailleurs de l'exploitation de son paternel... Ceci directement au détriment commerciale des compétiteurs de l'exploitation familiale de son père : Ce qui socialement permettait de rendre les travailleurs libres plus heureux de leur sort à aller au turbin chaque jour de l'année pour le même patron, sachant que cela permettait à son père d'augmenter les salaires à moindre cout des employés vivant au village le plus proche de l'exploitation familiale (au passage, pas sur qu'ils avaient tous un contrat de travail).

Déjà là vous avez un autre regard socio-économique sur ZORRO, non ? Alors à présent, et vue sous cet angle, ZORRO était il un roturier-socialiste ou un Don-capitaliste ?

Je peux vous faire une même démonstration d'analyse socio-économique avec le couple gay Batman et Robin aussi. en rajoutant une dimension de valeur morale, par exemple.

Alors un autre super héros en perspective ? Aller pour faire plaisir à quelboulot qui semble aimer RUE89 (et Boulevard69 aussi ? )



Dormez-bien, les enfants, l'Ogre n'en est qu'Ă  mettre sa chemise, pour l'instant. La suite de l'Histoire sera plus tard...


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Revenir en haut de la page 72 PostĂ© - 31 oct. 2011 :  04:09:44  Lien direct vers cette rĂ©ponse  Voir le profil
Angela Merkel explique la crise grecque aux Italiens...



Moi je la trouve plus convaincante que l'allocution télévisée de notre pdt de l'arrêt public, non ?
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Édité par - Luc Standon le 31 oct. 2011 04:10:23

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Revenir en haut de la page 73 PostĂ© - 31 oct. 2011 :  05:30:43  Lien direct vers cette rĂ©ponse  Voir le profil
Au fait.... Suite au printemps arabe en Tunisie, le parti Ennahdha remporte les élections avec plus ou moins 41% des voix du suffrage démocratique, mais c'est pas certain. L'engagement de la Tunisie sur la voie de la démocratie doit, selon le gouverneur de la Banque centrale tunisienne (BCT), de nouveau attirer les investissements qui, seuls, permettront au pays une réelle reprise de la croissance économique mise à mal par la révolution.

Aussi à cet effet, l'office du tourisme Tunisien vous fait par de sa nouvelle campagne de promotion (à petit budget), une campagne qui cependant ne serait pas du goût du parti Ennahdha (on se demande pourquoi ?)



Le message étant clair : Ben Ali étant à présent en Égypte, venez en Tunisie.

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Édité par - Luc Standon le 31 oct. 2011 05:31:38

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Revenir en haut de la page 74 PostĂ© - 31 oct. 2011 :  21:49:41  Lien direct vers cette rĂ©ponse  Voir le profil
La France perd le TGV saoudien sur un malentendu...


C’est la consternation dans le camp Alstom-SNCF : l’Arabie saoudite a préféré retenir la proposition hispano-locale pour construire son TGV Djeddah-Médine-La Mecque. Un contrat de 7 milliards d’euros échappe ainsi à la France, qui a le sentiment que le choix des autorités n’est pas fondé que sur des considérations techniques.

Selon Alstom, la promesse de transfert de technologie qu’impliquait la création d’un consortium entre les Espagnols et les Saoudiens n’entrerait pas en ligne de compte. Il avait en effet été prévu d’inclure ce petit bonus lors de l’ultime round de négociation, comme les industriels français en ont l’habitude.

Le rejet tiendrait plutôt à un incident qui s’est déroulé lors de la présentation du projet français dans la péninsule arabique. Thierry Mariani, ministre des Transports et cofondateur de la Droite Populaire, avait alors souhaité associer l’offre Alstom-SNCF à l’image prestigieuse de la France en organisant un apéro saucisson vin rouge à La Mecque, terminus de la ligne projetée.

Monsieur Jean BON

Chef cuistot de la délégation Française.


Or si l’islam salafiste autorise bien l’alcool, le porc et les putes quand le croyant se trouve isolé chez les infidèles, leur consommation est formellement interdite dès lors qu’un voisin peut vous apercevoir.

La Mecque étant peuplée d’un million et demi de voisins, « l’ambiance autour du buffet ressemblait un peu à un jeu de chat-bite », selon un membre de la délégation française.

Sans formellement admettre sa responsabilité dans l’incident, M. Mariani reconnaît qu’un plus grand travail de recherche sur les us et coutumes locaux est nécessaire avant son prochain déplacement.



Celui-ci aura lieu en Roumanie, où la RATP convoite le marché du métro de Bucarest. Pour renforcer la crédibilité du projet, M. Mariani prévoit d’être accompagné de M. Guéant.


« Dracula était roumain. Ça devrait leur faire plaisir de voir Claude » a déclaré M. Mariani.


citation:
Comme d'autres villes roumaines, Jassy a été noyée par la prolifération des automobiles depuis le boum économique qui a suivi le rétablissement de la phase démocratique. La circulation y est très difficile. Côté transports urbains, 10 autobus Renault R.312 venus de France ont été cédés par la RATP au réseau modeste de Jassy en octobre et novembre 2007. 10 Saviem Sc10 ont également été cédés au réseau de Jassy par la RATP. Sur les 10 Saviem Sc10 vendus par la RATP, 8 seront réformés.

Source: http://fr.wikipedia.org/wiki/Ia%C8%99i




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Édité par - Luc Standon le 31 oct. 2011 21:59:32

Luc Standon
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Revenir en haut de la page 75 PostĂ© - 04 nov. 2011 :  22:55:00  Lien direct vers cette rĂ©ponse  Voir le profil
Épilogue à la crise Grecque lors du G20 de Cannes 2011... Traduit en Français pour ceux et celles qui ne comprennent pas...


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Ankou
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Revenir en haut de la page 76 PostĂ© - 05 nov. 2011 :  10:13:29  Lien direct vers cette rĂ©ponse  Voir le profil
Quel morceau d'acteur!

Luc Standon
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Revenir en haut de la page 77 PostĂ© - 11 nov. 2011 :  23:43:20  Lien direct vers cette rĂ©ponse  Voir le profil
Palindrome Politique


A lire vraiment de haut en bas...

Dans notre parti politique, nous accomplissons ce que nous promettons.
Seuls les imbéciles peuvent croire que
nous ne lutterons pas contre la corruption.
Parce que, il y a quelque chose de certain pour nous :
L’honnêteté et la transparence sont fondamentales pour atteindre nos idéaux..
Nous démontrons que c’est une grande stupidité de croire que
les mafias continueront à faire partie du gouvernement comme par le passé.
Nous assurons, sans l’ombre d’un doute, que
la justice sociale sera le but principal de notre mandat.
Malgré cela, il y a encore des gens stupides qui s’imaginent que
l’on puisse continuer à gouverner avec les ruses de la vieille politique.
Quand nous assumerons le pouvoir, nous ferons tout pour que
soit mis fin aux situations privilégiées et au trafic d’influences
nous ne permettrons d’aucune façon que
nos enfants meurent de faim
nous accomplirons nos desseins mĂŞme si
les réserves économiques se vident complètement
nous exercerons le pouvoir jusqu’à ce que
vous aurez compris qu’à partir de maintenant
nous sommes l’U.M.P., la "nouvelle politique".

Lire maintenant de bas en haut...
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Ankou
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Revenir en haut de la page 78 PostĂ© - 12 nov. 2011 :  07:11:32  Lien direct vers cette rĂ©ponse  Voir le profil
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Initialement posté par Luc Standon

Palindrome Politique



Anacyclique, non?

Luc Standon
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Revenir en haut de la page 79 PostĂ© - 12 nov. 2011 :  10:24:31  Lien direct vers cette rĂ©ponse  Voir le profil
citation:
Initialement posté par Ankou

Anacyclique, non?

Exacte, ça fait plaisir de voir qu'il y en a au moins un qui suit cette rubrique

@Ankou :
- L'interdiction des ventes à découvert est prolongée pour 10 valeurs bancaires
- Baroin contre la vente à découvert
- Marché: Bercy prolonge l'interdiction des ventes à découvert

Déjà que l'an dernier (19 mai 2010) l'info était passée pratiquement inaperçue du grand public :
- France - L'AMF et Bercy silencieux sur les ventes à découvert

De toute manière bien que l'on nous parles de l'Italie, en ce moment, les marchés attaquent la France en catimini

Pour ceux et celles qui ne savent pas ce qu'est la vente à découvert :
- http://www.abcbourse.com/apprendre/1_vad.html


Après l'abandon du référendum par la Grèce,
les marchés financiers comptent se faire des couilles en or grosses comme ça.

Entre traders et développeurs web, le concours de bites est lancé.


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Ankou
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Revenir en haut de la page 80 PostĂ© - 12 nov. 2011 :  11:31:42  Lien direct vers cette rĂ©ponse  Voir le profil
J'aime beaucoup le titre du Figaro, qui ne correspond absolument pas Ă  la teneur du texte (ni d'ailleurs certainement Ă  la position de base dudit Baroin.

Sur le fond la VAD devrait être totalement supprimée dans un nouveau système économique mondial (à imaginer).
Page: de 8 
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