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 pose de répartiteurs de frais de chauffage.
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NaG
Contributeur senior

51 réponses

Posté - 15 janv. 2008 :  14:05:35  Voir le profil
Nous sommes 2 copropriétaires sur 19 et nous envisageons de demander la pose de répartiteurs de frais de chauffage.
Que citer comme articles pour que la question soit posée en A.G.?
Merci pour vos réponses.
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gédehem
Pilier de forums

11332 réponses

Posté - 15 janv. 2008 :  18:12:07  Voir le profil
Répondre : " c'est obligatoire depuis des lustres .... lorsqu'il est techniquement possible d'individualiser le chauffage collectif."

"Historique des principaux textes.

1974 Loi 74-908 du 29 octobre 1974 relative aux économies d’énergie.
Prévoit la limitation des températures et la répartition individuelle du chauffage collectif.

1979 Période dite de « La chasse au GASPI ».

- Décret 79-907 du 22 octobre 1979 relatif à la limitation des températures dans les locaux et habitation : fixée à 19°C. (toujours en vigueur, art.R131-19 et suiv. CCH).

- Décret 79-1065 du 6 décembre1979 relatif aux travaux réalisés dans les immeubles bâtis relevant du statut de la copropriété et qui ont pour but d’améliorer l’isolation thermique ou le rendement des installations consommant de l’énergie.

- Décret 79-1232 du 31 décembre 1979 comptage et répartition du chauffage collectif

Article R.131-3 CCH : Tout immeuble collectif équipé d’un chauffage exclusivement collectif fournissant à chaque local occupé à titre privatif des quantités de chaleur réglable par l’occupant doit être muni d’appareils permettant de déterminer les quantités de chaleur fournies.

Article R.131-5 CCH : La date limite pour la mise en service des appareils prévus par l’article R.131.-3 est le 31.12.1985.

1981 - Circulaire du 26 août 1981 sur l’application de la réglementation relative aux compteurs d’énergie thermique.

1987 - Décret 87-764 du 15 septembre 1987 relatif aux travaux d’économie d’énergie sur le chauffage et l’ECS.
Prévoit l’achat et la pose de compteurs individuels pour l’ECS.


1989 - Décret 89-989 du 29 décembre 1989.
Art. R.152-6 : Les infractions aux limitation de température prévues aux art. R.131-19 à 131-23 sont punies de la peine d’amende prévue pour les contraventions de la 5° classe qui peut être portée au double en cas de récidive.
Est punie de la même peine l’opposition à l’exercice des fonctions des agents chargés de constater les infractions.


1991 - Décret 91-999 du 30 septembre 1991 Equipements et répartition des frais de chauffage collectif.
Tout immeuble collectif équipé d’un chauffage commun (….) et fournissant à chacun de ces locaux une quantité de chaleur réglable par l’occupant, doit être muni d’appareils permettant d’individualiser les frais de chauffage collectif.
Ces appareils doivent permettre de mesurer la quantité de chaleur fournie ou une grandeur représentative de celle-ci
. "

Notez que s'agissant d'obligation légales, l'AG se prononce sur les modalités de réalisation et non sur les travaux eux-mêmes, puisqu'ils sont rendus obligatoires ....(L.art.25e)

Edité par - gédehem le 15 janv. 2008 18:12:59
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JPM
Pilier de forums

13591 réponses

Posté - 15 janv. 2008 :  23:04:14  Voir le profil  Voir la page de JPM

Gedehem :
Citation :
Répondre : " c'est obligatoire depuis des lustres .... lorsqu'il est techniquement possible d'individualiser le chauffage collectif."


Ce n'est pas tout à fait exact.

Il faut vérifier la situation de l'immeuble à l'égard des dispositions de l'article R 131-3 du CCH, et en fonction de la date de délivrance du permis de construire (avant ou après le 31 décembre 1988). Si les frais de chauffage sont inférieurs au seuil prévu par ce texte, il n'y a aucune obligation.

Or, dans les années qui ont suivi la publication de ce texte, il s'est avéré que, dans bien des cas, des travaux appropriés permettaient de passer en dessous du seuil (régulation notamment, changement bruleur ou autres), quand une première approche révélait son dépassement.

A cet égard, le texte a eu d'heureux effets

Quand il n'y a pas d'obligation, le syndicat peut décider quand même de poser des appareils de comptage, mais il s'agit alors d'une modification de la répartition des charges.

NaG peut par contre demander communication des pièces nécessaires pour établir le dépassement du seuil.




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gédehem
Pilier de forums

11332 réponses

Posté - 16 janv. 2008 :  09:09:39  Voir le profil
Je crois qu'on va revenir très vite sur cette histoire de "seuil", compte tenu des augmentations du prix des énergies ...

D'autre part, il faut bien comprendre que depuis la "chasse au gaspi" et plus rencore de nos jours, la question ne se pose pas en terme d'économie de gros sous, ici en € définis par un seuil, mais bien en terme d'ECONOMIE D'ENERGIE, ce qui est tout autre chose ....

Depuis les 1er textes de 1974 jusqu'au décret de 1991, l'individualisation du chauffage tend à diminuer les consommations d'énergies, et quasi uniquement cela ...

C'est la raison d'être de l'individualisation certes, mais aussi (surtout ?) des travaux nécessaires prévus dès 1979 pour " ... la limitation des températures dans les locaux et habitation : fixée à 19°C. (....) ... travaux réalisés dans les immeubles bâtis relevant du statut de la copropriété et qui ont pour but d’améliorer l’isolation thermique ou le rendement des installations consommant de l’énergie."

L'individualisation du chauffage collectif, qui entraine quasi toujours une réduction de 20 à 30 % de l'énergie nécessaire, ainsi que les travaux nécessaires pour l'isolation et la régulation du chauffage prennent tout leur sens de nos jours.

Faute de fonctionner à l'énergie "bio", le chauffage collectif n'utilise pour la très grande majorité que de l'énergie fossile dont il faudra bien que nos petits enfants se passent soit parce qu'il n'y en aura plus soit qu'elle sera alors hors de prix !

Déja, elle devient une part importante de nos budgets, le poste "chauffage/ECS" étant souvent le plus gros postes dans nos dépenses.

Encore une fois, la question posée par ces textes n'est pas tant de faire des économies de "sous" (bien qu'elles soient certaines dans quasi tous les cas) mais des économies d'énergies, sujet "brulant" d'actualité .....

On dépense des sommes énormes pour la "mise au norme/sécurité" nos ascenseurs, il serait grand temps de se pencher sur l'isolation, la régulation et l'individualisation du chauffage collectif avant que plus personne ne puisse payer les énergies nécessaires ...
Lorsqu'il faudra se chauffer à la bougie, on sera bien content d'avoir bien isolé l'immeuble .....

Edité par - gédehem le 16 janv. 2008 09:15:46
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Ankou
Pilier de forums

3265 réponses

Posté - 16 janv. 2008 :  09:44:21  Voir le profil
@ gédehem
+1
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JPM
Pilier de forums

13591 réponses

Posté - 16 janv. 2008 :  10:05:50  Voir le profil  Voir la page de JPM

Je partage les soucis de Gedehem quant aux déperditions d'énergie.

Mais en l'état des textes, la réponse à NAG est bien de préciser que l'installation est obligatoire, mais sous conditions.

Quant aux déperditions ? Nous revenons aux préoccupations du temps du premier choc pétrolier (1975 me semble-t-il). Il y a en plus un parfum écologique non négligeable mais qui ne change rien aux moyens à utiliser pour faire des économies d'argent et, partant, d'énergie.

Or il est bien certain que les moyens les plus efficaces en 1975 ont été la généralisation ou l'amélioration des régulations, le contrôle du rendement des chaudières, la pratique systématique des équilibrages, la modernisation des systèmes d'expansion, l'entretien des vannes de radiateurs et la lutte contre la boue dans les canalisations.

Pour l'isolation thermique : l'exploitation des photographies aériennes prises au moment des chutes de neige et l'ajout systématique d'une isolation thermique en cas de réfection de l'étanchéité des terrasses qui apparaissaient vierges de neige sur les photos.

Et pour l'eau chaude : l'installation de pompes de recyclage là où elles manquaient (économie de 5 à 15 % souvent et amélioration du confort), l'entretien des mitigeurs et l'installation de compteurs d'eau. Il faut ajouter le calcul aussi exact que possible du coût du mètre cube d'eau chaude car à cette époque on se référait aux prix indiqués, notamment celui de la Chambre des propriétaires. Ce prix unique pour tous les immeubles était parfois inférieur de 40 % au coût réel dans tel immeuble déterminé. C'est le coût du chauffage qui augmentait en compensation.

Les mesures actuelles négligent à mon avis l'entretien courant et la modernisation des installations en place lorsqu'elle est nécessaire.

Le DPE actuel est une vaste fumisterie (sans jeu de mot). Là dessus la proposition de l'ARC d'un DPE de l'immeuble est à encourager. Il devrait s'étendre à l'installation de l'immeuble et aux modalités de son entretien.

La place faite à l'isolation thermique est exagérée, si l'on tient compte du rapport efficacité / prix. Nombreux sont les copropriétaires qui ne pourront pas suivre, et les indications actuelles sur les finances publiques incitent à en dire autant pour les primes, subventions et autres financements extérieurs.

Une bonne mesure serait aussi l'interdiction absolue du système de répartition fondé sur les puissances installées. Deux appartements de volumes identiques paient l'un 120, l'autre 150, parce que ce dernier est au dessus d'un passage cocher dont le plancher haut n'est pas isolé. La copropriété s'en contremoque et n'a jamais voulu isoler le plancher haut du passage cocher. Or dans ce cas, l'isolation doit être effectuée.

Quant aux fenêtres ? Dépenses somptuaires dans bien des cas.

Pour autant l'ARC n'a pas tort de proposer une modification de leur régime juridique, mais devrait élargir sa proposition aux canalisations de chauffage et aux radiateurs. Une installation de chauffage est un ensemble indissociable. Quand il y a de la boue dans un radiateur, celà chamboule toute l'installation. S'il y a de la boue au 4e étage, il y en a sans doute ailleurs. Il ne suffit pas de nettoyer le radiateur, il faut tout traiter.

Un copropriétaire est propriétaire d'un volume d'espace, et pas de son enveloppe, s'agitait-il des fenêtres.

Sur le comptage enfin ? Indispensable pour l'eau chaude pour l'honneteté de la répartition mais pour le chauffage les effets dans le temps ne sont pas pertinents. Quand on prend les comptes de N immeubles sur dix ans (trois années avant installation du comptage et sept années après), on s'en rend bien compte. Admettons qu'il en soit autrement pour certains immeubles, celà ne change pas le résultat des observations objectives sur un échantillon significatif.



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benmazout
Contributeur senior

94 réponses

Posté - 16 janv. 2008 :  11:35:20  Voir le profil
"Une bonne mesure serait aussi l'interdiction absolue du système de répartition fondé sur les puissances installées.", dit JPM.

Tout à fait d'accord.

Pour info., les statuts de mon immeuble (en Belgique) prévoient un calilbrage des répartiteurs en fonction d'un étage type MAIS cela n'a pas été appliqué. QUI PLUS EST, quand je m'en suis aperçu, le syndic a fait voter un changement des répartiteurs en vue d'une répartition en fonction de la puissance calorifique des radiateurs !

Cette résolution vient d'être annulée en justice moyennant - précisément - l'explication donnée par JPM, à savoir que la disposition des statuts visait à ne pas pénaliser les appartements les plus exposés au froid.

Evidemment, le syndic peut revenir à la charge, je suppose.

Comme je l'ai déjà signalé par ailleurs, les répartiteurs à évaporation sont tout à fait obsolètes et le liquide qu'ils contiennent s'évapore quelle que soit la source de chaleur : radiateur mais aussi soleil !

Ayant encore des stocks de ce matériel obsolète à fourguer, les firmes essaient manifestement de les installer.

Aujourd'hui et depuis des années déjà, les firmes sérieuses ont abandonné ce système obsolète et investi dans les répartiteurs électroniques insensibles à la chaleur du soleil, avec lecture à distance (il ne faut donc plus être dans son appartement quand on vient relever les répartiteurs), moyennant un coefficient de déperdition fixé à 40 %.

Autrement dit, 60 % de la facture de chauffage sont répartis en fonction des unités de consommation relevées sur les répartiteurs et 40 % sont répartis en fonction des tantièmes, qu'on chauffe ou pas, partant du principe que si quelqu'un ne chauffe pas, il se laisse chauffer par ses voisins.



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benmazout
Contributeur senior

94 réponses

Posté - 16 janv. 2008 :  13:31:10  Voir le profil
On dépense des sommes énormes pour la "mise au norme/sécurité" nos ascenseurs, il serait grand temps de se pencher sur l'isolation, la régulation et l'individualisation du chauffage collectif avant que plus personne ne puisse payer les énergies nécessaires ...
Lorsqu'il faudra se chauffer à la bougie, on sera bien content d'avoir bien isolé l'immeuble .....
dit JPM

A noter, la directive européenne du 16 décembre 2002 sur la performance énergétique des bâtiments :

http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/site/fr/oj/2003/l_001/l_00120030104fr00650071.pdf
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JPM
Pilier de forums

13591 réponses

Posté - 16 janv. 2008 :  13:43:44  Voir le profil  Voir la page de JPM

Cette dernière citation est de Gedehem et pas de moi.

Mon avis est partiellement identique, comme indiqué ci dessus.

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gédehem
Pilier de forums

11332 réponses

Posté - 16 janv. 2008 :  15:30:50  Voir le profil
Je partage tout à fait l'exposé détaillé de JPM sur cette question, et constate que, comme souvent hélas, nous sommes en retard d'une guerre (ou de 2 ou 3, il y en a tellement ! ...) en ce qui concerne la réglementation....

Quant à l'entretien des installations, la régulation, le désembouage, etc ... depuis la fin des années 70 plus personne ne s'en préoccups beaucoup alors que c'est à la base de désordres et surconsommations ....

Je diverge sur son dernier point, le comptage individuel.

Le simple fait d'individualiser le comptage sur une installation en bon état entraine automatiquement une diminution de 20 à 30% de la consommation d'énergie la première année (Kw/h), les consommation suivantes restant stables dans le temps même si on peut noter une très légère remontée 3 à 5 ans plus tard, pour se fixer à un niveau inférieur de l'ordre de 18/20 % à celui enregistré avant l'individualisation... niveau qui se maintient ensuite..

Il s'agit bien ici de diminution de consommation d'énergie.
Cela n'a rien à voir avec le coût de cette énergie, de la facture payée par le syndicat.

Le prix de l'énergie augmente, certes.

Mais si au lieu d'etre facturé en 2006/2007 pour (mettons) 500.000 Kw/h et à ce même niveau sur les 10 ans passés, ce syndicat avait été facturé pour en 1995 sur 370.000 Kw/h puis à partir de 1998/1999 sur 380 / 385.000 Kw/h (au pire 400.000) du fait de l'individualisation, ce serait tout de même mieux.

Pour le syndicat, payer en 2007 500.000 Kw/h faute d'individualisation n'est pas du tout la même chose que de n'en payer que 380 ou même 400.000 au prix ou il est actuellement !

Sur l'individualisation elle-même :
On ne peut dire à l'avance qui va payer moins (il y en a plein) ni qui va payer plus (il y en a plein aussi)...

Ici, comme pour l'ECS, le "gros" consommateur payera plus, le "petit" moins, ceci étant lié à l'individualisation !

Comme pour l'ECS, la répartition aux tantièmes lisse les choses ... Ceux qui sont passés de la répartition tantièmes au comptage individuel pour l'ECS comme pour l'eau froide en savent quelque chose : le "gros" consommateur va payer plus qu'aux tantièmes, le "petit" et celui qui ne se lave jamais beaucoup mois ....

Le lissage des charges aux tantièmes est-il un argument pour empecher l'individualisation du chauffage collectif ? ....
Bien entendu, NON !

Les échanges thermiques, le manque d'isolation, la solidarité .. et autres arguments n'ont pas leur place ici, s'agissant de diminuer la consommation d'énergie, diminution ayant pour effet la diminution du poste "chauffage" du syndicat !

Ils ont d'autant moins leur place que dans le mode de répartition préconisé, selon les 40/60 comme indiqué par benmazout, la part "commune" fixe (40) n'est pas négligeable, tenant compte du fait que nous sommes dans un "service collectif chauffage" avec sa part de 'solidarité' ....
L'individualisation ne porte QUE sur 60% de la consommation d'énergie ...
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JPM
Pilier de forums

13591 réponses

Posté - 16 janv. 2008 :  17:08:34  Voir le profil  Voir la page de JPM


Sur coût / énergie, nous sommes bien d'accord !

D'une part à coût constant du combustible ou de l'énergie, toute augmentation de 9 % du coût indique une augmentation identique de la consommation.

Et si l'on veut se limiter à l'examen des coûts, il faut intégrer l'évolution du coût unitaire.

Le problème est que l'on ne dispose pas toujours des éléments pour la comparaison en énergie.

Ce qui me rappelle, sans changer de sujet, qu'il faudrait bien qu'un bon technicien nous fasse un tableau clair du calcul du coût de réchauffement d'un mètre cube d'eau chaude.



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Ankou
Pilier de forums

3265 réponses

Posté - 16 janv. 2008 :  17:23:33  Voir le profil
Citation :
Initialement posté par JPM
Ce qui me rappelle, sans changer de sujet, qu'il faudrait bien qu'un bon technicien nous fasse un tableau clair du calcul du coût de réchauffement d'un mètre cube d'eau chaude.

La capacité thermique de l'eau est d'environ 4190 Joules par kg et par degré

Après on calcule
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benmazout
Contributeur senior

94 réponses

Posté - 16 janv. 2008 :  17:30:20  Voir le profil
Permettez-moi de remettre mon grain de sel pour ce qui est de la concrétisation de cette individualisation.

Je viens d'aller sur le site de l'ADEME : http://www.ademe.fr/particuliers/Fiches/CEC_utilisation/rub4.htm
et crains, hélas, que vous ne soyez en retard d'une ou deux guerres en France.

En effet, on n'y parle que des répartiteurs à évaporation. Ces appareils mesurent tout (même la chaleur du soleil !) et, surtout, obligent les occupants à être présents chaque année dans leur appartement pour ouvrir la porte aux préposés qui vont faire la lecture de chaque appareil.

Et on a intérêt à être présent parce qu'il y a beaucoup de contestations.

En revanche, les appareils électroniques à radio-fréquence sont insensibles au soleil et permettent la lecture à distance, du palier.

Les prix ?
Dans un immeuble comptant une cinquantaine d'appareils, soit 9 appartements séjour + cuisine + sdb + 3 chambres (les tarifs sont évidemment dégressifs pour les plus gros immeubles) :

Evaporateurs : 6,5 euros par an/appareil (calcul de charge compris)
Calorimètres électroniques à radio-fréquence : 8,5 euros par an/appareil (calcul de charge compris)

Soit 12 euros/an par appartement en plus pour la fiabilité et le confort total.

J'espère qu'on donne le choix aux copropriétaires français entre les appareils obsolètes et les appareils de l'avenir.
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gédehem
Pilier de forums

11332 réponses

Posté - 16 janv. 2008 :  21:30:53  Voir le profil
Heureusement ! ... même si le produit identique est en gros à 14,50 €/an (*) dans les copropriétés que je connais, ce qui démontre qu'entre vos 12 € et nos 15 € il y a de quoi démonter les arguments des tenants de l'immobilisme et des tantièmes ....

(*) Au prix de l'euro, l'euro Belge est peut être plus bas que l'euro Français ......

Edité par - gédehem le 16 janv. 2008 21:33:01
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Marie de Médicis
Pilier de forums

834 réponses

Posté - 17 janv. 2008 :  13:07:57  Voir le profil
Citation :
Initialement posté par gédehem

Ici, comme pour l'ECS, le "gros" consommateur payera plus, le "petit" moins, ceci étant lié à l'individualisation !




Sauf qu'il existe une différence fondamentale entre la consommation d'Eau chaude et la consommation de chauffage..

Deux personnes souhaitant se laver les mains ne le feront pas toutes les 2 avec de l'eau à la même tempérarture, Il est donc logique que celle qui utilise l'eau la plus chaude paye plus.

Mais si les 2 mêmes personnes se "sentent bien" dans leur appartement avec une température de 19°C (tous les 2) mais que l'une des 2 personnes est obligée de "surchauffer" son appartement pour obtenir les 19°C car ce dernier est moins bien exposé que l'autre, les 2 personnes auront les mêmes besoins (19°C)mais l'une des 2 paiera plus cher que l'autre sans que cela soit du à son "besoin personnel"..

L'une des 2 personnes deviendra donc un "gros consommateur", et l'autre un "petit consommateur" mais sans que cela soit "provoqué" par un comportement ou par un besoin "particulier" qui différencierait les 2 personnes.

Vous trouvez sans doute cela juste, moi pas.

MARIE
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gédehem
Pilier de forums

11332 réponses

Posté - 17 janv. 2008 :  15:42:33  Voir le profil
Pardon, Marie, mais cela tient sans doute du fantasme de beaucoup (lorsque je me chauffe, je chauffe aussi les voisins, tout particulièrement celui du dessus !), mais n'ai vérifié par rien lorsu'on se penche effectivement sur la question et qu'on procède à une étude précise sur plusieurs années à partir des même familles ou personnes observées ...

Pour ce qui concerne l'ECS, les températures étant généralement réglées en chaufferie en moyenne à 60° au plus, le lavage de mains, lorsqu'il existe , entraine des consommations dérisoires quelques soient les personnes.

En revanche la différence se fait sur :
- la vaisselle.
- douche et/ou bain.

La vaisselle :
- avec lave-vaisselle, pas d'ECS (ou peu pour un rapide pré-lavage).
A la main :
- soit directement sous le robinet qui coule en permanence (grosse utilisation)
- soit dans les bacs ou mieux des bassines (lesquelles sont + petites)

Douche ou bain : 1 douche utilise 5 à 8 fois moins d'ECS qu'un bain, peu importe la température utilisée.

En résumé, une famille ayant lave-vaisselle et ne prenant que des douches (le couple éventuellement ensemble ...) utilisera bien moins d'ECS ...qu'un autre couple faisant la vaisselle sous le robinet qui coule en permanence et ne prennant que des bains chacun 1 tous les jours, alors "gros" consommateur ....

Autrement dit : chacun consomme l'ECS suivant des habitudes qui lui sont propres.

Pour le chauffage, c'est exactement la même chose ..

Les habitudes de chauffe des uns et des autres sont variables suivant un ressenti qui est propre à chacun (sensation de chaud ou froid), sensation indépendante de la situation du local chauffé ...

Mettez 2 personnes dans un local bien fermé à 20°, l'une à froid, l'autre à chaud !

Les déperditions selon la position des locaux ? .. Dans un même immeuble pas ou peu isolé, les déperditions de chaleur sont les mêmes pour tous !

Cela relève du fantasme de penser que celui du RdeCH se gêle et ne chauffe que celui du 1er ...lequel n'a pas chaud et chauffe le 2ème ... lequel a juste chaud car il chauffe celui du 3 ..etc ... et que celui du 8ème se trimbale en maillot de bain, lorsqu'il en met un, tellement il a chaud, même qu'il doit ouvrir les fenêtres .....

Une étude sérieuse sur une même population montre que ces déperditions/transferts, qui existent, n'entrent que pour une faible part dans l'affaire, l'habitude de chauffe de chacun entrant pour 80% dans le ressenti de chaud ou de froid.

Entendons nous, je ne parle pas de 'température', qui n'a pour beaucoup qu'un effet psychologique.
Je parle de "ressenti" : telle personne qui a froid est surprise si on lui annonce qu'il y a 23° chez elle.... telle autre trouvera qu'il fait chaud alors que le relevé est à 20° .....

Je n'ose donc pas penser ce que dira celui qui à un "ressenti" de froid à 23° si on le limite à 19° ......

Enfin, pour ce qui concerne la consommation individualisée, qui semble chagriner beaucoup, il faut bien voir que la partie fixe de 40% lisse les choses, qu'elle comprend cette part commune "échange thermique", bien qu'elle soit "à la louche", et que l'individualisation ne porte QUE sur 60% de la dépense ....

Exemple pratique :
2 locaux identiques (même cubage), l'un consommant selon les relevés compteurs 6 fois plus de Kw/h (ou Kcalorie, comme on veut) que l'autre aura en fait une facturation de seulement 3 fois plus que celui le plus bas, du fait même du 'lissage' de la partie fixe.

En revanche, et c'est là qu'on en mesure tout l'interet, dans une répartition aux tantièmes, les 2 locaux auraient exactement la même charge "chauffage" ayant les même tantièmes .....

C'est la raison d'être de l'individualisation :
- réduire les consommations d'énergies ..
- personnaliser avec une part de lissage les consommations individuelles.

Conclusion : le chauffage c'est comme l'eau froide ou l'ECS : il faut l'individualiser .... lorsque c'est techniquement possible bien entendu !

NB : tout ceci s'entend d'une installation en parfait état d'entretien sur tout le circuit (voir post de JPM sur ce point).

Edité par - gédehem le 17 janv. 2008 15:51:59
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benmazout
Contributeur senior

94 réponses

Posté - 17 janv. 2008 :  16:21:50  Voir le profil
Désolé, je dois vous contredire à l'aide de mon propre exemple :

j'habite au dernier étage, l'immeuble d'à côté est plus bas, eh bien ce n'est pas une question de "ressenti" : il fait plus froid chez moi et d'ailleurs, parce que je dois chauffer plus pour un "ressenti" correct, dès l'origine les radiateurs de mon appartement ont une plus grande puissance calorifique par rapport disons à ceux du 4e. Idem au 1er au-dessus de locaux non chauffés.

D'autre part, j'ai le résultat d'une étude qui démontre le contraire de ce que vous dites. L'ingénieur qui l'a réalisée indique qu'on peut soutirer 60 % de chauffage de ses voisins lorsqu'on ne chauffe pas soi-même.

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gédehem
Pilier de forums

11332 réponses

Posté - 17 janv. 2008 :  17:28:25  Voir le profil
Pour "soutirer" 60% de la chaleur des voisins, il faut une sacré pompe aspirante !!!!

Moi j'ai une étude faite sur 10 ans, pour les même locaux avec les même occupants, qui démontre que les transferts thermiques, qui existent, sont à la marge pour ce qui concerne l'individualisation du chauffage !

Imaginez un immeuble de 5 étages sur vide sanitaire, tout seul planté au milieu de rien, 2 cages d'escaliers, les appartes de chaque bout étant 'nus' sur les 3 cotés, les appartes étant traversants.
Les 2 colonnes centrales correspondes à des appartes mitoyens coincés de tout coté.

Les chiffres indiqués correspondent à la consommation moyenne de Kcal sur 10 ans par m3 (ex : 26,02 Kcal/m3 moy/10 ans)
(les blancs correspondent à des changements d'occupants sur la période)

38,14 , 26,02 : 35,51 , 43,13
54,05 , 21,25 : ,,, , 18,68
16,08 , 40,62 : ,,, , 22,93
12,93 , 23,72 : 28,42 , 19,18
27,46 , 20,67 : 46,48 , 51,1
63,18 , 32,61 : 33,59 , 33,56

En gras les "gros", en italique les "petits" ...

Le constat : Chacun se chauffant de façon confortable, à la température qu'il veut, la consommation de Kcal est aléatoire, fonction pour une grande part des habitudes de chauffe, et non de la situation des locaux.
NB : le circuit, la régulation, etc ...sont très bien entretenus...)


Edité par - gédehem le 17 janv. 2008 17:36:52
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Ankou
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3265 réponses

Posté - 17 janv. 2008 :  17:48:48  Voir le profil
Citation :
Initialement posté par gédehem

Pour "soutirer" 60% de la chaleur des voisins, il faut une sacré pompe aspirante !!!!

ou des contacts sur 3 cotés (faut bien laisser une ouverture vers l'extérieur) avec des cloisons en papier mâché, et tout ça en ne chauffant pas du tout, pour augmenter au max le delta de température

Dommage que j'habite en pavillon!
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gédehem
Pilier de forums

11332 réponses

Posté - 17 janv. 2008 :  18:11:01  Voir le profil
Ankou, heureusement qu'il y a a au moins 1 coté où on peut mettre une lucarne ! ....

Regardez bien le tableau que que j'ai indiqué plus haut : les "petits" sont ceux ..... en bout de bâtiment, tout nu sur 3 cotés !
Autrement dit ceux qui sont censés avoir le plus de perte thermique ...
Au contraire de ceux du centre qui, bien que coincés de chaque coté, ne sont pas les plus bas de l'échelle .....

Ce constat est surprenant, mais il est ainsi sur plusieurs immeubles où j'ai fait les mêmes constatations.

NB : la difficulté est d'avoir une population stable. Il n'est pas possible de comparer et d'analyser les consommations sur une longue période lorsque les habitants changent (cas des locataires).

Dans ce cas, les variations sur ces logements sont trop importantes pour être significatives, en raison même des habitudes de chauffe de chacun et non de leur situation.

(Désolé pour mon tableau-pas-beau, mais je ne sais pas copier/coller un tableau excel ..)

Edité par - gédehem le 17 janv. 2008 18:17:15
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