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21
 Posté - 04 juin 2015 : 14:55:34
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FBO :"Côté syndics, ce n'est pas la même chose. Quand 3 ou 4 fois dans la semaine on a des remarques désagréables injustifiées juste parce qu'on nous a une certaine image, ça déglingue à force, et il y a de quoi se demander pourquoi s'embêter à faire au mieux..."
Votre licenciement vous a blessé fortement comme des centaines de milliers de personnes licenciées évoluant dans des centaines de professions différentes.
Remarques, ragots, diffamation, insultes, mépris, harcèlement, ..... sont le le lot de très nombreuses personnes chaque heure, chaque jour, chaque semaine, ......
Le "boulot"en 2015 est dur pour tous les employés, cadres, artisans, petits patrons, .....
Les syndics font partie de ce lot.
Les syndics ne sont pas plus visés que les politiques, les policiers, les garagistes, les bijoutiers, les bouchers, ......
L'ARC n'a rien à voir avec toutes ces autres professions, .....
FBO : oubliez l'ARC et allez de l'avant, .....
PS : que diriez vous d'une faillite dans une société familiale de 100 personnes crée en 1960 !   Se retrouver en " slip" n'est pas insurmontable.  |
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Gédehem
Pilier de forums
15985 message(s)
Statut:
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 22
Posté - 04 juin 2015 : 15:15:34
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Elle n'est ni l'origine ni la cause du phénomène.
25 ans c'était hier soir ....
Elle est née essentiellement lors du regroupement de bien des cabinets de syndics, de la main mise par des groupes financiers.
Extrait d'un article paru en 2004 :
"....le mouvement de concentration qui, amorcé dans les années 80, se précipite et semble devoir se poursuivre dans les années à venir.
La Lyonnaise des Eaux, La Générale des Eaux ont donné le ton ; Foncia, n°1 actuel, achète à la fin des années 90 les parts que la Générale des Eaux détenait dans son capital. La Lyonnaise cède les siennes à Gestrim.
Aujourd’hui ce sont essentiellement des établissements financiers qui visent l’achat de cabinets ainsi les Caisses d’Epargne en prenant le contrôle du Crédit Foncier accueillait Gestrim dans sa filiale immobilière Rerexia. Les exemples se multiplient On estime généralement que 30 à 40 % de la gestion des copropriétés a ainsi glissé dans le giron de grands groupes le plus souvent sans que les copropriétaires en aient eu conscience.
On est très loin du "petit syndic du coin" d'entant, d'une structure de proximité, presque familiale, où le syndic agissant "en bon père de famille" était connu, désigné "intuitu personae", au regard de sa personne, dans tous ses aspects..
Ayant débuté "mes affaires" de copropriété en 1973/74, je garde un relatif bon souvenir de ces syndics "du coin", même s'il y avait des travers. La loi de 65 était toute récente (même pas 10 ans ...), nombreux étaient ceux fonctionnant sous le statut de 1938, quasi tous les RDC (lorsqu'il y en avait) étant établis sur cette base.
A partir des années 80 on a vu débarquer de jeunes loups aux dents longues : "Vous allez voir ce que vous allez voir" ....
On a vu ...... |
Édité par - Gédehem le 04 juin 2015 15:23:17 |
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JPM
Modérateur
8598 message(s)
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23
Posté - 04 juin 2015 : 18:53:11
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Qui a poussé maints petits syndics dans les bras des grands groupes ?
Les gendarmes Sur ordre bien sur !
Soyons nets les petits syndics percevaient sur les travaux exceptionnels 3 à 5 % versés par les entreprises. A cette époque les honoraires étaient taxés. Dans la quasi totalité des cas les copropriétaires étaient parfaitement au courant. Il arrivait qu'un conseiller syndical arrive chez le syndic avec un devis de ravalement : je vous apporte ce devis. Je le connais, bon travail. Pour le reste vous voyez avec lui !
Quant les affaires sont venues par paquets devant le Tribunal correctionnel, il n'y a quasiment pas eu de constitutions de parties civiles. Tel a été le cas dans le 17e à Paris pour l'une des affaires les plus importantes 7 ou 8 immeubles dont un très gros chez le même syndic.
Si quelqu'un peut donner un chiffre précis, on est à l'écoute.
En banlieue pour une grosse affaire de chauffage le président du conseil syndical est venu apporter l'appui de tout un immeuble important en vantant les qualités du syndic qui avait réussi à faire réaliser une économie au syndicat largement supérieure à ce qu'il avait pu toucher comme commission. La presse a relaté cette audience.
Il y a eu quelques abus scandaleux 10 % et +. Il y en a eu au moins un que j'ai connu et à la suite duquel il n'y a pas eu non plus de constitution de partie civile. Il fallait limiter l'incrimination à ces abus
Tous comptes faits, qui a été gagnant dans l'affaire des syndics d'Ile de France ????
Comme on dit maintenant : un rappel mémoriel
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