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larocaille
Modérateur

4125 réponses

Posté - 26 mars 2009 :  07:38:08  Voir le profil
Ce matin, un article des Echos donne quelques explications sur le chiffre cité par ribouldingue.
Tout d'abord, il s'agit de chiffres issus du "nouveau thermomètre à chômage" sensé faire baisser la fièvre. L'effet de ce nouveau thermomètre est assez significatif puisqu'on apprend qu'il aurait indiqué 104.000 en janvier si il avait été utilisé, c'est étrange...
En fait, pas vraiment, c'est purement mathématique puisque le nouveau thermomètre monte moins vite, quelque soit l'instant où on l'applique il crée une marche qu'il faut combler, et c'est en janvier que la marche a été placée (pratique, janvier tout le monde s'en fout maintenant).
Il faut cependant en tirer la conclusion que ce nouveau thermomètre est nettement moins sensible que le précédent.

Ensuite, souvenez vous, le nouveau thermomètre devait représenter les catégories ABC. Or, on pouvait s'en douter, seule la catégorie A est prise en compte lors de la communication.
Alors, combien y a-t-il eu de chômeurs en plus dans les catégories B et C ? A la louche, A+B+C, serait bien de l'ordre de 120.000.

Pour les partisans de l'ancien thermomètre, on peut donc dire que le nouveau ne mesure que les 2/3 d'un phénomène qui était pourtant déjà expurgé au maximum.

Et ce matin les médias reprennent allégrement les chiffres gouvernementaux, sans se poser de question sur ce que représentent réellement ces chiffres. C'est vrai, pour être journaliste, on n'a pas besoin de savoir compter...

Dominique
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Ankou
Pilier de forums

3265 réponses

Posté - 26 mars 2009 :  13:25:48  Voir le profil
Citation :
Initialement posté par larocaille

Je n'ai pas de site officiel qui donnerait la répartition des impôts et taxes, mais de mémoire l'IR c'est 57 milliards.
Pour les impôts et taxes locaux, ce n'est pas évident de faire la part des choses puisque que les reversements de l'Etat aux collectivités ne sont pas constants sur l'ensemble du territoire national et que certains prélèvements sont redistribués sous forme de subventions ou d'aides.

Les impôts et taxes ont représenté 792,5 millards en 2008. Il me parait donc évident que la charge des prélèvements locaux est très supérieure à l'IR. Bon, ça ne donne pas des chiffres précis, mais c'est déjà un premier pas.

J'ai des chiffres

http://www2.impots.gouv.fr/documentation/statistiques/annuaire2007/evolution_montant_2007.htm

Les "impôts" baissent qu'il disait, il a oublié de dire lesquels!

no comments
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larocaille
Modérateur

4125 réponses

Posté - 26 mars 2009 :  19:26:44  Voir le profil
Citation :
Initialement posté par Ankou

J'ai des chiffres

http://www2.impots.gouv.fr/documentation/statistiques/annuaire2007/evolution_montant_2007.htm

Les "impôts" baissent qu'il disait, il a oublié de dire lesquels!

no comments


Ca fait froid dans le dos.
On dirait les courbes de croissance d'un monstre irrassasiable. Beurk !

Dominique
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axe
Pilier de forums

797 réponses

Posté - 27 mars 2009 :  11:17:39  Voir le profil
un cas de délirium CDenS :

AIG renferme-t-il une autre bombe prête à éclater ? Les feux des projecteurs sont de nouveau braqués sur sa filiale AIG Financial Products, à l'origine de tous les problèmes de l'assureur américain. Ou plus précisément sur sa très discrète entité française, Banque AIG, fondée en 1990 et spécialisée dans les produits financiers complexes.

Selon le quotidien new-yorkais, ces départs, s'ils n'étaient pas remplacés rapidement, pourraient entraîner la nomination d'un administrateur provisoire par la Commission bancaire, l'organe de contrôle auquel est soumise Banque AIG.

Une telle reprise en main entraînerait, assure le journal, une rupture des contrats de couverture passés entre la banque et ses clients, pour la plupart des institutions financières, qui porteraient sur 234 milliards de dollars. En cas de défaut, les banques européennes seraient alors contraintes de passer de très lourdes provisions.


http://www.lesechos.fr/info/finance/4847465-aig-destabilise-par-sa-filiale-bancaire-francaise.htm


Pour Paul Craig Roberts
la résolution immédiate et totale de la crise est ultra simple, elle ne nécessite qu'un petit vote
(voire une décision judiciaire d'un petit juge ...)

... qui fut sous secrétaire au Trésor de Reagan, est un homme de droite, partisan convaincu des politiques de l’offre. Pourtant, rien ne justifie pour lui les politiques du laisser faire débridé qui ont conduit à la perte de substance de l’économie américaine, si ce n’est une certaine illusion de toute puissance allant de pair avec la situation prééminente dont jouissaient les USA.

...
Le gouvernement devrait déclarer que tous ces contrats CDS sont frauduleux, à l’exception de ceux qui sont détenus par les propriétaires de l’actif assuré. Le simple fait de supprimer ce type de contrats permettrait d’éliminer la majeure partie de la quantité d’actifs douteux qui menacent les marchés financiers.


http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2564

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ribouldingue
Pilier de forums

11304 réponses

Posté - 27 mars 2009 :  11:31:41  Voir le profil
Je ne vois pas comment un gouvernement peut décrêter que les contrat sont frauduleux aprs les avoir respectés pendant environ quatre oou cinq mois en ayant nationalisé la socioété en question....

C'est sur que ca allégerait lepaquet fiscal américian, mais pour éviter l'écroulement systémique du système bancaire mondial, et un second écroulement du commerce international qui en suivrait, y'a pas de meilleure idée (même si les CDS sont loin d'être la meilleure invention en elle-même de ces vingt dernières années, en particulier du fait de l'absence d'agence de notation digne de ce nom qui ait pu évaluer les risques encourus).

Pour dire autrement, c'est moins intelligent que de déclarer que les mauvaises évaluations des agences incapables sont frauduleuses.

Festina lente
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axe
Pilier de forums

797 réponses

Posté - 27 mars 2009 :  11:56:40  Voir le profil
déjà j'avais noté que Roberts est limite extrémiste !

enfin sa solution n'aboutirait pas forcément à la ruine !

prenons un exemple:

je vous prête 1000 €

je prends aussi une assurance (CDS) couvrant votre remboursement,
comme vous êtes bien noté ca ne me coute que 5 € par an !

En cas de défaillance de votre part l'assurance me donnera mes 1000 €.

Ca ca serait le système Roberts ...

dans le système actuel, Larocaille, Lenabot, Fanette, Quelboulot ... et une centaine de participants du forum ... même vous ribouldingue
(qui en prenez pourquoi pas 4 ou 5) contractent un CDS sur votre dette !!

Si vous ne pouvez me rendre mes 1000 €
l'assurance devra débourser 100.000 € pour payer tout le monde !

avec le système Roberts on me rembourse 1000 € c'est tout
(et éventuellement les 5 € aux autres ...)

pour moi aucune ruine du système en vue,

certes des profits faciles en moins, mais qui n'auraient pas été encaissés si il n'y avait pas eu la crise !


Edité par - axe le 27 mars 2009 11:57:35
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larocaille
Modérateur

4125 réponses

Posté - 27 mars 2009 :  22:47:36  Voir le profil
J'ai du mal à suivre votre raisonnement, axe.

Un CDS est une assurance souscrite par le prêteur pour couvrir le risque de défaillance de l'emprunteur. Bien sur, le prêteur peut envisager de couvrir lui-même le risque, mais dans la sphère financière il y a des sociétés qui se sont spécialisées dans la couverture de ce type de risque, ce qui leur a vallu d'encaisser pendant de nombreuses années les primes qui leur étaient dues en contre-partie du risque qu'elles assuraient.
AIG s'est copieusement gavée de ces primes et les déclarer illégales reviendrait au même que de déclarer les assurances vie illégales en expliquant aux souscripteurs que tout ce qu'ils ont versé jusqu'à maintenant ne compte pas.

Dans le système des CDS, il n'y a pas d'effet cumulatif car il s'agit d'un marché d'échange négocié. Ainsi si la banque A prête 1000€ à la banque B, la banque A s'assure au taux du CDS de cotation de la banque B. Si la banque B prête les 1000€ à la banque C, la banque C va libérer la banque B de son emprunt et en définitive c'est la banque A qui sera le créancier de la banque C avec le CDS inhérent à la banque C.

Je ne vois donc pas ce que la proposition de Roberts apporterait de plus, si ce n'est de priver le prêteur de la garantie qu'il a souscrite et pour laquelle il a acquitté les primes.

Le problème des assureurs bancaires comme AIG c'est qu'ils doivent honorer leurs engagements, mais il n'y a rien d'illégal ou d'immoral dans cela. Lorsqu'on est rémunéré pour apporter une garantie, on ne vient pas se plaindre quand un sinistre survient.

Par contre, la faillite des assureurs bancaires constituerait un réel scandale qui mettrait les prêteurs en situation de créanciers vis à vis de ces assureurs, ce qui obligerait une mise en oeuvre des mécanismes de ré-assurance, avec en fin de chaîne les Etats qui ont apporté leur couverture.
Dans un cas comme celui d'AIG, l'Etat US n'a d'autre solution que de combler le trou faute de quoi il se retrouvera en première ligne face aux engagements pris par AIG.

L'Etat US a donc tout intérêt à maintenir le monstre en vie, en essayant de faire supporter le risque final par les Etats dont relèvent les filliales d'AIG implantées à l'étranger.

La proposition Roberts ne serait donc qu'une vaste ecroquerie consistant à soustraire les Etats à leurs obligations.
Si une telle chose se produisait, les Etats eux-mêmes seraient soumis à un système de CDS, comme nous pouvons le voir actuellement pour des pays de l'est (ex: Ukraine).

Dominique
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axe
Pilier de forums

797 réponses

Posté - 28 mars 2009 :  09:27:38  Voir le profil
Citation :
Initialement posté par larocaille

J'ai du mal à suivre votre raisonnement, axe.

Un CDS est une assurance souscrite par le prêteur pour couvrir le risque de défaillance de l'emprunteur.

...

Dans le système des CDS, il n'y a pas d'effet cumulatif car il s'agit d'un marché d'échange négocié. Ainsi si la banque A prête 1000€ à la banque B, la banque A s'assure au taux du CDS de cotation de la banque B. Si la banque B prête les 1000€ à la banque C, la banque C va libérer la banque B de son emprunt et en définitive c'est la banque A qui sera le créancier de la banque C avec le CDS inhérent à la banque C.

Je ne vois donc pas ce que la proposition de Roberts apporterait de plus ...




restons sur votre exemple des banques A B ...
ce n'est pas si simple car dans le système des CDS,
qui est plus complexe et absurde que vous ne le pensez,
des banques J K L M ...
peuvent aussi souscrire une assurance sur la dette de B ...

des fonds spéculatifs v w x y z ... aussi

sans détenir aucune créance,

c'est cela le système actuel, le but inavoué étant presque de pousser B à la ruine pour encaisser la prime:


Dans leur recherche de toujours plus de profits, les établissements financiers ont commencé à parier sur la réussite ou l’échec de divers instruments financiers et, par voie de conséquence, sur les entreprises qui les émettent. Ils ont acheté et vendu des contrats portants sur la valeur d’une créance, (ndt : les Credit Default Swaps ou CDS). Dans ceux-ci, l’acheteur paie une prime à un vendeur en échange d’une garantie sur la valeur d’un actif. Si un actif « assuré » voit sa valeur baisser, le vendeur de la garantie est censé payer à l’acheteur du contrat la différence avec la valeur d’émission. Mais l’acquéreur de ce type de garantie n’est pas requis de posséder en main propre l’actif pour lequel il achète cette garantie. Par conséquent, beaucoup de gens peuvent acheter à leur guise autant de contrats de garantie qu’ils le souhaitent portant sur un même actif. Ainsi, la valeur totale de ces contrats dépasse largement la valeur de l’actif assuré.

L’étape suivante pour les détenteurs de ces contrats CDS est de vendre à découvert les actifs assurés afin de faire baisser leur valeur et de recevoir le paiement de la garantie. Comme les émetteurs de ces contrats ne sont pas tenus de constituer un fonds de réserve pour ce type de produit, et comme il n’y a pas de limite au nombre de contrats émis, les paiements exigibles peuvent facilement dépasser les fonds propres de l’émetteur.



je vais faire un exemple dans la métaphore immobilière:

Ribouldingue emprunte 100.000 € à la Banque Grossous pour acheter
une maison à mettre en location.

la Banque Grossous souscrit un CDS sur l'emprunt et la valeur de l'actif de Ribouldingue auprès de l'assurance Avide ...
et moi axe aussi ...

quelque temps après je vais verser du béton dans le regard d'évacuation des eaux usées,
je jette des pierres sur les tuiles et les fenêtres ... etc

le bien de Ribouldingue devient vite un taudis ...
je vais conseiller son locataire pour qu'il arrête de payer le loyer ... etc

le bien de Ribouldingue ne vaut plus que 70.000 €,
je réclame le paiement de mes 30.000 € à l'assurance Avide,
montant de le dépréciation !


Edité par - axe le 28 mars 2009 09:50:28
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larocaille
Modérateur

4125 réponses

Posté - 28 mars 2009 :  12:19:37  Voir le profil
Pas tout à fait d'accord sur la mécanique que vous décrivez car les CDS ne sont pas des garanties sur des biens. Le CDS est un contrat souscrit par le prêteur afin de se garantir contre une défaillance de l'emprunteur. Le CDS ne présume pas de l'usage qui sera fait de l'argent prêté, ce qui implique que son taux soit uniquement fonction de la confiance du marché envers l'établissement financier emprunteur.
Bien sur, il est possible de spéculer sur les CDS puisqu'ils sont cessibles.
La spéculation de premier niveau consiste à acheter des CDS particulièrement rentables afin d'encaisser des primes élevées, ce qui permet au spéculateur de dégager une marge conséquente lui permettant de rémunérer ses bailleurs de fonds et d'empocher le bénéfice restant. Dans ce cas, le risque tient à la défaillance de quelques emprunteurs qui peut conduire à la faillite du spéculateur du fait que les sommes qu'il garantit sont sans commune mesure avec sa mise de fonds.
Au second niveau, il est possible de spéculer sur l'exécution même du contrat de CDS en anticipant des évolutions structurelles de l'établissement financier emprunteur, en particulier si il réduit son exposition aux risques. Dans ce cas, les CDS rapportent beaucoup plus que ce qui serait nécessaire à la garantie et l'établissement financier emprunteur tentera de dénouer rapidement sa situation pour ne pas supporter des taux excessifs.
En troisième lieu, la spéculation peut porter sur la garantie en anticipant des situations de rupture nécessitant un reconditionnement des prêts, ce qui a pour conséquence d'appeler les détenteurs de CDS en couverture des sommes perdues. Tirer profit de ce processus suppose un total respect du contrat par l'emprunteur.

Par contre, je ne vois pas de possibilté d'acquérir des CDS au-delà de la quantité disponible sur le marché, sinon ce serait un peu comme acheter des options pour des actions que personne ne détient.

Sur une perspective de tirer bénéfice des CDS dans le cadre d'une attaque contre un établissement financier, il me semble que le niveau des fonds à mobiliser pour réaliser l'attaque relègue les gains sur CDS au niveau des accessoires. Dans ce cas, l'important c'est de prendre le contrôle de l'établissement ou d'avoir sa peau, selon l'objectif de l'attaque.

Je ne sais pas si nos points de vues convergent car j'ai un peu de mal à capter le sens de vos exemples.

Dominique
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axe
Pilier de forums

797 réponses

Posté - 29 mars 2009 :  11:22:52  Voir le profil
Citation :
Initialement posté par larocaille


Je ne sais pas si nos points de vues convergent car j'ai un peu de mal à capter le sens de vos exemples.



c'est vrai que mon exemple immobilier n'est pas bon !

quand vous dites:

Dans le système des CDS, il n'y a pas d'effet cumulatif car il s'agit d'un marché d'échange négocié. Ainsi si la banque A prête 1000€ à la banque B, la banque A s'assure au taux du CDS de cotation de la banque B.

OK mais ce qui suit
n'est pas toujours exact et c'est la raison de la crise actuelle


Si la banque B prête les 1000€ à la banque C, la banque C va libérer la banque B de son emprunt et en définitive c'est la banque A qui sera le créancier de la banque C avec le CDS inhérent à la banque C.


non la banque B va plutôt prêter à Ribouldingue et contracter un CDS sur sa créance
puis va créer un produit financier qu'elle va refourguer à C qui va emprunter à D pour l'acheter,
D va contracter un CDS sur sa créance à C,
et va se refinancer en émettant un titre que E va acheter ... etc

CDS : le monstrueux contraire d’une assurance, par Paul Jorion

Bien qu’il présente l’aspect extérieur d’une assurance, il n’est pas nécessaire que l’acheteur du swap soit véritablement exposé au risque couvert. En fait, et le plus souvent, les CDS ne constituent que des paris « directionnels » à but spéculatif. Les établissements financiers ont recouru jusqu’à plus soif à de tels paris portant sur leur bonne santé respective : la somme du montant des contrats représente environ dix fois les pertes qui seraient effectivement subies - je veux dire en l’absence de tels paris. Les CDS ont donc démultiplié artificiellement par dix le risque réel qui préexistait à leur création, créant ainsi le monstrueux contraire d’une assurance.


http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2171

de toute façon, il n'est pas sûr que comme le notait ribouldingue que le contribuable américains va payer la note,
c'est la "planche à billet" qui va régler l'addition !

ainsi la fed achète directement des bons du trésor,
en ce moment l'argent est "quasi gratuit", à peine quelques millièmes d'intérêts !
et ca ce n'est que ce qui est visible, de nombreuses institutions
achètent en masse les bons pour tenir gonflé la baudruche empruntant à leur tour, ce qui crée de la monnaie !

le jour venu du remboursement ce sera reparti pour un tour si le système est toujours debout !

quand aux recommandations de Roberts, l'affaire relevée par les Echos:

Une telle reprise en main entraînerait, assure le journal, une rupture des contrats de couverture passés entre la banque et ses clients

m'y fait furieusement penser dans le fond,
même si la forme n'est pas là !


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ribouldingue
Pilier de forums

11304 réponses

Posté - 29 mars 2009 :  12:05:01  Voir le profil
J'avoue que j'ai également du mal à comprendre ce que dit axe...

Festina lente

Edité par - ribouldingue le 29 mars 2009 12:08:19
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axe
Pilier de forums

797 réponses

Posté - 30 mars 2009 :  11:24:12  Voir le profil
Citation :
Initialement posté par ribouldingue

J'avoue que j'ai également du mal à comprendre ce que dit axe...




j'espère que vous avez au minimum compris que je ne vous prêtais pas réellement 1000 € ...



plus sérieusement, voici ce qui semble être le mécanisme
que même Waren Buffet
ou des as de la finances floués ou suicidés ne comprennaient même pas !


les cds sont "découpés en tranche"
et regroupés dans des cdo synthétiques mis sur le marché par des structures bidons crées à la demande dans des paradis fiscaux


suit
un article australien traduit sur le site bellaciao:


Voici comment ça marche : une banque crée, aux îles Cayman ou ailleurs, une société écran avec 2$ de capital et des actionnaires en dehors de la banque. Ces actionnaires sont en général l’une ou l’autre des sociétés de bienfaisance auxquelle la banque verse habituellement un peu de cash, et quand un banquier dans son beau costume se présente et leur offre de l’argent pour signer l’un ou l’autre document, elles s’éxécutent.

Dès lors, la société ainsi créée, appelée pour la circonstance ’Special Purpose Vehicle’ (SPV), est ’déniable’, on peut dire ’on n’a rien à voir là-dedans’ - un concept que les banques auraient tout aussi bien pu trouver en regardant "Le Parrain".

La banque crée alors entre elle et le SPV un CDS [ndt : portant sur la dette d’une partie tierce]. En général les CDS référencent une seule partie tierce, mais le principe des CDO synthétiques, c’est qu’ils référencent au moins 100 sociétés différentes.

Les contrats CDS avec les SPV peuvent aller de 500 milllions à 1 milliard de dollars, ou parfois plus. Ils ont une grande gamme de variantes et de subtilités, mais en général, ca se passe comme ceci : en cas de défauts de paiement de la part de sept des 100 parties référencées, le SPV doit payer à la banque un tiers du montant du contrat ; si huit parties sont en défaut, c’est deux tiers ; et si neuf font défaut, le montant entier doit être remboursé.

En échange de cela, la banque accepte de payer au SPV 1 ou 2 pour cent par an du montant total du contrat.

Enfin, le SPV est trimballé chez Moody’s, Standard and Poor’s et Fitch’s, et les agences de notation le saupoudrent de leur perlimpinpin AAA, les transformant de citrouille en carosse.

Les vendeurs de la banque se mettent alors en route pour vendre aux investisseurs [des CDO émis par] le SPV. C’est présenté comme un produit de la banque, et les équipes de vente déclarent que la banque est à fond derrière, mais bien sûr il y a juste une boîte aux îles Cayman avec juste une ou deux sociétés de bienfaisance comme actionnaires.

Le SPV offre des produits d’excellente notation et de risque minime, à intérêts fixes, avec une prime de un ou deux pour cent. Ceux des investisseurs qui se mettent en peine de lire les paragraphes en petits caractères découvrent qu’ils perdront en partie ou en totalité leur argent si au moins sept, huit ou neuf noms font faillite, sur une longue liste de sociétés multinationales apparemment en excellente santé. Les sociétés sur la liste ne pouvaient pas faire faillite, cétait impensable.

Voici quelques-unes des sociétés qui se trouvent sur toutes les listes de référence des CDO synthétiques : les trois banques Islandaises, Lehman Brothers, Bear Stearns, Freddie Mac, Fannie Mae, American Insurance Group (AIG), Ambac, MBIA, Countrywide Financial, Countrywide Home Loans, PMI, General Motors, Ford et une jolie tripotée de constructeurs immobiliers US.

En d’autres mots, les banquiers qui ont créé les CDO synthétiques savaient parfaitement ce qu’ils faisaient. Ce n’étaient pas uniquement des produits d’investissement créés ex nihilo et conçus pour donner à leurs forces de vente de quoi se faire des commissions - quoique, effectivement, ça l’était également.

Les CDO synthétiques ont été conçus par les banques pour se protéger contre les sociétés les plus endettées du monde. Et, évidemment, les banques savaient mieux que quiconque qui étaient ces sociétés.

Chaque banque, tandis qu’elle prêtait de l’argent à tour de bras à ces mêmes sociétés par devant, vendait par derrière à tour de bras des contrats d’assurance contre leur risque de défaut de paiement, à des investisseurs confiants qui en fait jouaient un peu le rôle des “Lloyds Names” – ces plus ou moins 1500 personnes qui soutiennent le géant londonien de la réassurance.


http://bellaciao.org/fr/spip.php?article74934


avec un fonctionnement moins permissif des CDS ce genre de montage n'aurait pas eu lieu

cette chronique de la BDF de décembre 2006 qui suit explique les différents mécanismes et souligne le changement de comportement des banques ...

difficile de dire qu'on ne savait pas !

http://www.banque-france.fr/fr/publications/telechar/rsf/2006/chroni3_1206.pdf
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larocaille
Modérateur

4125 réponses

Posté - 31 mars 2009 :  08:39:36  Voir le profil
Là, je suis d'accord, mais on a un peu dévié puisqu'on se retrouve sur le terrain des CDO.

Juste un petit commentaire sur le rapport CDO / paradis fiscal:
Un CDS est un contrat d'assurance et son émission est réglementée par la plupart des pays civilisés, ce qui implique, dans ces pays, une détention des CDS par les banques et sociétés d'assurance.
Le recours à un paradis fiscal vise à la fois une exonération des transactions, et la création de fonds émetteurs de CDS sans contrôle des Etats.
Le SPV détenteur des CDS joue ainsi le rôle d'un assureur mais sans les garanties de réassurance habituellement obligatoires. Le risque se retrouve alors concentré sur les porteurs des obligations émises par le SPV.
Mais le plus drôle tient au fait que nos chères banques vendaient ces "produits structurés" à leur clients et quelque soit la méthode de mise sur le marché, c'est bien un produit offshore qu'elles ont vendu.

Dominique
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axe
Pilier de forums

797 réponses

Posté - 02 avr. 2009 :  22:45:10  Voir le profil
ouf le monde est sauvé !!!

l'OCDE publie la liste megatera-hyper-ultra-confidentielle des paradis fiscaux !

au G20
la digestion a été prolifique:

Les ressources du FMI seront multipliées par trois et portées à 750 milliards de dollars, soit 500 milliards supplémentaires financé par de "l"argent nouveau" apporté par les Etats membres. S'y ajouteront 250 milliards provenant d'une émission supplémentaire de droits de tirage spéciaux (DTS), l'unité de compte du FMI, qui lui permettra d'augmenter ses ressources propres.


il faut positiver, tenez, moi,
je cours m'acheter une nouvelle imprimante et je vais m'octroyer
des droits de tirage spéciaux


Edité par - axe le 02 avr. 2009 22:45:56
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larocaille
Modérateur

4125 réponses

Posté - 02 avr. 2009 :  23:14:39  Voir le profil
Citation :
Initialement posté par axe

ouf le monde est sauvé !!!

l'OCDE publie la liste megatera-hyper-ultra-confidentielle des paradis fiscaux !

au G20
la digestion a été prolifique:

Les ressources du FMI seront multipliées par trois et portées à 750 milliards de dollars, soit 500 milliards supplémentaires financé par de "l"argent nouveau" apporté par les Etats membres. S'y ajouteront 250 milliards provenant d'une émission supplémentaire de droits de tirage spéciaux (DTS), l'unité de compte du FMI, qui lui permettra d'augmenter ses ressources propres.


il faut positiver, tenez, moi,
je cours m'acheter une nouvelle imprimante et je vais m'octroyer
des droits de tirage spéciaux




Hé bien oui, le G vain est un grand succès.
La preuve, ils ont tous été d'accord pour que le FMI augmente son budget des sommes que les Etats donnaient en plus de ses interventions.
Les Etats riches ne pourront plus faire de pub sur leur générosité mais ils pourront renvoyer les gueux quémandeurs vers le FMI.

Publier la liste des "paradis fiscaux" n'apporte rien puisque ceux qui en avaient besoin se l'étaient procurée depuis bien longtemps.

Il aurait été plus opportun que le G20 s'intéresse aux questions existentielles, du genre: "Les enfers fiscaux ne sont-ils pas les piliers des paradis fiscaux?".
Bon, d'accord, la question peut déranger.

Dominique
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ali gator
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9527 réponses

Posté - 03 avr. 2009 :  00:59:10  Voir le profil
Citation :
Initialement posté par axe

il faut positiver, tenez, moi,
je cours m'acheter une nouvelle imprimante et je vais m'octroyer
des droits de tirage spéciaux

Il n'y a que sur Internet que l'on rencontre des personnages virtuels .
Tenez, par exemple, un Procureur de la République ça existe, mais oui !!!
Même si dans la "vraie vie" on ne le rencontre qu'exceptionnellement voire parfois pas du tout .
Quant à votre idée d'imprimante il vaudrait mieux y renoncer .


Les chiens vous regardent tous avec vénération.
Les chats vous toisent tous avec dédain.
Il n'y a que les cochons qui vous considèrent comme leurs égaux .
(Winston Churchill)

Edité par - ali gator le 03 avr. 2009 04:04:45
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azertya
Pilier de forums

830 réponses

Posté - 03 avr. 2009 :  05:20:49  Voir le profil
Citation :

Tenez, par exemple, un Procureur de la République ça existe, mais oui !!!



Moi, j'en ai fréquenté un pendant 47 ans, et ce n'était pas drôle du tout...
Tendance catho intégriste, faut préciser....
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Luc Standon
Pilier de forums

703 réponses

Posté - 03 avr. 2009 :  07:22:41  Voir le profil
Citation :
Initialement posté par larocaille

Hé bien oui, le G vain est un grand succès.

Tout est effet de posture, en tout cas la photo de famille du nouvelle ordre mondiale est super cool. Dire que les mêmes n'ont jamais une pareille photo de classe.

Citation :
Initialement posté par larocaille

La preuve, ils ont tous été d'accord pour que le FMI augmente son budget des sommes que les Etats donnaient en plus de ses interventions.
Les Etats riches ne pourront plus faire de pub sur leur générosité mais ils pourront renvoyer les gueux quémandeurs vers le FMI.

Hop hop hop.... Certes les états augmentent la caisse du FMI, mais le plan du G vain ne decide d'aucune mesure spécifique mise à par les effets d'annonces. L'augmentation du FMI servirait au cas où la crise s'aggrave ou dure plus longtemps. Si les marchés repartent, alors tout cette argent supplémentaire sera un "trop perçu". De plus il est dit (cette nuit) que le FMI avaient de tout façon les caisses déjà bien remplis.


Citation :
Initialement posté par larocaille

Publier la liste des "paradis fiscaux" n'apporte rien puisque ceux qui en avaient besoin se l'étaient procurée depuis bien longtemps.
Et c'est comme au ski, il y a une liste noire, une rouge, une grise.
Par contre mise à part la création de ces listes de couleur, aucune décisions quant à une interdiction aux états d'utiliser les dits paradis.


Citation :
Initialement posté par larocaille

Il aurait été plus opportun que le G20 s'intéresse aux questions existentielles, du genre: "Les enfers fiscaux ne sont-ils pas les piliers des paradis fiscaux?".
Bon, d'accord, la question peut déranger.

Ce serait une provocation Comment oserait on en faire appel au satanisme financier : par le biais du canular de taxil ? Alors que cela a été déjà démasqué

Bon on va voir aujourd'hui ce que ça donne ce petit bouillonnement, puis on laisse mijoter quelques mois. Prochain RDV du G-vain en septembre 09 d'ici là certains continueront de gueuler "G-Faim"...

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ali gator
Pilier de forums

9527 réponses

Posté - 04 avr. 2009 :  18:12:42  Voir le profil
Citation :
Initialement posté par Luc Standon

Prochain RDV du G-vain en septembre 09 d'ici là certains continueront de gueuler "G-Faim"...





Les chiens vous regardent tous avec vénération.
Les chats vous toisent tous avec dédain.
Il n'y a que les cochons qui vous considèrent comme leurs égaux .
(Winston Churchill)

Edité par - ali gator le 04 avr. 2009 18:14:06
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larocaille
Modérateur

4125 réponses

Posté - 06 avr. 2009 :  21:50:42  Voir le profil
Quelques commentaires sur l'air du temps.

Le transfert au FMI des fonds destinés aux pays pauvres pourraient avoir des effets pervers, selon les analyses des spécialistes du tiers monde. Certains prétendent même que ce transfert va conduire à la non distribution des aides car beucoup de pays pauvres ne sont pas en situation d'accepter les contraintes imposées par le FMI envers les pays à qui il prête, la crise accentuant d'avantage cette impossibilité.
Un avis intéressant serait celui des anglais qui ont gardé de leur passage par le FMI le goût amer de l'humiliation extrème. Après la fête du G20, quelques économistes british oseront peut-être en parler.

Les chiffres économiques ne sont toujours pas bon, mais on s'habitue...
Le déficit budgétaire est maintenant chuchoté à 8,5%. Souvenez-vous c'était 3,5%, promis juré, puis un 5,1% nous a été délicatement glissé. Ca glisse, ça glisse, ça glisse...

Le chômage se stabilise à 100.000 chômeurs de plus chaque mois, malgré un nouveau thermomètre plus indulgent.

Les statisticiens de l'immobilier jouent aux historiens en noyant les mensonges dans le temps. Ainsi, 2008 est qualifiée d'année à -6%. Le chiffre est exact mais il masque une croissance de 1% par mois de janvier à juillet et un mois d'aout neutre. Pour les adèptes du calcul, ça fait une baisse des prix de 14% de septembre à décembre 2008.

Le Monde vient de reprendre (trop brièvement) une analyse sur la "richesse relative", c'est à dire celle dont tout un chacun pense disposer. Le sujet est intéressant car il est l'une des clés de la reprise de la consommation.
La "richesse relative" est une appréciation du niveau de vie des ménages incluant tous les moyens de maintenir ce niveau de vie, même à court terme. On peut estimer que la "richesse relative" des classes moyennes s'est trouvée à son maximum entre mars et mai 2008, ce qui situe un niveau de consommation de référence pour mesurer la profondeur de la crise.
Pour tenter d'expliquer cette notion, il faut considérer qu'une classe sociale moyenne a tendance à sur-consommer jusqu'à un niveau qui la rapproche de la classe sociale moyenne immédiatement supérieure. Si on considère que les classes moyennes sont au nombre de 4 à 5, il y en aurait donc 3 à 4 qui vivaient en 2008 en sur-consommation. L'autre observation intéressante est que la sur-consommation s'élève en même temps que le niveau social.
Toutes classes moyennes confondues, la moyenne de sur-consommation serait de 20 à 30%, avec des pics avoisinant les 40% pour le haut du panier.
La situation de crise sur ces classes sociales se traduirait par un retour à une consommation réelle (comme pour le monde financier) avec la reprise de l'épargne comme moyen de stabilisation financier pour des investissements futurs.

Les ménages modestes et les classes moyennes ne consomment pas les mêmes produits, surtout dans l'immobilier. La consommation immobilière des classes moyennes ne reprendra qu'une fois qu'elles auront reconstitué leur épargne.
Dans l'ordre, il y aurait donc une résorbtion de la sur-consommation (qui va alimenter la récession), puis une stabilisation de la consommation à un niveau permettant l'épargne (qui peut durer si la situation sociale est dégradée), et enfin une reprise des investissements à long terme.

Dominique
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