citation:
J'entends bien qu'ils ont pu faire ce qu'ils voulaient avec l'argent. Mais ce qui me chiffonne c'est qu'à présent on vient nous demander de payer pour eux alors qu'ils avaient largement de quoi subvenir à leurs besoins (en l'occurrence aux besoins de mon père qui est seul à présent).
"Chiffonné" ou pas c'est la vie et les fortunes "de mer" ou "de terre" ... Vous ne pouvez rien aux choix effectués par vos parents.
L'affaire Bettencourt est lĂ pour nous le rappeler chaque jour...
Veuillez m'excuser pour ces propos que je biffe et qui sont hors de sujet mais simplement écrits pour vous montrer que le propriétaire des biens peut en faire ce qu'il souhaite... et ce quelle que soit sa fortune
citation:
Que va t-il se passer ?
Etes-vous dans le même departement que celui du lieu de résidence de la maison de retraite de votre père ?
Si oui, essayez de contacter le service "santé autonomie" pour leur demander comment sont prises en charges les personnes âgées.
Ensuite, concernant l'obligation alimentaire des enfants envers leurs parents, chaque departement possède ses propres critères de participation "alimentaire". Dans l'Isère par exemple, les petits enfants en sont exemptés ce qui n'est pas généralement le cas.
voir
http://vosdroits.service-public.fr/F10435.xhtml
"Les applications les plus courantes sont le recours du président du conseil général pour le recouvrement des sommes dues à l'aide sociale et du recours des établissements publics de santé."
Code Civil
http://www.legifrance.gouv.fr/affic...xte=20101017
Et enfin, si votre situation est "tendue", n'hésitez pas à aller en mairie de votre domicile pour exposer votre situation aux services sociaux qui devraient être à même de vous renseigner sur les démarches à effectuer...
Conformément à l'article 208 du CC et selon les revenus des vos huit autres frères et soeurs... le juge pourra prendre en considération votre situation personnelle :
"Les aliments ne sont accordés que dans la proportion du besoin de celui qui les réclame, et de la fortune de celui qui les doit."
citation:
Article 208 En savoir plus sur cet article...
Modifié par Loi n°72-3 du 3 janvier 1972 - art. 3 JORF 5 janvier 1972 en vigueur le 1er août 1972
Créé par Loi 1803-03-17 promulguée le 27 mars 1803
Les aliments ne sont accordés que dans la proportion du besoin de celui qui les réclame, et de la fortune de celui qui les doit.
Le juge peut, même d'office, et selon les circonstances de l'espèce, assortir la pension alimentaire d'une clause de variation permise par les lois en vigueur.