Après avoir nié la réalité même de la crise de l’immobilier au niveau hexagonal, des professionnels du secteur ont tenté de faire croire qu’il existait des sanctuaires. Que Paris et sa région notamment étaient à l’abri d’un marasme. Les chiffres publiés hier par la chambre des notaires de Paris-Ile-de-France viennent infliger un démenti cinglant à cette thèse. Le nombre de ventes de logements s’est effondré en région parisienne : 22 980 transactions ont été enregistrées au premier trimestre 2009 contre 39 580 pendant la même période en 2008, soit une chute de 41 % ! Elle affecte les ventes des maisons comme des appartements. L’immobilier neuf comme l’ancien. Paris comme la banlieue.