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 Baisse historique du patrimoine des Français. BIPE
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Luc Standon
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Posté - 07 sept. 2009 :  22:51:53  Lien direct vers ce sujet  Voir le profil
Inédit. La valeur des biens détenus par les ménages français a reculé en 2008 et 2009, de respectivement -3 et -2%. Du jamais vu depuis la seconde guerre mondiale, comme le souligne la société d'études dans un communiqué. Même lors de la crise immobilière internationale du début des années 1990 « le patrimoine global des ménages a continué à croitre de 2 ou 3% l’an », rappelle la société d’études économiques, BIPE

Le patrimoine des Français a baissé en 2008 et 2009 mais devrait se stabiliser en 2010 avant de reprendre une progression mesurée au cours des années suivantes, estime le BIPE dans une étude rendue publique lundi.

La baisse sera un peu moindre en 2009 car le recul des prix des logements anciens devrait être en partie compensé par une certaine reprise des marchés boursiers qui avaient chuté en 2008, explique-t-elle.

"En 2010, le patrimoine des Français devrait se stabiliser un peu au-dessus de 10.000 milliards d'euros, niveau qui devrait être celui de la fin de l'année 2009", ajoute le BIPE.

"Si le patrimoine non financier devrait encore reculer en raison de la poursuite d'un certain tassement moyen des prix des logements anciens, la reprise boursière sur les douze mois de l'année ferait apparaître une progression du patrimoine financier qui jouerait en sens inverse sur l'évolution du patrimoine total des ménages", explique-t-il.

Ce patrimoine financier serait aussi soutenu par un montant des placements financiers plus élevé qu'en 2009.

"Au total, les trois années 2008, 2009 et 2010 font bien apparaître l'importance du choc de la crise mondiale sur la croissance des patrimoines des Français", observe le BIPE en rappelant que le patrimoine global des ménages français avait crû à des taux compris entre 2 ou 3% l'an lors de la crise immobilière internationale du début des années 1990.

Des chiffres qui montrent bien l'impact de la crise actuelle sur les avoirs des Français. Sur 20 ans, le patrimoine a malgré tout bondi en moyenne de 6% par an, alors que le revenu disponible des ménages, lui, n'a augmenté que de 3,5%.

Entre 2011 et 2014, la croissance du patrimoine des ménages devrait reprendre mais à un rythme bien inférieur à ce qui était observé avant la crise, poursuit le BIPE. La hausse serait inférieure à 5% l'an, à comparer à des taux à deux chiffres dans les années 2003-2006.

Plusieurs facteurs expliqueront cette modération, selon la société d'études : un taux d'épargne à la baisse en raison d'une croissance faible des revenus, un recours au crédit assez modeste et des évolutions de prix qui restent elles-mêmes modérées, qu'il s'agisse des logements anciens ou des marchés boursiers.

Le BIPE prévoit en effet "un taux d'épargne à la baisse en raison d'une croissance faible des revenus, un recours au crédit assez modeste (...) et des évolutions de prix (logements et marchés boursiers) qui restent elles-mêmes modérés".

Interrogé sur les conséquences économiques de la baisse, l'économiste Cyril Blesson estime qu'elles seront réelles mais limitées.

"Nous ne sommes pas en France dans un système de crédit basé sur la valeur du patrimoine, comme dans le système anglo-saxon. Cela-dit, le sentiment pour les gens que leur richesse diminue les incite à épargner", et donc à moins consommer, explique le directeur de la recherche économique du cabinet Seeds Finance.

L'impact sur les finances publiques sera aussi selon lui marginal. "L'impôt sur la fortune (ISF) représente de faibles ressources pour l'Etat, d'autant qu'elles sont limitées par le bouclier fiscal", dit-il.

Le nombre de déclarations d'impôt de solidarité sur la fortune était en juillet en légère baisse de 1,6% sur un an, pour un montant total d'impôt déclaré de 3,13 milliards contre 3,75 mds un an plus tôt, selon un bilan provisoire publié en juillet par le ministère du Budget.

Nicolas Bouzou, directeur du cabinet Asterès, estime que la baisse du patrimoine est quoiqu'il en soit une "mauvaise affaire pour tout le monde". "L'impact sur la consommation est a priori limité, mais cela peut être la goutte d'eau qui fait déborder le vase au moment où tous les facteurs sont au rouge".

L'étude du BIPE a été réalisée pour l'Observatoire des marchés de l'épargne et du crédit.



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