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larocaille
Modérateur

4125 réponses

Posté - 23 juin 2007 :  12:35:28  Voir le profil
Comparez la phrase que vous avez mise en rouge avec celle de la fin de votre post.
Il y a une différence notoire:
J'évoque en effet la résitance du terrain du haut alors que vous parlez de la résistance du mur de soutènement du voisin du haut.

Même si un mur de soutènement est réputé faire partie intégrante du terrain qu'il soutient, il n'en reste pas moins un mur (au sens ouvrage).
Si vous faites tomber le mur du voisin, vous serez condamné à indemniser le voisin afin qu'il puisse reconstruire son mur, mais en aucun cas vous ne pourrez vous substituer au soutènement du voisin en construisant un mur chez vous.
Néanmoins, rien ne vous empêche de doubler le mur de soutènement du voisin avec un mur que vous construisez chez vous.
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reglis
Contributeur actif

47 réponses

Posté - 25 juin 2007 :  19:25:22  Voir le profil
Dans ce cas ;
  • Obligation de construire un mur poids
  • Impossibilité de réaliser l'étanchéité et le drainage
Si c'est la seule solution

Merci à tous

Régis

Edité par - reglis le 26 juin 2007 09:23:22
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larocaille
Modérateur

4125 réponses

Posté - 26 juin 2007 :  08:08:15  Voir le profil
De ce que j'ai compris, vous auriez besoin de décaisser le long du mur de soutènement du voisin.
Si l'opération est légale, elle n'en est pas moins à risque.
Faites appel à une entreprise spécialisée qui aura des solutions appropriées à ce genre de travaux, telle la pose préliminaire de pieux en béton.

Vous pouvez drainer ou canaliser entre les deux murs afin par exemple dévacuer un peu plus loin l'eau des barbacanes du mur de soutènement.
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reglis
Contributeur actif

47 réponses

Posté - 26 juin 2007 :  09:39:04  Voir le profil
Si je construis un mur poids, 0.45m de base pour environ 1.50m de haut, et si je dois encore laisser quelques dizaine de centimètres pour le drainage... sur 60m de long

Il reste l'ultime solution, l'accord de mon voisin pour reconstruire son mur à mes frais

Régis
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tagada
Contributeur actif

45 réponses

Posté - 02 juil. 2007 :  10:22:17  Voir le profil
A mon tour de m'interesser au mur mitoyen. Je viens de réaliser que, suivant l'article ... du code civil, je n'avais pas le droit d'enfoncer des clous dans mon mur mitoyen afin d'y faire monter une plante grimpante. c'est bien cela? a moins d'avoir l'accord écrit du voisin (ce qui ne risque pas d'arriver vu les très mauvais termes qu'il entretient avec nous!).
Ce même voisin stocke de l'autre côté de ce même mur, mitoyen et de son côté, différents tas de pierres qui montent jusqu'à environ 50 cm du haut de ce mur mitoyen, sur lesquels il grimpe afin de regarder chez nous, y compris en notre présence. Outre le fait que ces tas de pierres risquent de "forcer" sur ce mur pas conçu pour soutenir un tel poids, le fait que ça engendre une vue chez nous dont il ne se prive pas est il répréhensible?
Avec, bien sûr, toujours la difficulté de le prendre en situation de nous épier...
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Emmanuel WORMSER
Modérateur

20024 réponses

Posté - 02 juil. 2007 :  10:30:17  Voir le profil  Voir la page de Emmanuel WORMSER
Citation :
Initialement entré par tagada

A mon tour de m'interesser au mur mitoyen. Je viens de réaliser que, suivant l'article ... du code civil, je n'avais pas le droit d'enfoncer des clous dans mon mur mitoyen afin d'y faire monter une plante grimpante. c'est bien cela? a moins d'avoir l'accord écrit du voisin (ce qui ne risque pas d'arriver vu les très mauvais termes qu'il entretient avec nous!).
Ce même voisin stocke de l'autre côté de ce même mur, mitoyen et de son côté, différents tas de pierres qui montent jusqu'à environ 50 cm du haut de ce mur mitoyen, sur lesquels il grimpe afin de regarder chez nous, y compris en notre présence. Outre le fait que ces tas de pierres risquent de "forcer" sur ce mur pas conçu pour soutenir un tel poids, le fait que ça engendre une vue chez nous dont il ne se prive pas est il répréhensible?
Avec, bien sûr, toujours la difficulté de le prendre en situation de nous épier...

il sera difficile de faire croire à un juge qu'un tas de caillou est constitutif d'une terrasse créatrice de vue...
sachant que ce n'est pas non plus une construction et que ce n'est pas "dans" le mur, ça ne constitue sans doute pas un élément répréhensible (appui notamment) au titre des dispositions du code civil.

cordialement
Emmanuel Wormser

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viandox577
Nouveau Membre

1 réponse

Posté - 07 août 2007 :  01:27:42  Voir le profil
terre et mur mitoyen

bonsoir, je viens de passer 2 heures à lire vos post et malheureusement j'ai pas trouver de solutions. voici mon cas

il y a dix ans nous avons acheté un terrain sur lequel existait un vieux hangar en limite de propriété.nous avons construit à 3 m de ce hangar notre maison. il y a 5 ans notre voisin a construit le long de ce hangar un garage dont les fondations se trouvent à environ 1.50ml plus bas que ce hangar.Son terrai se trouvant en léger contrebas du mien il en as profité pour réaliser sur son terrain un mur de cloture en limite de propriété sur lequel il à mis un grillage. il m'avait proposé de participer aux frais ce que j'ai fait en lui payant la moitié des sommes engagées.

Il y a 6 mois pour agrandir la maison nous avons démoli le hangar (fort malade)qui se trouver en limite de propriété. nos nouvelles fondations se trouvent au meme niveau que le garage du voisin et nous avons avancé d'environ 5 m, ce qui laisse un partie du mur de son garage "à nu". l
Nous l'avons prévenu pour les travaux et tout se passait bien jusqu'a ce que nous réegalions les terres autour du nouveau batiment. Sur l'avant nous avons remblayé d'environ 20 cm le long du mur du grillage. Pour cette partie il me somme d'enlever ces terres qui appuyent sur son mur.

et sur l'arriere , il restait l'ancien dallage que nous avons pour partie enlevé. il semble que cette opération a provoqué des "vibrations" qui ont fait fissuré son garage. Je précise que lors des travaux de terrasement nous n'avons jamais touvé la fameuse bande polystirene senser etre posée afin d'eviter que les deux batiemnt se "touche" du coup nous avons remblayé la partie de l'ancien dallage par de la terre qui forcément du coup vient appuyer sur le mur de son garage. comme le terrain à l'arriere est en pente le remblaiement va de 1.20 à 0. il me somme également d'enlever cette terre au titre que le mur de son garage n'est pas un mur de soutenement.

je suis coincé avec une lettre recommandé et j'aimerai avoir un avis sur la réponse que je peut faire.

merci par avance
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larocaille
Modérateur

4125 réponses

Posté - 07 août 2007 :  08:32:18  Voir le profil
Citation :
Initialement entré par viandox577

terre et mur mitoyen

bonsoir, je viens de passer 2 heures à lire vos post et malheureusement j'ai pas trouver de solutions. voici mon cas

il y a dix ans nous avons acheté un terrain sur lequel existait un vieux hangar en limite de propriété.nous avons construit à 3 m de ce hangar notre maison. il y a 5 ans notre voisin a construit le long de ce hangar un garage dont les fondations se trouvent à environ 1.50ml plus bas que ce hangar.Son terrai se trouvant en léger contrebas du mien il en as profité pour réaliser sur son terrain un mur de cloture en limite de propriété sur lequel il à mis un grillage. il m'avait proposé de participer aux frais ce que j'ai fait en lui payant la moitié des sommes engagées.

J'espère que vous avez conservé les preuves de votre participation aux frais.
Citation :
Il y a 6 mois pour agrandir la maison nous avons démoli le hangar (fort malade)qui se trouver en limite de propriété. nos nouvelles fondations se trouvent au meme niveau que le garage du voisin et nous avons avancé d'environ 5 m, ce qui laisse un partie du mur de son garage "à nu".

Vous avez donc construit le long du mur existant, c'est cela?
Citation :
Nous l'avons prévenu pour les travaux et tout se passait bien jusqu'a ce que nous réegalions les terres autour du nouveau batiment. Sur l'avant nous avons remblayé d'environ 20 cm le long du mur du grillage. Pour cette partie il me somme d'enlever ces terres qui appuyent sur son mur.

Vous n'avez pas le droit, même sur 20cm, d'appuyer vos terres sur le mur.
Citation :
et sur l'arriere , il restait l'ancien dallage que nous avons pour partie enlevé. il semble que cette opération a provoqué des "vibrations" qui ont fait fissuré son garage. Je précise que lors des travaux de terrasement nous n'avons jamais touvé la fameuse bande polystirene senser etre posée afin d'eviter que les deux batiemnt se "touche" du coup nous avons remblayé la partie de l'ancien dallage par de la terre qui forcément du coup vient appuyer sur le mur de son garage. comme le terrain à l'arriere est en pente le remblaiement va de 1.20 à 0. il me somme également d'enlever cette terre au titre que le mur de son garage n'est pas un mur de soutenement.

Si vous avez cassé la dalle du hangar et que vous l'avez remplacée par de la terre, à même hauteur, vous n'avez pas commis de faute. Mais si vous avez mis une hauteur de terre supérieure à la celle de la dalle, votre voisin peut contester.
Si le garage du voisin a "bougé", c'est soit que votre terrassier y est allé un peu fort , soit parce que le voisin avait solidarisé son garage et votre dalle. Dans les deux cas, si les dégats sont significatifs, il est préférable de demander à votre terrassier de faire jouer son assurance.

Citation :
je suis coincé avec une lettre recommandé et j'aimerai avoir un avis sur la réponse que je peut faire.

Sur les points où vous n'avez pas commis de faute, vous le lui signifiez.
Sur les autres points, vous lui indiquez que si vous avez commis une faute, vous rectifierez la situation et vous proposez d'en discuter afin de vous mettre d'accord sur ce qu'il convient de faire.
Citation :
merci par avance

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viandox57
Nouveau Membre

4 réponses

Posté - 07 août 2007 :  10:20:54  Voir le profil
Suite

Tout d'abord merci pour la réponse rapide et je me permets d'apporter les précisions manquantes.

Concernant le mur de clôture sur l'avant de la maison.

Il existait préalablement à mes travaux de remblaiement une différence de hauteur de près de 20 cm entre nos deux terrains. Donc de la terre appuyée déjà sur le mur. Elle est donc aujourd'hui de 40cm. Comme j'ai payé la moitié de ce mur j'ai en toute bonne foi pensé que je pouvais m'y appuyer. Le voisin me propose de me rembourser les frais que j'ai engagés à l'époque (dont nous ne connaissons plus le montant), mais me demande d'enlever la terre rajoutée mais pas celle qui "poussait" sur le mur il y a 3 semaines. Ce que j'ai du mal à comprendre c'est la différence de traitement entre 2 épaisseurs de terre.

Concernant la nouvelle construction.

Nous avons donc creusé les fondations le long de son bâtiment pour ensuite remonter de manière propre et saine notre propre mur.
Étant donné que son bâtiment était plus bas que le bâtiment que j'ai détruit, le mur que lui même a monté en limite de propriété ne doit pas avoir une fonction de soutènement?

De plus est-il logique qu'il n'est pas prévu de système de désolidarisation lorsqu'il a monté son garage? Rendant ainsi les travaux que je pourrais réaliser sur mon bâtiment "risqué" pour le sien?

Concernant les dégâts occasionné sur son bâtiment, une micro fissure est apparue sur la longueur du bâtiment, peut on considérer cela comme des dégâts significatifs?

Deux dernières choses j'ai pour ma part fait appel à des professionnels pour ma construction. Mon voisin a monté lui-même son garage et je suis incapable de vérifier s’il a exécuté les travaux selon les règles de l'art.

Et enfin, notre volonté commune est de trouver une solution amiable pour régler ce différent.

Je vais donc lui signifier par courrier que j'engage immédiatement les travaux nécessaires pour retrouver la situation préalable à mes travaux de remblaiement. que faire si cela ne lui suffit pas?

j'ai conscience dela complexité de mes questions

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Emmanuel WORMSER
Modérateur

20024 réponses

Posté - 07 août 2007 :  10:27:58  Voir le profil  Voir la page de Emmanuel WORMSER
faire intervenir votre assurance responsabilité civile qui dépêchera un expert capable, lui, d'estimer si la fissure est due à vos travaux... ou à une construction du voisin pas dans les règles de l'art....

cordialement
Emmanuel Wormser

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viandox57
Nouveau Membre

4 réponses

Posté - 08 août 2007 :  15:48:04  Voir le profil
Bonjour,
J'ai aujourd'hui reçu un recommandé de mon voisin, stipulant que je dois ôter la terre adossée contre ses murs, ceux-ci étant privatifs et non mitoyens.
Je précise que j'ai payé la moitié de ce mur lorsqu'il a été construit par ce même voisin en 2003 ; je n'ai plus la facture mais j'ai le talon du chèque ainsi que le relevé de banque montrant l'encaissement. En toute bonne foi, je pensais que ce mur était donc mitoyen puisque j'en avais payé la moitié ! Mon voisin s'était bien gardé de me dire qu'il l'avait entièremement construit sur son terrain...et qu'à ce titre il le considère comme privatif.
Ce mur est-il mitoyen ou privatif ?? Quels sont mes recours ?
Merci pour vos réponses.
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Emmanuel WORMSER
Modérateur

20024 réponses

Posté - 08 août 2007 :  15:55:17  Voir le profil  Voir la page de Emmanuel WORMSER
il est privatif.

demandez le remboursement des sommes que vous avez payées.

et enlever la terre qui s'y appuie qui n'a rien à y faire, même en cas de mitoyenneté.

cordialement
Emmanuel Wormser

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viandox57
Nouveau Membre

4 réponses

Posté - 08 août 2007 :  17:03:53  Voir le profil
d'après les précédents pos:

3 - La naissance de la mitoyenneté
La mitoyenneté peut naitre de 3 manières:
- La volonté commune
- La requête en acquisition (article 661)
- La contrainte dans les villes (article 663)

La volonté commune:
Les propriétaires s'accordent pour construire le mur mitoyen en partageant les frais.
C'est la meilleure situation pour mettre en place une convention qui va simplifier la gestion du mur mitoyen. Vous pouvez par exemple y spécifier que "l'entretien des enduits et parements est à la charge de chacun pour son côté sans que l'autorisation du voisin ne soit requise", et toute autre clause qui peut simplifier la vie. Il faut cependant éviter les clauses qui sont contraires à l'intérêt commun des propriétaires
La requête en acquisition:
Elle est régie par l'article 661:

Citation :
--------------------------------------------------------------------------------
Article 661

(Loi nº 60-464 du 17 mai 1960 art. 1 Journal Officiel du 18 mai 1960)

Tout propriétaire joignant un mur a la faculté de le rendre mitoyen en tout ou en partie, en remboursant au maître du mur la moitié de la dépense qu'il a coûté, ou la moitié de la dépense qu'a coûté la portion du mur qu'il veut rendre mitoyenne et la moitié de la valeur du sol sur lequel le mur est bâti. La dépense que le mur a coûté est estimée à la date de l'acquisition de sa mitoyenneté, compte tenu de l'état dans lequel il se trouve.

--------------------------------------------------------------------------------



Lorsque votre voisin a construit son mur de cloture en limite de propriété, vous pouvez donc demander à en devenir copropritaire moyennant indemnisation de votre voisin.
L'objectif de cet article est de permettre l'adossement sur le mur.

il y a bien volonté commune , j'ai bien payé la moitié donc il y a bien une concertation , l'édification du mur sur la limite de propriété ne change rien il me semble au fai tque l'on peut considérer ce mur comme mitoyen.

de toute façon j'ai enlevé les terres qui posaient soucis, la question reste la même mitoyen ou privatif?

si d'autres personnes ont une idée sur la question

@ vous
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Emmanuel WORMSER
Modérateur

20024 réponses

Posté - 08 août 2007 :  17:56:03  Voir le profil  Voir la page de Emmanuel WORMSER
il reste privatif tant que vous n'avez pas demandé la mitoyenneté...dans les formes.

vu le nombre important de pb de mitoyenneté que nous croisons sur ce forum, êtes vous certain de vouloir acquérir cette mitoyenneté ?

cordialement
Emmanuel Wormser

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larocaille
Modérateur

4125 réponses

Posté - 08 août 2007 :  20:50:20  Voir le profil
Je serais moins affirmatif que wroomsi sur l'aspect mitoyen / pas mitoyen.
En effet, le fait que votre voisin vous ait demandé de participer sous entend la mitoyenneté puisque que c'est ce seul et unique motif qui lui permet de demander le partage des frais.
Si je me souviens bien des JP sur ce cas, le juge devrait déclarer le mur mitoyen au motif du partage des frais et que si le voisin n'a pas construit à cheval sur la limite, c'est uniquement de sa faute.

Pour les terres adossées, je rejoins parfaitement wroomsi, que le mur soit mitoyen ou non n'y change rien. Vous ne pouvez utiliser un mur de clôture comme mur de soutènement. Sauf, bien sur si votre voisin vous accorde ce droit.
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larocaille
Modérateur

4125 réponses

Posté - 09 août 2007 :  09:21:50  Voir le profil
Voici un JP qui illustre la présomption de mitoyenneté fondée sur la construction à frais communs (Lire le résumé car il y a plein de litiges):
Citation :
Cour de Cassation
Chambre civile 3
Audience publique du 4 janvier 1973 Cassation

N° de pourvoi : 71-12119
Publié au bulletin

PDT M. DE MONTERA
RPR M. FRANK
AV.GEN. M. TUNC
Demandeur AV. MM. NICOLAS
Défenseur REMOND



REPUBLIQUE FRANCAISE


AU NOM DU PEUPLE FRANCAIS

SUR LE PREMIER MOYEN, PRIS EN SES TROIS PREMIERES BRANCHES : ATTENDU QU'IL EST FAIT GRIEF A L'ARRET INFIRMATIF ATTAQUE D'AVOIR, POUR DECIDER QUE LES EPOUX VALERE AVAIENT PU ADOSSER UN GARAGE CONTRE UN MUR SEPARANT LES HERITAGES DES DEUX PARTIES, AFFIRME QUE CE MUR ETAIT MITOYEN, AUX MOTIFS QUE CETTE MITOYENNETE RESULTAIT D'UNE ATTESTATION EMANANT DU CONSTRUCTEUR DUDIT MUR, LEQUEL EST PRESUME MITOYEN ET QUE LES EPOUX LEJEUNE N'APPORTAIENT AUCUNE PREUVE CONTRAIRE, ALORS, SELON LE MOYEN, QUE, D'UNE PART, L'ATTESTATION CERTIFIANT QUE LE MUR A ETE CONSTRUIT " EN MITOYENNETE " NE POUVAIT SERVIR DE FONDEMENT A LA DECISION ATTAQUEE, LE TEMOIN, COMME L'EXPERT, N'AYANT PAS LE POUVOIR DE DIRE LE DROIT AUX LIEU ET PLACE DU JUGE, " MAIS SEULEMENT LA MISSION DE RAPPORTER DES FAITS " ET QUE, D'AUTRE PART, LES EPOUX VALERE N'AVAIENT PAS INVOQUE LA PRESOMPTION DE MITOYENNETE RESULTANT DE L'ARTICLE 653 DU CODE CIVIL, QUE LES JUGES NE POUVAIENT APPLIQUER D'OFFICE ;
QU'IL EST ENCORE SOUTENU QU'ILS NE POUVAIENT ECARTER DU DEBAT LE RAPPORT GUILLEREZ, DES LORS QUE, DANS LEURS CONCLUSIONS D'APPEL, LES EPOUX LEJEUNE DEMANDAIENT LA CONFIRMATION DU JUGEMENT DANS LA MESURE SEULEMENT OU LES MOTIFS N'ETAIENT PAS CONTRAIRES A LEURS CONCLUSIONS DE PREMIERE INSTANCE;
MAIS ATTENDU QU'A DEFAUT DE TITRE LES JUGES DU SECOND DEGRE, DANS L'EXERCICE DE LEUR POUVOIR SOUVERAIN D'APPRECIATION DES ELEMENTS DE PREUVE QUI LEUR ETAIENT SOUMIS, ONT RETENU LA PRESOMPTION DE MITOYENNETE RESULTANT DE LA CONSTRUCTION " A FRAIS COMMUNS " DU MUR, ET ONT RELEVE QUE LES EPOUX LEJEUNE N'APPORTAIENT AUCUNE PREUVE, NI AUCUN INDICE POUR RENVERSER CETTE PRESOMPTION ;
QUE, PAR CES SEULS MOTIFS, LA COUR D'APPEL A JUSTIFIE SA DECISION ;
D'OU IL SUIT QU'EN SES TROIS PREMIERES BRANCHES LE MOYEN NE PEUT ETRE ACCUEILLI ;
REJETTE LE PREMIER MOYEN EN SES TROIS PREMIERES BRANCHES ;
MAIS SUR LA QUATRIEME BRANCHE : VU L'ARTICLE 662 DU CODE CIVIL ;
ATTENDU QUE L'ARRET ATTAQUE A DECIDE QUE " LE MUR LITIGIEUX ETANT MITOYEN, LA CONSTRUCTION DU GARAGE ", DONT LES EPOUX LEJEUNE RECLAMAIENT LA DEMOLITION, " ETAIT PARFAITEMENT REGULIERE EN VERTU DE L'ARTICLE 657 DU CODE CIVIL " ;
QU'EN STATUANT AINSI, SANS RECHERCHER SI, AVANT D'APPUYER SA CONSTRUCTION CONTRE LE MUR LITIGIEUX, VALERE AVAIT SOLLICITE ET OBTENU LE CONSENTEMENT DE SES VOISINS, ET SANS S'ASSURER QUE LE NOUVEL OUVRAGE N'ETAIT PAS NUISIBLE AUX DROITS DU VOISIN, LA COUR D'APPEL N'A PAS DONNE DE BASE LEGALE A SA DECISION ;
ET SUR LE SECOND MOYEN, PRIS EN SA TROISIEME BRANCHE : VU L'ARTICLE 544 DU CODE CIVIL ;
ATTENDU QUE SI CHACUN DES CO-INDIVISAIRES A LE DROIT D'USER ET DE JOUIR DE LA CHOSE COMMUNE, IL NE LE PEUT TOUTEFOIS QUE DANS LA MESURE DE SA PART ET SOUS RESERVE DE NE PAS PORTER ATTEINTE AU DROIT DES AUTRES ;
ATTENDU QUE, POUR REJETER LA DEMANDE DES EPOUX LEJEUNE TENDANT A FAIRE CESSER LE DEVERSEMENT DES EAUX USEES PAR LES EPOUX VALERE DANS LE PUITS SITUE EN PARTIE SUR LEUR FONDS ET DE LES FAIRE CONDAMNER A VIDANGER ET A NETTOYER LEDIT PUITS, LES JUGES D'APPEL SE SONT FONDES SUR CE QUE CE " PUITS, A CHEVAL SUR LA LIMITE SEPARATIVE DES DEUX TERRAINS, EST FERME PAR UNE DALLE EN CIMENT MUNIE D'UN REGARD ET QUE DEUX TUYAUX DE CIMENT Y DEBOUCHENT, L'UN PROVENANT DE LA COUR LEJEUNE, QUI NE PARAIT PLUS ETRE EN SERVICE, L'AUTRE VENANT DE LA PROPRIETE VALERE ET QUI REJETTE PRESQUE EN PERMANENCE LES EAUX USEES ;
QUE, DE CETTE CONSTATATION, ILS ONT DEDUIT " QU'IL SEMBLE QU'IL S'AGISSE D'UN ANCIEN PUITS TRANSFORME EN PUISARD ET QUE L'ASPECT MATERIEL DEMONTRE BIEN L'ACCORD, INTERVENU A UNE DATE NON PRECISEE, MAIS QUI, D'APRES UNE ATTESTATION, REMONTERAIT A PLUS DE 30 ANS ET EST EN TOUT CAS ANTERIEUR A L'ACTE D'ACQUISITION DES EPOUX LEJEUNE, POUR L'AMENAGEMENT ET L'UTILISATION DU PUISARD COMMUN " ;
QU'EN STATUANT AINSI, SANS S'EXPLIQUER SUR LE FONDEMENT JURIDIQUE DE L'INTERDICTION QUI, SELON ELLE, EMPECHERAIT LES EPOUX LEJEUNE, CONTRE LESQUELS LEURS VOISINS N'INVOQUENT NI LA PRESCRIPTION, NI AUCUN DROIT IMMOBILIER DE SERVITUDE, DE DEMANDER LA REMISE EN ETAT DU PUITS, OBJET D'UNE PROPRIETE EN COMMUN, ET SITUE EN PARTIE SUR LEUR FONDS ALORS QU'ILS SE PLAIGNENT DE L'USAGE, LEUR PORTANT PREJUDICE, QUE LEUR CO-INDIVISAIRES FONT DUDIT PUITS, LA COUR D'APPEL N'A PAS LEGALEMENT JUSTIFIE SA DECISION ;
PAR CES MOTIFS, ET SANS QU'IL SOIT BESOIN DE STATUER SUR LES DEUX PREMIERES BRANCHES DU MEME MOYEN : CASSE ET ANNULE L'ARRET RENDU ENTRE LES PARTIES PAR LA COUR D'APPEL D'AMIENS, LE 9 MARS 1971 ;
REMET, EN CONSEQUENCE, LA CAUSE ET LES PARTIES AU MEME ET SEMBLABLE ETAT OU ELLES ETAIENT AVANT LEDIT ARRET, ET, POUR ETRE FAIT DROIT, LES RENVOIE DEVANT LA COUR D'APPEL DE CAEN


--------------------------------------------------------------------------------

Publication : Bulletin des arrêts Cour de Cassation Chambre civile 3 N. 17 P. 12
Décision attaquée : Cour d'Appel AMIENS 1971-03-09
Titrages et résumés 1) PROPRIETE - MITOYENNETE - MUR - DEFINITION - MUR CONSTRUIT A FRAIS COMMUNS.

A DEFAUT DE TITRES, LES JUGES PEUVENT DECLARER QUE LE MUR LITIGIEUX EST MITOYEN EN RETENANT LA PRESOMPTION QUI RESULTE DE SA CONSTRUCTION "A FRAIS COMMUNS".


2) PROPRIETE - MITOYENNETE - MUR - APPUI D'UNE CONSTRUCTION - REGULARITE - CONDITIONS - CONSENTEMENT DU VOISIN OU ABSENCE D 'ATTEINTE A SES DROITS.

MANQUE DE BASE LEGALE L'ARRET QUI DECLARE REGULIERE LA CONSTRUCTION ELEVEE PAR UN DES PROPRIETAIRES CONTRE UN MUR MITOYEN SANS AVOIR RECHERCHE SI LEDIT PROPRIETAIRE AVAIT PREALABLEMENT OBTENU LE CONSENTEMENT DE SON VOISIN ET SANS S'ETRE ASSURE QUE LE NOUVEL OUVRAGE N'ETAIT PAS NUISIBLE AUX DROITS DE CELUI-CI.


3) INDIVISION - CHOSE INDIVISE - USAGE - USAGE PAR UN SEUL INDIVISAIRE - LIMITE - DROIT DES AUTRES.

SI CHACUN DES COINDIVISAIRES A LE DROIT D'USER ET DE JOUIR DE LA CHOSE COMMUNE IL NE LE PEUT TOUTEFOIS QUE DANS LA MESURE DE SA PART ET SOUS RESERVE DE NE PAS PORTER ATTEINTE AU DROIT DES AUTRES.


Codes cités : Code civil 654. Code civil 662. (2) Code civil 544. (3)

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Emmanuel WORMSER
Modérateur

20024 réponses

Posté - 09 août 2007 :  09:28:07  Voir le profil  Voir la page de Emmanuel WORMSER
on se pose ici des questions de présomptions mais dans le cas soulevé par viandox, il y a construction en limite..., sans aucun doute, et non à cheval sur la limite, donc si la mitoyenneté n'est pas demandée formellement, je ne pense pas qu'elle sera présumée...

cordialement
Emmanuel Wormser

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larocaille
Modérateur

4125 réponses

Posté - 09 août 2007 :  10:23:12  Voir le profil
Je me pose effectivement la même question mais dans l'autre sens. Peu importe le sens si on trouve la réponse.
La question que je me pose c'est:
Si un propriétaire paye la moitié des frais à son voisin pour la construction d'un mur mitoyen, n'est-il pas en droit d'attendre que le résultat soit effectivement un mur mitoyen?
Si le voisin construit en limite au lieu d'à cheval en profitant du financement du voisin, il prive le propriétaire de la copropriété qu'il a acheté par son financement, cette copropriété s'étendant tant à l'ouvrage qu'à son assiette.
La construction d'un mur mitoyen constituant une convention de droit privé, le voisin peut-il refuser la mitoyenneté qui a été justement rémunérée au motif qu'il n'a pas lui-même respecté son engagement?
Toute convention de droit privé étant susceptible de déroger au Code Civil dans l'accord des parties, doit-on, dans ce cas appliquer les articles du Code Civil ou doit-on s'en tenir à l'exécution stricte de la convention?

Plus de questions que de réponses certaines donc.
Intuitivement, je dirais que c'est la convention et son respect qui priment. Mais ce n'est qu'une intuition, qui plus est non féminine.

Je continue mes recherches du côté des JP administratives, cette fois-ci. Sait-on jamais...
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viandox57
Nouveau Membre

4 réponses

Posté - 09 août 2007 :  20:39:33  Voir le profil
Merci beaucoup pour vos différentes réponses, qui m'aident à réfléchir à cette situation pour le moins difficile.
D'après ces dernières questions et réponses que vous me proposez, pensez-vous que je puisse alors présumer de la mitoyenneté ?
Autre constatation que je viens de faire : lorsqu'il a construit son garage il y a environ 5 ans, il est descendu sous mon ancien hangar ; or, il le dit lui même dans sa lettre, et j'ai des photos à l'appui, le mur qu'il a fait n'est pas un mur de soutènement, la terre de mon côté appuyant de fait contre son mur. J'ai comme l'impression que la fameuse fissure qu'il impute à ma nouvelle construction viendrait plutôt de ce fait là...
Sur ce même cliché, on voit également qu'il a fait un drain au bout de la murette (que j'ai payée pour moitié), et celui-ci envoie les eaux...de mon côté bien sûr. Qu'en pensez-vous ?
Merci pour votre aide.
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larocaille
Modérateur

4125 réponses

Posté - 10 août 2007 :  08:05:24  Voir le profil
Pour la fissure, nous allons avoir beaucoup de mal à vous aider depuis ce forum.
Suivez le conseil de wroomsi, activez votre assurance. Seul un expert mandaté par votre assurance pourra donner un avis fiable. Vous pouvez aussi invoquer la responsabilité de l'entreprise qui a fait les travaux.

Pour le mur mitoyen auquel vous avez participé mais qui n'a pas été construit comme un ouvrage mitoyen, vous pouvez commencer par écrire à votre voisin en invoquant simplement les faits et en lui demandant de régulariser sa situation.
Vous rappelez qu'il vous a sollicité pour participer à la construction du mur mitoyen, puis vous dites constater qu'il n'a pas respecté l'accord visant à construire un mur mitoyen.
En conclusion, vous lui demandez de vous signifier clairement de quelle manière il compte mettre fin au trouble.
A vous de tourner votre courrier pour le pousser un peu dans le sens qui vous intéressera (mur mitoyen ou remboursement).
Etant donné qu'il n'y a pas eu d'écrit entre le voisin et vous (hors mis le chèque), essayez de récupérer la demande de clôture que votre voisin avait déposée. Sait-on jamais, il y aura peut-être une précision intéressante.

Du point de vue judiciaire, si vous deviez engager une procédure, je pense qu'un bon angle d'attaque serait de requérir la mitoyenneté du mur (le Code Civil vous en donne le droit absolu) tout en demandant au juge que celle-ci vous soit cédée à titre gratuit du fait que vous avez déjà participé.
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