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 Le marché immobilier en état inquiétant.
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Luc Standon
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Statut: Luc Standon est déconnecté

Posté - 10 janv. 2010 :  00:41:10  Lien direct vers ce sujet  Voir le profil
Monologue assez direct et cinglant, quelques généralités, mais pas trop éloigné que ça de la réalité. Cela sent le vécu...

Le marché immobilier en état inquiétant.


On ne peut pas tout vouloir.
Une chose, et son contraire. J'ai lu quelques commentaires intéressants. C'est pourtant bien souvent, la démarche.
A l'image des manifestants gauchistes distributeurs de tracts qui criaient "Non à la mondialisation, non aux frontières".
Si vous ne voulez pas l'une, c'est que vous voulez les autres.
Vous ne pouvez pas vouloir la compression des salaires et le salarié jetable, et louer un bon prix des logements. 250 euros pour 80 M2 ? Pas assez cher. Non, trop cher.
Vous ne pouvez pas vouloir le salarié jetable et la fin de l'émigration.
Acquérir une bonne qualification nécessite souvent toute une vie.
Le salarié soi-disant "garanti" des années 1960, travaillait dans un contexte de gain de productivité de 5 à 6 % l'an.
On est tombé pendant des années, avec le salarié-jetable-bic à 1-2 %. On doit être à zéro ou négatif maintenant, si on fait abstraction de l'aimable entreprise de suppressions d'emplois tous azimuts.

Le marché immobilier, je l'ai dit souvent, ne peut se décorréler éternellement de l'ambiance économique générale. La divergence a duré de 2000 à 2007, c'est très long. Il ne fallait pas croire que c'est éternel.

La norme salariale devient le SMIC (quand il y a un salaire), il est donc normal que la norme des loyers s'aligne. 250 euros le 80 M2 ? Ouais, j'ai entendu dire pas mal de propriétaires immobiliers dirent qu'ils n'allaient pas brader (pour la location). Au bout de 8 mois de vide, ils sont considérablement plus mous. Et pour les ajustements de loyers, certains sont franchement mous. Quand on a le "bon" locataire, on ne le fait pas partir.

On me dit qu'il n'y a pas de mal à vouloir transmettre de la richesse à ses enfants. BIEN. Alors, c'est que ces gens ont trouvé la pierre philosophale qu'on cherche depuis des siècles : la transmission de la valeur dans le temps. (on ne l'a toujours pas trouvé).

Enfin, si, on sait ce que c'est, depuis au moins le 16° siècle. C'est le savoir faire des hommes.

Pas un tas de pierre. Le tas de pierre, lui, a ses vapeurs :
- chute du marché de l'immobilier commerciale de 73 % (et remontée de la vacance), avec une appréciation savoureuse : " J'ai l'impression que ce marché est plus transparent, il reflète davantage la réalité que ce que l'on peut avoir du côté des particuliers."
Là, comme on est entre grande personnes et pas dans les contes pour enfants, on n'a pas de langue de bois.

Personnellement, je suis très satisfait, ce que j'avais annoncé s'est produit : "Aujourd'hui les deux tiers des capitaux investis le sont en fonds propres, et seuls les acteurs en fonds propres sont les possesseurs du marché aujourd'hui."

J'avais annoncé une chute de 80 à 90 % du marché, si le recours au crédit devenait inexistant. Pour les particuliers, c'était ce que décrivaient les archives, les minutes notariales : épargne, prêts amicaux et prêts vendeurs. On n'en est donc, pour l'immobilier commercial, plus très loin.

Beaucoup de ménages sont en "détresse énergétique". Ce sont souvent des gens à qui leurs parents et grands parents ont laissés "quelque chose".

Manque de bol, pour être propriétaire immobilier, il faut avoir les moyens. Si on ne les a pas, c'est un boulet. On dit que la première génération construit la fortune, la deuxième la maintient, la troisième la croque. La première avait des tripes, la deuxième de la mémoire, la troisième des exigences.

Vouloir acquérir un logement ? Pourquoi pas. Pour se loger, oui. Pour louer ? Là, c'est beaucoup plus délicat. Parce qu'un logement c'est immobile, et que la location dépend de la tenue sociale d'un endroit, et ceux, sur 25 ans, ou plus. J'en vois certains qui regardent avec angoisse la tenue de l'usine locale.

Le tri s'organise d'ailleurs : dans les bureaux, comme dans les habitations, ce qui est demandé, c'est la qualité, notamment énergétique, ça coûte moins cher, pour un prix souvent équivalent.

- Le conte pour enfant existe chez le notaire : la pièce supplémentaire, la revente, le "pas à l'arrêt".

- Le prix des locations est trop élevé, comparé aux salaires. Ceux-ci étaient bien indexés, ceux-là, fort mal. Les immeubles vides et à l'abandon sont légions.

Et qu'on ne me sorte pas le coup du "patrimoine à laisser aux Z'enfants et piti Z'enfants". L'écrasante majorité des propriétaires le sont de LEUR logement, l'écrasante majorité des bailleurs sont propriétaires d'UN logement (celui, que, contrairement à la propagande notariale ils n'ont jamais pu vendre) et eux ne posent pas de problème : la non location est pour ceux-ci une catastrophe économique.

Ce qui pose problème, globalement, ce sont ces lots d'immeubles placements d'institutionnels, qui jouent aux sous avec, ce sont, comme je l'ai vu, c'est 200 logements appartenant à UNE personne dans un village de 1700 habitants, et dont le propriétaire fut totalement indifférent pendant plus de 50 ans à la gestion : ni location, ni vente, seulement les impôts et les procès avec les différentes municipalités divers droites et divers gauches pendant ce laps de temps.

Puis, plus tard, changement de propriétaires (les héritiers), pressés, eux de faire rentrer les 50 années de non-gestion, mais ne "voulant pas brader" (logements acquis par leurs arrières grands parents en 1880) en louant à prix bullesque et parisien ou vendant à des prix astronomiques.

Manque de bol, là aussi, les 1700 habitants, même s'ils sont devenus 2000, ne sont plus demandeurs. Soit ils ont fait construire, sur les extérieurs, soit ils sont locataires HLM, que la municipalités a du faire construire, parce qu'un propriétaire riche et absentéiste leur a empoisonné la vie pendant deux générations.

Le train est passé, est visiblement, certains l'ont manqués. La richesse, c'est toujours a un instant "t", après, il peut être trop tard.

Le Roy Ladurie disait qu'aucune génération n'a vécue comme la précédente, et l'incovénient pour l'immobilier et les plans fumeux, c'est que c'est censé durer 200 ans.
Signature de Luc Standon 
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