EDF: poursuite de la baisse de ses tarifs en francs constants
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Electricité de France (EDF) "a pour politique de poursuivre la baisse de ses tarifs en francs constants", a annoncé mardi l'entreprise dans un communiqué. Le groupe public a ainsi démenti les informations du journal Les Echos "dont le titre ("EDF demande au gouvernement d'augmenter ses tarifs") constitue une information inexacte", selon lui. "Lors de la négociation du contrat fixant les objectifs du groupe public jusqu'à la fin 2003 (...), le gouvernement vient en effet d'accepter d'infléchir sérieusement la stratégie de prix menée pour l'électricité. Après des années de baisse, les tarifs du courant devraient désormais rester stables en francs constants et augmenter en francs courants", écrit le quotidien mardi.
"EDF, comme toutes les entreprises publiques, négocie en ce moment un contrat pluriannuel avec l'Etat comprenant de très nombreux éléments, explique de son côté EDF. Parmi ces éléments, l'évolution des tarifs aux clients particuliers est évidemment examinée".
"Ces tarifs ont déjà baissé très sensiblement au cours des dernières années. Tous tarifs confondus, cette baisse a été de 14% en moyenne et en francs constants en quatre ans", rappelle EDF. Mais EDF est également contraint de tenir compte "d'éléments extérieurs de politique énergétique, comme par exemple la législation concernant les obligations d'achats". EDF est "obligée de racheter à un coût bien supérieur à celui du marché l'électricité produite par certaines filières de production nouvelles -éolien, cogénération...-, pour favoriser leur développement", ajoute le groupe public. "Malgré ces charges qui incombent à EDF, l'entreprise poursuivra sa politique de prix bas qui sont parmi les plus compétitifs d'Europe", assure-t-il cependant.
Tout en rappelant ces éléments, Les Echos citent "un des patrons d'EDF" qui se plaignait qu'"entre la taxe sur les voies navigables, le prix très élevé auquel nous devons acheter l'électricité éolienne, l'aide aux clients démunis, etc., c'est plusieurs milliards de francs par an qu'il nous faut débourser en plus". Alors que le pétrole a flambé, les prix de l'électricité devraient, eux, légèrement reculer en francs constants, plaide un responsable, cité par le quotidien. Ce responsable explique encore qu'"il n'y a pas de raison que l'électricité baisse indéfiniment pour tomber un jour ou l'autre à zéro franc par kilowatt/heure".
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