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Selon La Tribune, l'étiquette énergie sur les annonces immobilières pourrait entraîner une décote de 10% à 15% des biens énergivores
23/8/2010
Rappelant qu'en application de la loi "Grenelle II" la mention de la performance énergétique des logements devra être systématique dans les annonces immobilières de vente comme de location à compter du 1er janvier 2011, le quotidien La Tribune estime que cette mesure est susceptible d'entraîner une décote de 10% à 15% de la valeur des biens énergivores. Elle devra l'être sous la forme de l' "étiquette énergie" qui classe de A à G la performance énergétique d'un objet ou d'un bien. Une manière de susciter une prise de conscience et d'inciter les propriétaires à réduire leur consommation ou à rénover leurs logements alors que le bâtiment est au coeur de la bataille contre le changement climatique.
La mesure n'est pas sans poser quelques problèmes, et le décret précisant les modalités d'application du nouvel article L134-4-3 du Code de la construction et de l'habitation n'est pas encore prêt à être publié : en cause notamment la validité des diagnostics de performance énergétique (DPE) permettant d'établir l'étiquette. Or les conséquences d'un classement erroné peuvent être significatives : pour un logement classé E, F ou G, le loyer ou le prix de vente pourraient en souffrir. "Je me vois mal proposer dans mon agence immobilière des biens notés G", note le président délégué de la Fnaim en charge du développement durable, Benoît Fauchard, cité par La Tribune. "Un loyer bas mais assorti de charges de chauffage lourdes paraîtra moins intéressant qu'un loyer plus élevé mais compensé par de faibles charges"...