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Ankou
Contributeur vétéran

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 201 Posté - 24 févr. 2010 :  20:12:30  Lien direct vers cette réponse  Voir le profil
citation:
Initialement posté par Emmanuel Wormser
quel est le problème ?
Oui, mais la puissance c'est aussi 3*P, et la pompe à chaleur doit trop ......... pomper sur une des phases

domila
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Revenir en haut de la page 202 Posté - 24 févr. 2010 :  20:42:47  Lien direct vers cette réponse  Voir le profil
s"agissant d'une nouvelle ligne électrique créée par le conseil général, je voudrais savoir s'il est normal que l'installation du boitier électrique EDF soit à ma charge
Signature de domila 
domila

domila
Nouveau Membre

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Revenir en haut de la page 203 Posté - 25 févr. 2010 :  21:07:17  Lien direct vers cette réponse  Voir le profil
bonsoir
je renouvelle ma demande...
et je résume ici ma situation
j'ai une ferme à la campagne alimentée au 380 volts or, il s'avère que ma pompe à chaleur est en 220 volts.
Le conseil général de mon département, gérant des lignes électriques, va modifier la ligne actuelle et la remplacer par une nouvelle ligne permettant de m'alimenter en 220 volts.
Ma question est la suivante :
EDF me réclame le paiement d'un boitier électrique qui sera positionné à l'orée de la propriété. Est-il normal que je sois obligée de payer ce boitier, sachant que j'aurai en plus à payer l'alimentation à partir du boitier jusqu'à la maison soit environ 50 mètres.
merci pour votre aide
Signature de domila 
domila

Emmanuel Wormser
Modérateur



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Revenir en haut de la page 204 Posté - 25 févr. 2010 :  21:36:18  Lien direct vers cette réponse  Voir le profil
si la modification n'est pas à votre demande, le changement est à charge de la collectivité ou de l'opérateur... sinon, à vous de payer.
Signature de Emmanuel Wormser 
cordialement
Emmanuel Wormser

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domila
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Revenir en haut de la page 205 Posté - 25 févr. 2010 :  21:54:33  Lien direct vers cette réponse  Voir le profil
merci pour votre réponse
c'est donc à moi de payer, puisque c'est moi qui ait souhaité être alimenté en 220 volts pour pouvoir utiliser la pompe à chaleur que nous avons fait installer et qui est en 220 volts. Et surtout parce que l'on m'a expliqué qu'un abonnement en 380 volts est plus cher qu'un abonnement en 220 volts
bonne soirée
Signature de domila 
domila

Ankou
Contributeur vétéran

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Revenir en haut de la page 206 Posté - 25 févr. 2010 :  22:18:52  Lien direct vers cette réponse  Voir le profil
citation:
Initialement posté par domila

merci pour votre réponse
c'est donc à moi de payer, puisque c'est moi qui ait souhaité être alimenté en 220 volts pour pouvoir utiliser la pompe à chaleur que nous avons fait installer et qui est en 220 volts. Et surtout parce que l'on m'a expliqué qu'un abonnement en 380 volts est plus cher qu'un abonnement en 220 volts
bonne soirée
Vous mélangez tout, si vous me permettez

- vous pouvez très bien utiliser votre PAC en 220V sur une alim 380 4 fils, il suffit de se prendre entre une phase et le neutre, Mais, car il y a un Mais, il faut que sur cette phase votre abonnement vous permette de tirer la puissance voulue.
- vous ne pouvez donc relier directement PAC en 220 et changement de l'abonnement. Vous pourriez demander une augmentation de puissance souscrite tout simplement, et/ou mieux équilibrer votre consommation sur les 3 phases.
- Oui, bien sur, un abonnement mono est toujours toutes choses égales par ailleurs, moins cher que le même en tri. D'où le passage d'installation de tri en mono, avec des puissances inférieures, depuis l'arrivée sur le marché de délesteurs performants (par exemple chez moi, je suis passé de 3*6 à 1*12, avec moins d'abonnement et de conso et plus de puissance installée)

Par ailleurs, vous dites plus haut
:"Le conseil général de mon département, gérant des lignes électriques, va modifier la ligne actuelle et la remplacer par une nouvelle ligne permettant de m'alimenter en 220 volts."
ce qui semble contradictoire, avec :
"c'est moi qui ait souhaité être alimenté en 220 volts"

C'est vous ou c'est le CG? Car si le CG fait en sorte de modifier les lignes, c'est bien à lui d'assurer le changement pour ses clients, même si ça les intéresse, ses clients!

La différence est importante au niveau de votre budget

domila
Nouveau Membre

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Revenir en haut de la page 207 Posté - 25 févr. 2010 :  23:00:40  Lien direct vers cette réponse  Voir le profil
EDF, ERDF m'a appris que dans mon secteur il n'y avait que du 320 volts et que si je voulais absolument $etre alimentée en 220 il fallait contacter le conseil général ; c'est ce que nous avons fait, un représentant du conseil général est venu sur place et nous a appris qu'ils allaient modifier la ligne existante, et que nous aurions le 220 volts d'ici deux ou trois mois. Nous souhaitons que le boitier EDF soit placé à l'orée de la propriété , je voulais m'assurer que ce boitier était bien à ma charge et non à celle d'EDF, car il me semblait que, comme EDF est tenu d'alimenter tout à chacun en électricité, je pensais que c'était à eux de poser à leurs frais ce boitier, car en somme ce boitier leur permet de relever notre consommation. Je sais que l'alimentation de la maison à partir du boitier est à ma charge, mais je pensais que tout ce qui conerne l'installation jusqu'aux abords de la propriété ne l'était pas.
Signature de domila 
domila

ericg
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Revenir en haut de la page 208 Posté - 26 févr. 2010 :  17:37:42  Lien direct vers cette réponse  Voir le profil
Bonjour,

Ce que je ne comprends pas, c'est que à partir d'une alimentation en 380 (sauf faiblesse de la ligne) EDF sait très bien vous faire un abonnement en 220 en utilisant qu'une phase.
C'est le cas chez moi, l'arrivée EDF est en 380 pour mon voisin et mon alimentation n'est reprise que sur une phase.
Etes vous tout seul en bout de ligne?

Eric

papman
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Revenir en haut de la page 209 Posté - 09 mars 2010 :  19:35:53  Lien direct vers cette réponse  Voir le profil
Bonjour,

nous venons de signer un compromis d'achat d'un terrain constructible. Ce dernier est actuellement surplombé par une ligne EDF (fil torsadé au plus bas et autre ligne un peu plus haut). Les poteaux bois supportant cette ligne sont situés en dehors de la parcelle.

La hauteur de ligne, touchant par endroit des arbres haut de 2,5m, empêche pour le moment toute construction de notre Résidence Principale sans déplacement de la ligne.

Nous avons donc sollicité l'intervention d'ERDF pour ce déplacement et nous avons constitué un dossier à leur demande avec les plans cadastraux, photos etc...

En parlant de cette situation, on nous indique que les frais de déplacement de la ligne pourraient nous être imputés ou en frais partagés avec ERDF ou la Commune...

Comment être fixé sur ces points et prévoir ou non le budget d'un déplacement (surtout estimer le coût...) ? ERDF autorisera-t-il le déplacement afin que nous puissions mener à bien notre projet de construction ? En effet, nous devons lancer les démarches administratives de permis de construire, nous avons un architecte etc...

Toutefois, nous avons pris la précaution d'inclure le déplacement en condition suspensive de notre compromis au cas où...

Merci d'avance pour votre réponse.

Vincent

Emmanuel Wormser
Modérateur



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Revenir en haut de la page 210 Posté - 09 mars 2010 :  20:26:34  Lien direct vers cette réponse  Voir le profil
ce déplacement n'est pas à vos frais si il est rendu nécessaire par une construction (voir Cour de cassation, 3e civ., 19 juin 2002, Epx Mazille et Epx Bonin c/ Sté EDF-GDF- Pourvoi n° 00-11.904, citée par ailleurs)
Signature de Emmanuel Wormser 
cordialement
Emmanuel Wormser

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motardgardois
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Revenir en haut de la page 211 Posté - 26 mars 2010 :  21:51:39  Lien direct vers cette réponse  Voir le profil
Bonsoir à Tous,

Comme promis, pour celles et ceux qui m'ont suivi durant ces derniers mois, je vous communique enfin un retour de notre action devant le TGI de notre juridiction.

Je vous laisse apprécier la vraiment mauvaise fois d'ERDF qui semble réellement se lacher sur notre dossier.

La réponse des avocats d'ERDF pour le TGI :

citation:

PLAISE AU TRIBUNAL
Par acte en date du 06/10/09, les époux XXX sollicitent la condamnation de la societe ERDF aux motifs que son ouvrage constituerait une emprise illicite résultant du surplomb de leur parcelle. Ils sollicitent au surplus une indemnisation jusqu'à la disparition de l'ouvrage.
Il s'agit d'un ouvrage de type de BTA qui surplombe effectivement la parcelle acquise par les demandeurs et qui y était implantée sur les lieux bien avant leur acquisition.
A titre liminaire: Sur l'incompétence du Juge judiciaire pour connaitre du présent litige
L'ouvrage en question est compris dans la concession de la distribution publique de l'électricité.
Il constitue, à ce titre, un ouvrage public(Tribunal des conflits, 3 juillet 1995, SCI du 138 rue Victor Hugo à Clamart c/ EDF et société urbaine de travaux).
Les ouvrages affectés aux activités de service public de ces établissements (production, transport et distribution de l'électricité et du gaz) sont des ouvrages publics, qu'ils fussent leur propriété ou celle des collectivités publiques auxquelles ils étaient liés par des contrats de concession.
Il est d'ailleurs prévu qu'au terme de la concession « le concessionnaire sera tenu de remettre à l'autorité concédante les ouvrages et le matériel de concession» (Article 31 du cahier des charges), ce qui conforte le caractère d'ouvrage public.
Des lignes électriques ont été ainsi qualifiées d'ouvrage publics: CE, 7 nov. 1962, Cts Jacquet, AJDA 1963, p. 182, note de Laubadère- CE, 14 nov. 1973, EDF c/ Leynaert: Rec. CE 1973, p. 646), il en est de même pour les pylônes supportant ces lignes (par exemple, CE, 20 févr. 1974, Huneau: Rec. CE 1974, tables, p. 1203; CJEG 1974, p. 155. - CE, 7 nov. 1986, Épx Aujoulat c/ EDF Rec. CE 1986, p. 255 ; CJEG 1987, p. 500, con cl. Fomaciatri) et les transformateurs électriques (par exemple, CE, 5 janv. 1968, EDF c/ Rolland : Rec. CE 1968, tables, p. 1137 ; C]EG 1969, p. 296, note Virole).
La transformation opérée par la loi n? 2004-803 du 9 août 2004 relative au service public de l'électricité et du gaz et aux entreprises électriques et gazières n'est pas de nature à remettre en cause cette qualification d'ouvrage public dès lors qu'elle n'a pas opéré de «remise en cause de leurs biens" (L., art. 25).
Au surplus, aux termes de l'article 36-111 de la loi n02004-803 du 9 août 2004 « à l'exception des ouvrages mentionnés à l'article 3 7 de la présente loi, les autres ouvrages des réseaux publics de distribution appartiennent aux collectivités territoriales ou à /eur groupement, visés au IV de l'article L 2224-31 du cecr », la filialisation du gestionnaire des ouvrages n'a donc aucunement remis en cause leur qualité d'ouvrages publics.
Aux termes d'une jurisprudence abondante et constante, la juridiction judiciaire ne peut porter atteinte que si son installation est constitutive d'une voie de fait.
C'est ce qu'a rappelé le Tribunal des conflits, dans un arrêt du 6 mai 2002 (req. n? C3287) :
« L'autorité judiciaire ne saurait, sans s'immiscer dans les opérations administratives et empiéter ainsi sur fa compétence du juge administratif, prescrire aucun« mesure de nature à porter atteinte, sous quelque forme que ce soit, à l'intégrité ou au fonctionnement d'un dommage public; qu'il n'en va autrement que dans l'hypothèse où la réalisation de l'ouvrage procède d'un acte qui est manifestement insusceptible de se rattacher à un pouvoir dont dispose l'autorité administrative et qu'aucune procédure de régularisation appropriée n'a été engagée».
II est alors fait application du principe selon lequel les juridictions de l'ordre judiciaire ne peuvent « prescrire aucune mesure de nature à porter atteinte, sous quelque forme que ce soit, à l'intégrité ou au fonctionnement d'un ouvrage public».
Le pouvoir du juge judiciaire ne peut être justifié que dans l'hypothèse où deux conditions cumulatives sont remplies:
II faut, en premier lieu, que « la réalisation de l'ouvrage procède d'un acte qui est manifestement insusceptible de se rattacher à un pouvoir dont dispose l'autorité administrative», c'est-à-dire d'une voie de fait. A défaut de constater une voie de fait, le juge judiciaire est incompétent pour ordonner la destruction d'un ouvrage public. JI en est ainsi, en particulier, quand l'implantation illégale d'un ouvrage public sur un terrain privé constitue, non une voie de fait, mais une emprise irrégulière (Cass. 1 ère civ., 28 juin 2005, Roger B. c/ Cne Palneca et a. : Bull. 2005,1, nO 288 ; Gaz. Pal. 2005, 2, jurispr. p. 2718, avis J. Sainte-Rose).
Il faut qu'ensuite « aucune procédure de régularisation appropriée n'ait été engagée» (à la date à laquelle le juge statue). La raison en est assurément qu'il n'est pas souhaitable d'ordonner la destruction d'un ouvrage public dont l'implantation est en voie d'être régularisée. En l'espèce, cette régularisation a été proposée par les services d'ERDF, ce que le demandeur ne conteste pas.
La compétence du Juge administratif a été plus particulièrement consacrée dans le cadre d'instance engagée en référé devant le Juge judiciaire. Ainsi le TGI de Paris avait déjà eu l'occasion de préciser que, dans les matières habituellement dévolues à la compétence du Juge administratif, comme celle des déplacements d'ouvrages publics, « l'existence d'une voie de fait est seule de nature à lier la compétence du juge des référés et à permettre à celui-ci, pour assurer la protection des libertés et prérogatives fondamentales de l'homme, de porter atteinte à la séparation des autorités administratives et judiciaires ». (TGI de Paris, 15 janvier 1985, JCP 1985. II. 20398)
Or, en l'espèce, les demandeurs ne peuvent en aucun cas invoquer la commission d'une quelconque voie de fait.
En effet, il faut rappeler que l'ouvrage existait lors de leur acquisition (ils ont acquis le bien après l'implantation de l'ouvrage) et n'a pu par définition leur être caché s'agissant d'un ouvrage apparent. Il s'agissait d'une servitude visible et apparente.
La servitude existante n'a aucunement été aggravée.
Cette servitude n'a pu d'autant plus être ignorée que son implantation est particulièrement ancienne et qu'elle n'a fait l'objet d'aucune contestation durant toute la période d'exploitation. La Cour d'appel de MONTPELLIER a ainsi affirmé à ce propos que « l'installation d'une ligne électrique avec pose de poteaux est une opération lourde de nature à attirer l'attention, il est peu vraisemblable qu'elle ait pu se réaliser en 1983 et se maintenir sans l'accord du propriétaire. Aussi, même si l'EDF ne peut justifier de cet accord [. .. ] la voie de fait de nature à justifier la compétence judiciaire n'est pas établie, dès lors, les lignes et pylones d'EDF constituant des ouvrages publics, le présent litige "lève de la compétence administrative» (CA MONTPELLIER 21 juillet 1999, RG nO 95/00000877).
Dans le cadre d'une espèce similaire, le TGI de GRENOBLE a considéré que « l'implantation de la ligne litigieuse s'est effectuée au vu et au su de l'ancien propriétaire dont on ignore s'il a donné autorisation écrite, mais dont on sait qu'il n'a pas conteste cette implantation pendant plus de 15 ans [. . .A supposer même qu'on admette pas l'existence d'une autorisation non écrite tacite et que le silence des deux propriétaires successifs puisse s'analyser en une simple tolérance { . .cette tolérance pendant une si longue Période est incompatible avec l'invocation d'une atteinte intolérable et grossière à la propriété privée, seule susceptible de constituer une voie de fait» (TGI GRENOBLE 02 avril 2008).
L'ensemble de ces considérations matérielles et juridiques suffisent à démontrer qu'ERDF n'a aucunement violé leur droit et n'a encore moins commis de quelconque voie de fait, sauf à dénaturer la notion de voie de fait.
Il en résulte que le concessionnaire, qui est soumis, aux termes de l'article 23 du cahier des charges, à une obligation de raccordement de tous les usagers.
L'on ne peut prétendre en outre que la société ERDF a porté une grave atteinte au droit de propriété des demandeurs dès lors qu'elle a proposé aux demandeurs de déplacer l'ouvrage querellé
Il n'y a donc pas voie de fait.
Par conséquent, le TGI de XXX doit se déclarer incompétent pour statuer sur la demande de déplacement de l'ouvrage litigieux, en application des principes jurisprudentiels rappelés ci- dessus.
PAR CES MOTIFS
vu la nature d'ouvrage public de la ligne électrique querellée.
Vu la loi n" 2004-803 du 9 août 2004
Vu l'article 75 du Code de procédure civile
Vu les jurisprudences énoncées
DONNER ACTE au défendeur de ce qu'il soulève "in limine litis" l'incompétence d'attribution de ce tribunal, au profit du Tribunal administratif de XXX
Le déclarer, en conséquence, recevable à ce faire.
ALLOUER à la défenderesse soulevant l'exception de compétence la somme de 750 € par application de l'article 700 du Code de procédure civile dès lors qu'elle a été obligée d'exposer des frais pour sa défense
CONDAMNER les époux XXX aux entiers dépens de l'instance
Sous toutes réserves
Pour conclusions d'incident
Pièces:
1 à 16 : celles du demandeur (pour mémoire, elles ne feront pas l'objet d'une communication dans les conditions prévues par les articles 132 et suivants du Code de procédure civile
17- Tribunal des conflits, 3 juillet 1995, SCI du 138 rue Victor Hugo à Clamart cl EDF et société urbaine de travaux
18- CE, 14 nov. 1973, EDF cl Leynaert : Rec. CE 1973, p. 646 19- Tribunal des conflits? 6 mai 2002
20- Casso 1'" civ., 28 juin 2005, Roger B. cl Cne Palneca et a 21- CA MONTPELLIER 21 juillet 1999, RG nO 95/0000877.


J'ai RDV avec mon avocat pour voir avec lui ce que nous devons faire (ou pas...).

Merci de vos remarques et à très bientôt donc...

Laurent

Emmanuel Wormser
Modérateur



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Revenir en haut de la page 212 Posté - 26 mars 2010 :  23:41:02  Lien direct vers cette réponse  Voir le profil
ben... la question de la compétence est décrite dès le début de ce fil...
la demande en déplacement devant la juridiction judiciaire ne peut être défendue que sur la base de la voie de fait.
il faut donc démontrer cette voie de fait et prouver que la proposition de déplacement ne formait pas régularisation de l'installation ..., par exemple parce que cette proposition était illégale...

mais il faut distinguer un déplacement "pour raison esthétique" et un déplacmeent pour batir...
je ne sais plus dans quelle situation vous étiez....
Signature de Emmanuel Wormser 
cordialement
Emmanuel Wormser

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Édité par - Emmanuel Wormser le 27 mars 2010 09:46:21

Emmanuel Wormser
Modérateur



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Revenir en haut de la page 213 Posté - 26 mars 2010 :  23:49:37  Lien direct vers cette réponse  Voir le profil
ça y est, j'ai retrouvé : http://www.universimmo.com/forum/to...&whichpage=3

vous agissez bien dans le cadre d'un projet de travaux... et dans le cadre d'une demande de réparation -pas simplement de déplacement- du préjudice vous empêchant de réaliser vos travaux.

en agissant sur cette voie de la répparation d'un préjudice -servitude sans dépossession, art 12 de la loi- plus que sur le déplacement au titre de la voie de fait, vous avez, à mon sens, moyen de confirmer la compétence du TGI.

il reste que la compétence du juge administratif reste, en la matière, largement affirmée par la jurisprudence...
un arrêt récent l'a encore confirmé :
Tribunal des conflits, civile, 19 octobre 2009, 09-03.700, Publié au bulletin : en matière de réseaux publics -hors téléphone désormais- la compétence judiciaire est très restreinte... sauf à démontrer que l'opérateur d'électricité est désormais privé ;o)) comme l'est France Télécom
Signature de Emmanuel Wormser 
cordialement
Emmanuel Wormser

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Édité par - Emmanuel Wormser le 27 mars 2010 09:45:38

motardgardois
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Revenir en haut de la page 214 Posté - 27 mars 2010 :  09:46:54  Lien direct vers cette réponse  Voir le profil
Bonjour Emmanuel et merci pour cette très rapide réponse.
J'avoue qu'a ce niveau là, j'y perds un peu mon latin. Quoiqu'il en soit, j'imprime votre réponse et j'en parlerai avec mon avocat mardi prochain. Je ne manquerai pas de venir ajouter ses commentaires ici même.
Encore une fois, merci pour votre précieux soutien et ce merveilleux site.
Bon week-end

Emmanuel Wormser
Modérateur



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Revenir en haut de la page 215 Posté - 27 mars 2010 :  09:53:41  Lien direct vers cette réponse  Voir le profil
la petite phrase sur
citation:
la filialisation du gestionnaire des ouvrages n'a donc aucunement remis en cause leur qualité d'ouvrages publics
est intéressante à la lumière de Conseil d'Etat, 2 / 1 SSR, du 11 juillet 2001, 229486, publié au recueil Lebon qu'il faut fouiller coté Gaz (là, je vous laisse faire )
Signature de Emmanuel Wormser 
cordialement
Emmanuel Wormser

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Édité par - Emmanuel Wormser le 27 mars 2010 09:54:41

kaiser13
Nouveau Membre

France
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Revenir en haut de la page 216 Posté - 01 avr. 2010 :  17:22:30  Lien direct vers cette réponse  Voir le profil
Bonjour à tous,

Je suis nouveau sur le forum,je replace un post qui n'était pas au bon endroit (merci emmanuel)

je suis depuis plusieurs semaines, voir plusieurs mois, les echanges au sujet des poteaux EDF
et j'avais à ce sujet besoin de vous.

Voici le probleme :
j'ai acheté un terrain de 5700m² sur lequel se trouve un poteau électrique en plein milieu, pour desservir la maison sur le terrain derriere le mien. La ligne survole donc mon terrain également.
Mon terrain est rectangulaire, 2 cotés avec parcelles privées dont une est desservis pas la fameuse ligne , un autre avec un chemin communal, et enfin une départementale (endroit d'où arrive la ligne).

Après avoir lu tout vos conseils, j'ai envoyé un dossier complet à EDF après avoir obtenu un permis de construire validé pour leur demandé de déplacer le poteau hors de mon terrain (qui ne figure pas au cadastre, ni aux hypotheques et sans conventions avec les précédents proprios., idem pour la ligne surplombant le terrain). De plus, le garage (attenant à la maison dans le projet de construction validé) est situé à l'endroit où est implanté le poteau.
Donc par rapport à la loi de 1906 et de la construction à venir de la maison sur terrain privé (ce que j'ai stipulé dans la lettre du dossier avec AR) ...etc.... tout semblait bien se dérouler.
J'ai même eu au téléphone 3 conseillers-techniciens différents qui m'ont confirmés que le poteau serait enlevé du terrain, et d'autres seront mis sur la départementale et le chemin communal jouxtant mon terrain.
Cependant aujourd'hui, j'ai eu contact avec le reponsable du service ERDF, qui m'a dit que les informations que l'ont m'a donné par téléphone étaient fausses, que ce projet était abandonné (celui de contourner mon terrain), et que leur solution était de mettre 2 autres poteaux un peu plus loin sur mon terrain au lieu de 1.
La solution de contourner mon terrain serait envisageable à condition de leur verser 8.000 euros !!!
Je lui ai donc rappeller la fameuse loi concernant les terrains privés à batir et le fait de l'obligation de mettre le poteau hors du terrain ; et il m'a déclaré que je l'interprétais, et qu'ERDF ne me devait que la mise en conformité pour que je construise, c'est à dire déplacer le poteau de quelques metres seulement.
Je lui ai dit que je refuserait de signer les conventions, et que sans ça, il ne peuvent pas installer de poteaux sur mon terrain.
Il m'a dit que c'était vrai et donc de ce fait il ne bougera pas le poteau qui me gene pour construire tant que je ne signerais pas.
Du chantage tout simplement!!!!

Il a ajouté que j'avais vu le poteau sur le terrain et que j'achetais en connaissance de cause, et que c'était une servitude installé depuis des années (date sur le poteau : 1955), et quand je lui ai dit que le poteau n'était enregistré nulle part (idem pour la ligne), et qu'il n'existait pas de convention avec les aniens propriétaires, il m'a simplement déclaré que ce n'était pas une obligation pour eux.

De plus, il a précisé que dans l'accord du permis de construire EDF avait émis un accord favorable pour le raccord au réseau, et en nota : qu'il savait qu'un poteau etait sur le terrain et que je devais observé les distances de sécurité .... sauf que je lui ai répondu que le PC avait été accordé avec le poteau situé dans ma maison et de ce fait il devait le déplacer, vu qu'ils ne peuvent pas déposséder un propriétaire de son terrain de la sorte.

J'ai donc finis par lui dire que si il le fallait j'entamerais une action en justice.
Et il m'a répondu que c'était mon droit, et que eux aussi allaient m'attaquer sous prétexte que mon terrain est grand et que j'avais implanté ma maison volontairement au milieu du terrain .....
Je lui ai fit remarquer qu'il me semblait plus judicieux d'avoir une maison au milieu d'un terrain plutot que sur un coté du terrain bordé par 2 routes entre autres ..... mais sans effets....
Je trouve bizarre que je ne puisse pas faire ce que je veux sur mon terrain et choisir la meilleure exposition de ma maison.....
Enfin, il a terminé en disant que de toute façon il y a eu des jugements et jurisprudences qui ont donné très souvent raison à EDF, et imputé le déplacement ainsi que des dommages et intérêts contre les particuliers qui avaient tentés l'expérience....

Je suis donc très énervé, et pourtant j'ai toujours le sentiment que je pourrais avoir gain de cause .... mais je suis quand même pris de doutes ...
Et je me pose des question quant aux couts et délais d'une action.
Vers qui me tourner ? le tribunal administratif ? le TI ? le TGI ? plusieurs à la fois ?
ERDF a-t-il le droit de m'interdire d'implanter ma maison où je souhaite ?
Et surtout de pratiquer ce chantage ..... ????

En espérant que vous pourrez m'aider, me donner vos avis, conseils ou solutions...
Ceux qui ont déjà eu ce genre de problemes, pouvez vous me dire quel issue cela a donné ? et la marche que vous avez suivie ?

Merci
Cdlt

Emmanuel Wormser
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Revenir en haut de la page 217 Posté - 01 avr. 2010 :  17:42:40  Lien direct vers cette réponse  Voir le profil
je conseille le TA, avec avocat, avec une procédure en référé éventuelle si les délais de mise en conformité avec les travaux projetés ne sont pas respectés.

mais avant ça, il faut arrêter de "dire" et obtenir des écrits.
Signature de Emmanuel Wormser 
cordialement
Emmanuel Wormser

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Trucsarret
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Revenir en haut de la page 218 Posté - 01 avr. 2010 :  21:16:32  Lien direct vers cette réponse  Voir le profil  Visiter la page d’accueil de Trucsarret
@ kaiser13

Même avis !
  • Ne faites que des courriers en RAR.
  • N'écrivez qu'à l'adresse
    EDF Réseau Distribution
    Direction Clients Fournisseurs
    Service National des Utilisateurs du Réseau
    Tour Winterthur
    92085 PARIS LA DEFENSE CEDEX
    avec copie à votre agence de travaux,
  • Si vous leur téléphonez ce doit être seulement pour savoir s'ils ont reçu votre courrier et pour faire monter la pression.

Soyez patient ... mais si vous êtes plus pressés demandez à une entreprise de démarrer la construction (par exemple un terrassier). Elle fera une DICT (déclaration d'intention de commencement de travaux) qu'elle enverra à ERDF en recommandé. Elle indiquera la date officielle de démarrage de vos travaux. Vous utiliserez cet argument pour demander des dommages et intérêts si vos travaux sont reportés.

La mauvaise foi d'ERDF est volontairement à vomir, mais c'est un plaisir d'autant plus intense de leur mettre une déculottée. J'en parle en connaissance de cause !
EDF et leur poteau
EDF et leur foutu poteau (FIN)

Bon courage

jcbro56
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Revenir en haut de la page 219 Posté - 02 avr. 2010 :  11:07:14  Lien direct vers cette réponse  Voir le profil  Visiter la page d’accueil de jcbro56
bonjour, je reviens vers vous pour vous demander confirmation de ce que je dois faire maintenant. Voici la lettre envoyé à ERDF début février et à laquelle je n'ai toujours pas de réponse:
Madame, Monsieur,


Nous sommes actuellement propriétaires d’une parcelle de terrain et d’un local,**** qui ont appartenu successivement par le passé à la commune **** , à la société **** .
Un poste de distribution électrique ERDF y est implanté de telle sorte qu’il nous prive de toute utilité de ce local et nous en interdit toute jouissance de la propriété.
Nous vous avons rappelé cet état de fait dans un courrier en date du 26 mai 2009 par lequel nous vous avons demandé le déplacement de ce poste par l’intermédiaire de Monsieur le maire de ****

Nous sommes extrêmement surpris de votre réponse en date du 21 octobre 2009 par laquelle vous prétendez que l’implantation aurait été faîte « avec l’accord du propriétaire de l’usine **** , de la mairie de **** et de [nos] services, dans un local dont, selon le relevé cadastral, [nous disions] être propriétaires ».
Tout d’abord, nous avons sollicité le conservatoire des hypothèques de LORIENT qui nous a confirmé dans un courrier en date du 3 décembre 2009 dont vous trouverez la copie ci-joint que nous sommes bien propriétaires de la parcelle de terrain sur laquelle est situé le local en question.
(référence cadastrale **** ).
De plus, l’empiétement que constitue l’installation de votre poste de distribution électrique, ne peut pas provenir non plus d’une servitude et ce, à plusieurs titres.
Conformément à l’article 637 du code civil et à son interprétation constante par la jurisprudence de la Cour de cassation et notamment à un arrêt de principe rendu par la troisième Chambre civil en date du 24 mai 2000, « une servitude ne peut être constituée par un droit exclusif interdisant au propriétaire du fonds servant toute jouissance de la propriété ».
Dans le cas présent, où le fonds dominant neutralise le fonds servant de toutes les utilités inhérentes à sa propriété, autrement dit où l’assujettissement est total, nous sommes en dehors du cadre législatif et jurisprudentiel de la servitude tolérée et nous rentrons dans le cas d’une servitude dite d’« empiètement » qui va à l’encontre du droit de propriété et qui est interdite.
Le seul cas où un tel empiètement peut être maintenu en réalité est celui où le propriétaire d’un fonds qui subit un empiètement par construction décide de le tolérer (sans cession d’une partie de son terrain).
Mais dans ce cas l’acceptation, s’il en est, est donnée à titre précaire. Et même si une convention avait effectivement été passée, comme vous semblez vous en prévaloir dans votre courrier précité, avant la cession du terrain, celle-ci n’aurait aucune raison de perdurer entre les différents successeurs puisqu’elle n’emporte qu’un droit personnel d’empiéter et non un droit réel et ne peut donc être transmis sauf accord exprès des acquéreurs à l’acte ce qui n’est pas le cas en l’espèce.
Ainsi, nous vous mettons en demeure de mettre en œuvre toutes les diligences nécessaires au déplacement ou à la suppression du poste de distribution électrique empiétant sur notre propriété et ce, avant le 5 avril 2010.
Dans le cas contraire, ou si ce courrier n’était pas suivi d’effets, nous nous verrions contraints de saisir le tribunal compétent afin de nous voir reconnaître le droit de jouir paisiblement de notre propriété, de détruire à vos entiers dépens le poste de distribution électrique et toute installation y attachée et d’obtenir l’indemnisation de tout préjudice lié.
Dans cette attente, nous vous prions de croire, Madame, Monsieur, à l’assurance de nos sincères salutations.

dois je maintenant saisir le TGI ou le Tribunal administratif ?

et pensez vous que le notaire soit en partie responsable de ne pas nous avoir dit que cette situation était anormale ?

merci de votre savoir


**modération**
anonymisation

Édité par - Emmanuel Wormser le 02 avr. 2010 11:29:02

Emmanuel Wormser
Modérateur



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Revenir en haut de la page 220 Posté - 02 avr. 2010 :  11:33:01  Lien direct vers cette réponse  Voir le profil
au bout de deux mois de silence vanant rejet de votre demande, vous pouvez saisir le juge ...

je conseille le tribunal administratif, s'agissant de faire constater une emprise irrégulière d'une installation relevant d'un service public, dont seule la juridiction administrative peut ordonner le déplacement.
en gros donc, il vaut mieux s'appuyer sur le fait d'emprise que sur la défense de la propriété pricvée en tant que telle, qui relève de la juridiction civile (TGI).

un avocat serait bienvenu si vous ne vous sentez pas capable d'y aller seul.

n'hésitez pas à actionner votre protection juridique si vous en avec une.
Signature de Emmanuel Wormser 
cordialement
Emmanuel Wormser

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